Palisson déploie ses ailes

Palisson déploie ses ailes

27 septembre 2011 - 17:56

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lessé depuis le début de la Coupe du monde, Alexis Palisson va faire son retour en Bleu samedi à l’occasion du match face au Tonga. L’ailier de Toulon a l’occasion de confirmer qu’il est bien l’un des meilleurs atouts de l’équipe de France à l’arrière.
On avait presque tendance à l’oublier. Au sein du XV de France, manque à l’appel depuis le début de la Coupe du monde un garçon pétri de talent. Son nom : Alexis Palisson. Blessé depuis de longues semaines, le jeune ailier du RCT ruminait dans son coin et voyait ses coéquipiers en découdre sur le terrain avec plus ou moins de réussite. Une période qu’il a eue du mal à vivre. « Cela a été un peu difficile, avoue l’ancien Briviste. Ce fut un peu long surtout la première semaine où j’ai vraiment été en marge du groupe. Il a fallu que je fasse beaucoup de soins donc je restais beaucoup à l’hôtel. Je suis vraiment très content de pouvoir retrouver le terrain et mes coéquipiers. J’ai eu des moments de doute mais j’ai beaucoup travaillé pour revenir. Au final, ça a été un peu plus long que prévu mais maintenant, je suis là et je suis en forme. Il me tarde de jouer. »
La nouvelle est en tout cas assurément bonne pour le XV de France dont il manquait clairement un pendant à Vincent Clerc sur l’autre aile. Auteur de matchs de préparation séduisants face à l’Irlande, Marc Lièvremont a salué son retour en conférence de presse : « Le retour d’Alexis nous offre des possibilités supplémentaires. J’espère qu’il va confirmer ses deux très bons matchs contre l’Irlande. » Pour autant, le sélectionneur sait bien qu’« un joueur, à lui seul, ne va pas changer radicalement le niveau d’une équipe » mais son apport dans le jeu d’attaque est primordial à l’équipe de France. Rapide, vif, percutant et déroutant, le natif de Montauban est le prototype parfait du détonateur. Un joueur capable de dégoupiller n’importe quelle défense sur une action d’envergure. Pour autant, le tout nouveau Toulonnais garde les pieds sur terre.
« J’ai beaucoup d’envie mais je ne vais pas surjouer non plus. Je vais essayer de faire comme d’habitude, prendre un maximum de plaisir sur le terrain et faire avancer l’équipe. » Face aux lourds et puissants gabarits tonguiens, Alexis Palisson devrait faire des étincelles samedi. Avant peut-être de se mesurer à ce qui se fait de mieux en Europe, à savoir l’Angleterre, en quarts de finale. « Chaque chose en son temps », prévient Lièvremont. L’obstacle tonguien est une première étape pour faire oublier la déconvenue face à la Nouvelle-Zélande. Avec un Palisson à « 100% » et « heureux de représenter son pays », la France a des atouts en main. « Je n’avais pas envie de devenir le premier joueur à venir à une Coupe du monde et ne jouer aucun match », n’a pas manqué de rappeler le Toulonnais. En attendant la suite, son premier pari est réussi…

Blessé depuis le début de la Coupe du monde, Alexis Palisson va faire son retour en Bleu samedi à l’occasion du match face au Tonga. L’ailier de Toulon a l’occasion de confirmer qu’il est bien l’un des meilleurs atouts de l’équipe de France à l’arrière.

On avait presque tendance à l’oublier. Au sein du XV de France, manque à l’appel depuis le début de la Coupe du monde un garçon pétri de talent. Son nom : Alexis Palisson. Blessé depuis de longues semaines, le jeune ailier du RCT ruminait dans son coin et voyait ses coéquipiers en découdre sur le terrain avec plus ou moins de réussite. Une période qu’il a eue du mal à vivre. « Cela a été un peu difficile, avoue l’ancien Briviste. Ce fut un peu long surtout la première semaine où j’ai vraiment été en marge du groupe. Il a fallu que je fasse beaucoup de soins donc je restais beaucoup à l’hôtel. Je suis vraiment très content de pouvoir retrouver le terrain et mes coéquipiers. J’ai eu des moments de doute mais j’ai beaucoup travaillé pour revenir. Au final, ça a été un peu plus long que prévu mais maintenant, je suis là et je suis en forme. Il me tarde de jouer. »

La nouvelle est en tout cas assurément bonne pour le XV de France dont il manquait clairement un pendant à Vincent Clerc sur l’autre aile. Auteur de matchs de préparation séduisants face à l’Irlande, Marc Lièvremont a salué son retour en conférence de presse : « Le retour d’Alexis nous offre des possibilités supplémentaires. J’espère qu’il va confirmer ses deux très bons matchs contre l’Irlande. » Pour autant, le sélectionneur sait bien qu’« un joueur, à lui seul, ne va pas changer radicalement le niveau d’une équipe » mais son apport dans le jeu d’attaque est primordial à l’équipe de France. Rapide, vif, percutant et déroutant, le natif de Montauban est le prototype parfait du détonateur. Un joueur capable de dégoupiller n’importe quelle défense sur une action d’envergure. Pour autant, le tout nouveau Toulonnais garde les pieds sur terre.

« J’ai beaucoup d’envie mais je ne vais pas surjouer non plus. Je vais essayer de faire comme d’habitude, prendre un maximum de plaisir sur le terrain et faire avancer l’équipe. » Face aux lourds et puissants gabarits tonguiens, Alexis Palisson devrait faire des étincelles samedi. Avant peut-être de se mesurer à ce qui se fait de mieux en Europe, à savoir l’Angleterre, en quarts de finale. « Chaque chose en son temps », prévient Lièvremont. L’obstacle tonguien est une première étape pour faire oublier la déconvenue face à la Nouvelle-Zélande. Avec un Palisson à « 100% » et « heureux de représenter son pays », la France a des atouts en main. « Je n’avais pas envie de devenir le premier joueur à venir à une Coupe du monde et ne jouer aucun match », n’a pas manqué de rappeler le Toulonnais. En attendant la suite, son premier pari est réussi…

Source: rugby365.fr

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