Contre Toulon, Toulouse a découvert presque par surprise une association incroyable sur la pelouse du Vélodrome

Contre Toulon, Toulouse a découvert presque par surprise une association incroyable sur la pelouse du Vélodrome

Le mercredi 14 mai 2025 à 0:28 par David Demri

6 Commentaires

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Le Stade Toulousain n’a pas seulement balayé Toulon au Vélodrome (50-16) samedi dernier ; il a aussi dévoilé, presque par accident, une association inédite et improbable à la charnière. Face à une cascade de blessures, le staff rouge et noir a été contraint de repositionner Paul Graou à l’ouverture, aux côtés de Naoto Saito à la mêlée.

Une configuration jamais testée en match officiel… et pourtant éclatante de réussite.

L’idée d’un duo Graou–Saito n’était ni prévue, ni franchement anticipée par les principaux intéressés. En l’absence de Thomas Ramos (blessé) et de Juan Cruz Mallía (laissé au repos), Paul Graou n’était censé être qu’un joker de luxe.

Mais le sort en a décidé autrement : en moins de vingt minutes, Toulouse perd coup sur coup ses deux ouvreurs, Romain Ntamack (commotion) et Matias Remue (entorse à la cheville). Ne restait plus que Graou, initialement prévu pour remplacer Saito à la mêlée, pour endosser le rôle de numéro 10.

Un rôle qu’il a accepté sans état d’âme, avec le sourire et un certain détachement, estimant qu’il valait peut-être mieux ne pas avoir eu le temps de cogiter comme il l’explique via La Dépêche.

Pendant près d’une heure, les deux hommes ont donc dirigé le jeu toulousain, surprenant autant les observateurs que leurs adversaires. Leur entente, forgée à l’entraînement mais jamais éprouvée en conditions réelles, a brillé par sa fluidité.

Jeu au pied précis, circulation rapide, communication constante : la paire a fait preuve d’un naturel désarmant. Graou a notamment livré une passe décisive millimétrée à Barassi pour l’un des sept essais de la soirée.

Si Saito reconnaît avoir d’abord cru au retour de Ntamack après sa sortie sur protocole commotion, il a rapidement compris que la suite du match se ferait aux côtés de son partenaire d’entraînement.

Cette complicité née du quotidien a permis aux deux hommes de s’ajuster en temps réel, entre échanges à la mi-temps, discussions sur les zones à attaquer ou gestion des sorties de camp. Une entente facilitée par la capacité de chacun à se mettre au service de l’autre.

Les deux joueurs ont même ponctué leur prestation d’un essai personnel chacun, comme pour conclure cette improbable réussite par une signature personnelle. Dans un contexte tendu, marqué par les blessures à répétition, cette charnière inattendue a offert un bol d’air frais au staff toulousain. Une expérimentation forcée, mais pleinement réussie.

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6 Commentaires

  1. Jn 14 mai 2025 at 05h- Répondre

    Pleinement réussie ? Forcément contre 14 voire 13 joueurs c’est plus simple

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    • Oyeah 14 mai 2025 at 08h- Répondre

      Ouiiiin

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    • Lalande 14 mai 2025 at 11h- Répondre

      Ben dis donc tu as la mémoire courte….. ou sélective….. Le R92 à 14 « colombes » n’a t’il pas tenu tête et battu les 15 « guerriers » descendu du Faron

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  2. Phil83200 14 mai 2025 at 06h- Répondre

    Mec, on a beau aimer le RCT, il faut être honnête… Entre leur charnière et la notre il y avait 2 mondes d’écart… sans parler du banc etc… C’est triste plutôt…

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  3. garry38 14 mai 2025 at 09h- Répondre

    ben nous aussi un a découvert une association improbable…un 9 niveau prod2 qui en 3 saisons a dû faire 3 ou 4 matchs complets et un retraité qui a dû réaliser 3 ou 4 placages …

  4. Dede34 14 mai 2025 at 11h- Répondre

    Dans un match où les avants d’une équipe dominent tant les avants de l’autre équipe, la charnière est mise dans d’excellentes positions.
    Bien sûr les deux joueurs ne sont pas des cadors mais ils ne sont pas non plus des billes, donc ils peuvent faire un bon match dans des bonnes conditions.
    De là à penser qu’ils seront reconduits lors de matchs à enjeux, il y a une petite marche que Mola ne franchira pas.

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