Pierre-Yves Revol adresse un message à l’Union Bordeaux-Bègles
Pierre-Yves Revol adresse un message à l’Union Bordeaux-Bègles
Le dimanche 18 mai 2025 à 22:50 par David Demri
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Ce samedi à Chaban-Delmas, le rugby a livré l’une de ses plus belles images de la saison.
À l’issue d’un affrontement intense entre Bordeaux-Bègles et Castres, les deux équipes ont laissé place à un moment d’une rare émotion pour honorer la mémoire de Josaia Raisuqe, ancien ailier du CO brutalement disparu.
Sur la pelouse, joueurs, staffs, familles et supporters ont uni leurs silences et leurs gestes dans un hommage vibrant.
Au centre de ce moment : les parents du joueur fidjien, présents en tribunes, bouleversés par l’élan de solidarité du rugby français. « Ils étaient eux aussi très touchés par l’hommage rendu à leur fils. Ça les aide à surmonter ce drame », confie Pierre-Yves Revol, président du Castres Olympique.
Au-delà de la rivalité sportive, c’est une grande leçon d’humanité qui s’est jouée dans l’antre bordelaise.
Le dirigeant tarnais n’a pas tari d’éloges envers l’UBB. « Ce n’était pas que pour la forme. Il y a vraiment eu de la sincérité dans cette démarche et on a tous été très touchés par cela », affirme-t-il, avant d’adresser des remerciements appuyés : « Tout le monde au club est très reconnaissant envers l’Union Bordeaux-Bègles, le président Laurent Marti, le manager Yannick Bru ainsi que les joueurs et le public. Pour ce qu’ils ont fait avant la rencontre et après, on les remercie ».
Ce témoignage renforce la place centrale que tiennent les valeurs du rugby : respect, fraternité, solidarité. « Leur accueil et leurs gestes ont fait beaucoup de bien à de nombreuses personnes », insiste Revol, conscient du réconfort apporté par cette initiative à toute la communauté du club.
Les parents de Josaia Raisuqe, accueillis dans le Tarn en fin de semaine, s’apprêtent désormais à rentrer aux Fidji avec la dépouille de leur fils. Les funérailles auront lieu sur ses terres natales, loin du Top 14, mais avec le soutien moral d’un rugby français profondément uni dans la peine.
Ce samedi, à Bordeaux, le sport a laissé place au cœur. Et ce cœur, celui de toute une famille du rugby, battait à l’unisson pour saluer la mémoire d’un homme parti trop tôt.
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