A quoi ressemble Alexis Palisson une semaine de finale ?
A quoi ressemble Alexis Palisson une semaine de finale ?
Le samedi 18 mai 2013 à 10:18 par David Demri
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Ce n’était pas acquis, mais l’ailier international Alexis Palisson s’est taillé une place dans l’effectif toulonnais. Face à Clermont, il jouera sa quatrième finale en 18 mois.
A quoi ressemble Alexis Palisson une semaine de finale ? À Alexis Palisson n’importe quelle autre semaine de l’année ! L’impression est confirmée par les proches de l’ailier international du RC Toulon (25 ans, 21 sélections) à la veille d’une finale de Coupe d’Europe qui sera sa quatrième en un an et demi après celles, toutes perdues, de la Coupe du monde 2011, du Challenge européen 2012 et du Top 14 2012. « Deux jours avant celle de la Coupe du monde, je l’ai vu à Auckland. Il ne donnait pas du tout l’impression qu’il allait jouer une rencontre aussi importante. Alexis a une forme de détachement, il n’est pas du genre à faire à l’avance le match trois fois dans sa tête », rapporte son agent sportif, Laurent Quaglia, toujours bluffé par l’apparente bonhomie de son protégé.
« C’est qu’il gère la pression comme ça », admire le trois-quarts centre du Racing-Métro Fabrice Estebanez, proche ami d’Alexis Palisson, qui est son associé en affaires et le parrain de son fils, dont il fut le coéquipier à Brive jusqu’à l’été 2011 et le confident en équipe de France pendant le Mondial néo-zélandais. « Il arrive à être complètement détaché dans les moments où la pression est très importante, et je crois que c’est ce qui fait sa force, développe Estebanez. C’est quelqu’un qui ne doute jamais, qui sait ce qu’il a à faire, et qui le fait. Il a les qualités naturelles pour évoluer au plus haut niveau. »
« C’est un tueur »
Dans l’environnement hautement concurrentiel d’un RC Toulon saturé de vedettes internationales, comme d’ailleurs en équipe de France où il a supplanté un à un des concurrents de gros calibre sur le chemin de l’Eden Park, Alexis Palisson s’est imposé sans en avoir l’air. « Ce n’est pas un meneur par la parole, c’est plus un déconneur. Il reste assez discret mais il a toute sa place dans le groupe », témoigne Sébastien Tillous-Borde. Le demi de mêlée du RCT a connu Palisson pendant la tournée 2008 en Australie, dont le néophyte briviste avait été l’éclatante révélation : d’un cadrage-débordement, il avait pratiquement mis un terme à la carrière internationale de Lote Tuqiri, alors l’une des stars des Wallabies.
« Alex est peut-être moins un finisseur que Vincent Clerc, mais c’est un tueur aussi, observe Sébastien Tillous-Borde. Quand il veut, il peut tuer qui il veut. Quand il veut mettre de gros tampons, il les met. Il a des facilités, et elles se voient d’autant plus dans les gros matches. Il n’est jamais aussi bon que quand il n’est pas attendu. » L’agent, Laurent Quaglia, renchérit : « On ne l’attend jamais, mais il est toujours là ! En équipe de France, il n’est jamais passé au travers. C’est peut-être parce qu’il prend toujours les choses du bon côté, qu’il prend de la distance. Et puis il a la baraka. Dès sa première sélection : tchik-tchak, hop, Tuqiri ! »
Les sushis d’Auckland
Cela n’a pas échappé à Philippe Saint-André, qui l’avait recruté à Toulon lors de l’intersaison 2011 mais qui ne l’y a jamais entraîné : lorsque Palisson était rentré de la Coupe du monde, cette année-là, « PSA » avait déjà quitté le RCT pour le XV de France. Au sein duquel il ne l’a fait jouer qu’une fois depuis sa prise de fonction, 53 minutes à Cardiff en 2012.
À force de présence dans les grands rendez-vous du RCT et de confirmation de ses progrès défensifs, « Gueule d’ange » a reconquis le « Goret », qui lui a délivré mardi un ticket pour la tournée de juin en Nouvelle-Zélande. « Je suis sûr qu’en entendant ça, Alexis ne s’est pas mis la pression, mais s’est juste dit : ‘‘ Chouette, je vais pouvoir retourner à mon restaurant de sushis préféré sur le port d’Auckland’’ ! », se marre Quaglia.
Avant ça, et avant l’arrivée à Toulon de nouveaux rivaux nommés Drew Mitchell et Bryan Habana, Alexis Palisson prépare sa finale à Dublin avec ce détachement qui fait sa force. Tchik-tchak, hop, Sivivatu ?
Source: sudouest.fr
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Et oui, comme l’a dit Chris Masoe, beaucoup ne connaissent pas le vrai visage de Toulon.
Nous n’avons pas des machines programmées mais des artistes, chacun dans sa discipline: les chasseurs, les bouchers, les cuisiniers, les prestidigitateurs…
😳 🙄 …et les poètes…faut pas oublier…BAKKIES et DANIE……
Important de garder la tete froide, l’esprit clair et la concentration maximale ! Les finales se gagnent au mental et nous avons deja demontre que nous gerions mieux la pression que nos amis auvergnats ! #ParceQueToulon 🙂
😳 😳 💡 ….Ça pour mieux en gérer la pression…y a pas photo…. » plus vous avalerez de houblon et plus tard on vous mettra en bière !! « ..citation…et pis c’est tout….ALLEZ TOULON.
Ah ,§a Majesté , qu’avez vous, vous me semblez bien cabossé ! Ce n’est rien Michel ,je reviens de Dublin ,on m’a demandé de donner le coup d’envoi…. -Et puis ? –Plus rien,j’ai entendu une cavalcade , crier quelqu’un »CHANDELLE », et puis plus rien, le Noir total, je me suis éteint .