L’ex Toulonnais Alexis Palisson a débuté l’entraînement ce mardi avec son nouveau club: le Stade-Toulousain.

Interrogé par le site officiel du club Haut-Garonnais, Alexis Palisson évoque sa décision de rejoindre Toulouse et son sentiment suite à ses rares apparitions avec le RCT la saison dernière. Extrait:

On parle beaucoup d’héritage pour toi au Stade Toulousain, est-ce un élément qui a pesé dans ta décision de rejoindre ce club?

Le fait que mon père et mon oncle aient joué avec le maillot de Toulouse a forcément pesé dans la balance : j’ai grandi avec les souvenirs de mon père, depuis tout petit je badais le Stade Toulousain. Ça a changé un petit peu en grandissant puisque c’est devenu un adversaire. Venir ici est un plaisir, je me rapproche un peu de ma famille, de mes amis, je ne pars pas dans l’inconnu. C’est vrai que je suis très famille, donc le fait de me rapprocher est quelque chose d’important, de me relancer dans un club qui a des objectifs très élevés aussi. Toulouse joue sur les deux tableaux, c’est ce dont j’avais envie.

Comment as-tu vécu la saison dernière avec Toulon ?

Je ne vais pas vous le cacher, ça a été dur. Ne pas prendre de plaisir sur le terrain, c’est ce qui m’a poussé à demander ma sortie… Cela a donc été compliqué. Mais je ne pense pas que mes partenaires aient à se plaindre de mon implication. Je n’ai jamais été blessé, j’ai toujours été là pour faire l’opposition, pour les faire travailler, pour envoyer les ballons… Je pense avoir été professionnel jusqu’au bout. Ce doublé est aussi le mien sur le palmarès mais dans mon cœur… Même si j’aurais aimé y avoir participé un peu plus que onze feuilles de match pour pouvoir le mériter, “me le mériter”.

Comment s’est passée la reprise des entraînements et les premiers contacts avec le groupe ?

C’est une reprise plutôt basée sur le physique, et à ce titre, c’est toujours compliqué, car on aime bien toucher du ballon quand on est joueur de rugby (sourires). Pendant trois semaines, il va falloir s’accrocher, ça va être dur pour le corps mais il ne va pas falloir lâcher parce qu’il faut préparer une grosse saison. Je connais déjà la plupart de mes coéquipiers : c’est une bonne chose, ça se passe très bien, l’ambiance est super, ce qui ne l’empêche pas d’être également studieuse !

Peut-on parler de revanche partagée pour Toulouse et toi en ce qui concerne la saison passée ?

Je l’espère, je le ressens déjà un peu à l’entraînement. Ça travaille dur, les mecs ont à cœur de faire une grosse saison et d’aller chercher quelques choses. Ils doivent avoir les crocs, comme moi.

Il y avait beaucoup de concurrence à Toulon, penses-tu qu’il en sera de même à Toulouse ?

Quantitativement parlant, il y a déjà un peu moins de joueurs qu’à Toulon, et quand il y a des matchs internationaux, il y en a deux ou trois qui s’en vont. Ça laisse du temps de jeu. A Toulon, on était sept ou huit ailier/arrière, et il n’y avait que Bryan (Habana) qui était sélectionné…