Andrew Sheridan: « Pour l’instant, tout se passe à merveille, j’ai du gaz. »

Andrew Sheridan: « Pour l’instant, tout se passe à merveille, j’ai du gaz. »

20 janvier 2014 - 11:20

2 Commentaires

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Andrew+Sheridan+Saracens+v+Toulon+pYY72qKFQjglAuteur encore une fois d’une très bonne prestation contre Glasgow, le pilier Toulonnais Andrew Sheridan s’est exprimé, dans les colonnes du Midi Olympique, sur son retour à la compétition.

Ainsi, le joueur Toulonnais explique être heureux d’avoir rempli la mission en s’imposant à Glasgow bien que les conditions de jeu étaient déplorables.

Par ailleurs, Andrew Sheridan avoue avoir eu quelques difficultés à s’adapter aux nouvelles règles en mêlée. Il a beaucoup travaillé, notamment ses jambes, pour s’adapter.

Enfin, le pilier Toulonnais revient sur sa blessure aux cervicales. Il explique que pour le moment, tout va bien, mais il saura véritablement si sa blessure est définitivement soignée seulement dans cinq matches. Extrait:

Que retenez-vous de cette victoire à Glasgow ?

Nous avons rempli notre mission. Disputer le prochain match de H Cup à Mayol était essentiel. Car l’an passé, en quart de finale contre Leicester, notre public avait été décisif, au moment du match où nous souffrions le plus. 

Des tribunes, la pelouse semblait dans un état déplorable… 

Ce n’était pas l’idéal pour marquer des essais. Mais la pelouse était la même pour les deux équipes. Dans de telles circonstances, nous devions être forts dans le jeu au près, la conquête et les groupés pénétrants. Notre stratégie s’est résumée à cela. Mais ce fut la bonne.

Vous avez aussi détruit la mêlée des Warriors, pénalisée à quatre reprises…

On connaissait tous la valeur de la ligne de trois-quarts des Warriors. Avec des ballons propres, les attaquants écossais auraient mis le feu au terrain. Nous nous sommes donc appuyés sur notre mêlée fermée pour les faire reculer.

En début de saison, le nouveau règlement de la mêlée fermée vous a semble-t-il gêné. Pourquoi ?

Brutalement, tout a changé. L’impact est devenu quasiment inexistant. Or, c’est là-dessus que j’ai toujours tenté de gagner mon duel. Aujourd’hui, les mêlées durent également cinq ou six secondes de plus. C’est énorme, quand on connaît les forces de pression qu’elle suppose. Il m’a fallu beaucoup travailler au niveau des jambes pour répondre à cette nouvelle exigence.

Votre performance personnelle à Glasgow fut aboutie. Il y a un mois, on vous donnait pourtant perdu pour le rugby…

Je sors d’une période un peu délicate. En début de saison, un nerf s’est coincé entre mes cervicales. La douleur était insupportable. Elle descendait jusque dans l’avant-bras. J’ai été voir un spécialiste à Londres et celui-ci m’a donné trois options. La première, c’était l’opération : il aurait simplement écarté les cervicales pour accorder plus de place au nerf. La deuxième était la fin de carrière. J’ai 34 ans, je vous avoue y avoir songé.

Et la troisième ?

Je restais au repos complet pendant un mois puis je réagissais selon l’évolution. J’ai opté pour celle-ci. Pour l’instant, tout se passe à merveille. J’ai du gaz, je me sens bien. Mais je ne saurai vraiment si les problèmes sont derrière moi dans cinq ou six matchs.

Les blessures aux cervicales sont rarement anodines. N’avez vous jamais eu peur de laisser votre vie, sur une mêlée ?

Le rugby est un sport de combat, donc un sport dangereux. Quand on a saisi ça, on essaie d’y penser le moins possible.

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2 Commentaires

  1. Doum rct 83 20 janvier 2014 at 11h- Répondre

    Croisons les doigts pour que ça ne lui revienne pas car Andrew associé à Carlto et Burden ,c’est le top du top en mêlée !

  2. Seb´ 20 janvier 2014 at 11h- Répondre

    Une des 1ere lignes les plus destructrices de ce TOP 14, voir d’Europe !
    Sheridan – Burden – Hayman.