L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien L’équipe pour évoquer sa progression et son niveau en équipe de France.

Ce-dernier est notamment revenu sur le drop de la gagne marqué contre La Rochelle lors de la demi-finale du Top 14 en 2017. Il précise que de nombreuses personnes disaient que ce drop était finalement facile à marquer. Extrait:

« C’est difficile de s’installer tout de suite sur la longueur. Quand on a la chance d’avoir des opportunités, il faut les saisir. J’étais parti pour être prêté à Agen ensuite, puis je me retrouve à jouer avec Toulon. Le travail finit par payer. À ce moment-là, beaucoup de gens disaient que j’avais mis un drop facile, etc. Si Richard Cockerill m’a fait confiance, c’est qu’il savait que je m’entraînais dur. Il y a la part de lumière, on va dire, sur ce moment-là, mais il y a tout mon travail derrière, tout ce que j’ai enduré à Toulon très jeune. J’ai toujours eu envie de me perfectionner ; ça passe par de la remise en question. Simplement, je le fais naturellement. Le fait d’être parti de chez moi assez tôt, quinze ans au pôle Espoirs, puis à dix-huit ans à Toulon tout seul, m’a permis de grandir. Après, je pense que c’est simplement mon caractère. »

Anthony Belleau tient d’ailleurs à remercier son coéquipier François Trinh-Duc qui l’a beaucoup aidé lors de ses débuts avec l’équipe nationale. Extrait:

« Avoir évolué pour mon premier match international avec François Trinh-Duc à côté, ça m’a permis d’avoir quelqu’un d’expérience. Comme on jouait ensemble en club, j’ai pu échanger avec lui sur deux, trois choses qui peuvent paraître toutes banales. C’était vraiment une bonne chose de l’avoir. Et on a de bonnes relations, une concurrence saine. »