Anthony Belleau explique sa décision de quitter Toulon pour Clermont
Anthony Belleau explique sa décision de quitter Toulon pour Clermont
Le mercredi 10 mai 2023 à 20:05 par David Demri
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L’été dernier, l’ouvreur Anthony Belleau décidait de quitter le Rugby Club Toulonnais afin de rejoindre Clermont.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien Varois a expliqué sa décision de changer d’air et de rejoindre l’ASM.
Il avait vraiment besoin de changement. Extrait:
« Ce fut un énorme changement, mais j’étais à un stade de ma carrière où j’avais besoin de découvrir autre chose en tant que joueur professionnel, mais aussi en tant qu’homme. Je voulais découvrir une nouvelle culture, un nouveau grand club. Je suis passé du tout au tout, mais ça m’a permis de prendre du recul. Je suis très content. »
Il ne regrette absolument pas sa décision. Extrait:
« Est-ce que je regrette ce choix ? Pas du tout ! Ça n’a pas été facile sur le moment de prendre cette décision, mais à partir du moment où mon choix était fait, j’étais déjà parti dans ma tête. Il y a aussi des raisons personnelles à cette décision. Toulon et Clermont ont des cultures différentes, on ne les présente plus, et la différence, c’est qu’en arrivant ici, j’avais un statut de joueur professionnel confirmé à assumer, contrairement à Toulon où j’étais arrivé comme un jeune au centre de formation. J’ai dû rapidement m’adapter et prendre les choses en main. »
Dans la foulée, il confirme que sa collaboration avec Jono Gibbes, l’entraineur qui l’a recruté à Clermont, a finalement été de courte durée. Extrait:
« Elle a été de courte durée. Jono Gibbes est un super technicien, il était très apprécié des joueurs, et son départ a été un grand choc. Le fait qu’il m’ait recruté, surtout après le départ de Camille Lopez, c’était une belle marque de confiance. Je garde un très bon souvenir de Jono, et je suis déçu de son départ, même si cela fait partie des aléas d’une saison. »
Pour conclure, Anthony Belleau explique la principale différence entre Jono Gibbes et Christophe Urios, le manager actuel de l’ASM. Extrait:
« La différence toute simple, c’est que Jono Gibbes, étant donné sa culture et ses origines, avait ce côté plus anglo-saxon dans son management, contrairement à Christophe Urios qui est plus à la française ; sans doute plus direct. Chaque manager à sa façon de faire, et cela demande de l’adaptation. C’est peut-être aussi pour cela que nous n’avons pas encore complètement décollé et que la saison est en dents de scie. »
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