Le jeune talonneur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Etrillard s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique à l’approche du match contre le Castres Olympique, programmé ce samedi après-midi à Pierre-Antoine.

Ces-derniers temps, Anthony Etrillard enchaîne les rencontres et profite de l’absence de Guilhem Guirado (en sélection), pour gagner du temps de jeu. Auteur de prestations convaincantes, le natif de Bayonne serait-il passé devant Jean-Charles Orioli ? Le principal intéressé répond. Extrait:

« Je ne pense pas qu’il faille réellement parler de statut. Numéro 2 ou 3 ? Ce sont les coachs qui font les choix. Moi, ce qu’on me demande, c’est d’être performant chaque fois que je rentre en jeu. Si je n’avais pas été performant, on aurait certainement moins fait appel à moi. C’est une marque de confiance de la part du staff. »

Récemment, le joueur a prolongé son contrat avec le RCT pour les trois prochaines saisons. Il affirme se sentir bien à Toulon. Extrait:

« Ça c’est fait rapidement. Le club m’a fait une offre et j’ai immédiatement accepté. Le choix n’a pas été difficile à faire, c’est quand même Toulon ! C’est une marque de confiance du club, je me sens très bien ici. »

Lorsque le journaliste lui demande s’il remplacera Guilhem Guirado dans les années à venir, Anthony Etrillard préfère rester méfiant. Extrait:

 « Ce n’est pas à l’ordre du jour. Mais je pense que s’ils me prolongent de trois ans, ce n’est pas pour me faire plaisir. J’imagine que le staff et les dirigeants comptent sur moi pour la suite du projet RCT. C’est forcément une motivation en plus. » 

Pour conclure, Anthony Etrillard explique que Toulon est le meilleur club pour un rugbyman professionnel. Pour autant, il n’oublie pas son Pays-Basque et précise qu’il y retournera une fois sa carrière terminée. Extrait:

 « Professionnellement, pour un rugbyman, il n’y a pas mieux que Toulon; alors, je donne et je donnerai tout pour le RCT. Pour autant, je suis et je resterai toujours basque ! C’est ma région, Bayonne c’est ma ville. J’ai vécu vingt ans là-bas. À la fin de ma carrière ? Sauf surprise, je repartirai tranquillement au Pays basque. »