Anthony Jelonch explique pourquoi les joueurs ne doivent surtout pas se plaindre du calendrier

Anthony Jelonch explique pourquoi les joueurs ne doivent surtout pas se plaindre du calendrier

22 février 2024 - 0:05

0 Commentaire

Publicité

Le troisième ligne international Français Anthony Jelonch s’est fait opérer du genou avec succès.

Sa saison est malheureusement terminée, mais il espère pouvoir effectuer son retour sur les terrain au mois de septembre prochain.

Interrogé via L’équipe, ce-dernier a expliqué ne surtout pas vouloir se plaindre du calendrier surchargé pour les internationaux Français.

Il précise d’ailleurs qu’il est très dur pour lui de faire une pause comme a pu le faire Grégory Alldritt. Il ne veut surtout pas abandonner ses coéquipiers de club.

Il s’est confié. Extrait:

« Il ne faut pas se plaindre de jouer trop de matches quand on est à haut niveau. C’est le calendrier qui veut ça. Il ne faut pas en vouloir au coach ni à personne. Ce qui est vrai, c’est qu’on a juste la coupure d’un mois en juin pour se reposer, sinon il n’y a pas de période pour vraiment s’arrêter. Même quand on coupe cinq ou six jours, ça n’est pas suffisant pour que le corps et l’esprit récupèrent.

Faire une pause ? C’est très dur à faire. Mais c’est peut-être un point sur lequel je dois aussi m’améliorer en tant que joueur. Pas forcément se garer, mais savoir écouter un peu son corps. Après, c’est très difficile pour un compétiteur. Et puis quand tu es dans un sport d’équipe comme le rugby, tu n’as pas envie de lâcher les copains pour dire : « Je ne me sens pas bien, je me repose. »

Il y a tellement de moments où tu te sens un peu fatigué, mais une fois sur le terrain, tout se passe très bien, tu as envie de jouer et d’être avec l’équipe. Là, j’étais en pleine forme. J’avais été bien géré par le staff. Je n’avais pas de souci de fatigue, même si j’avais beaucoup joué.

Greg Alldritt avait joué beaucoup aussi. Cette coupure lui a fait du bien, comme il nous l’a dit. Mais il avait enchaîné trois saisons à plus de 32 matches. Donc je comprenais qu’il prenne cette petite pause. Et Antoine, s’il peut le faire, ça sera après les JO, donc pas le moment le plus important de l’année non plus. Moi, là, j’ai six mois pour me reposer… mentalement (il sourit). J’aurai aussi quelques petites coupures. Et puis c’est quand même un bon défi à relever de revenir d’une blessure comme celle-là. Je sais très bien comment je suis dans la tête et je n’aurai pas d’appréhension. »

Publicité

0 Commentaire