Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola n’a pas manqué de dire le plus grand bien de son demi-de-mêlée Antoine Dupont.

Il l’affirme : le rugby a besoin d’un porte-drapeau comme Antoine Dupont. Extrait: 

« J’entends les gens dire qu’il n’est pas ci, qu’il n’est pas ça. Mais peut-être que le rugby a juste besoin d’un porte-drapeau comme lui, qui parle sur le terrain plus que dans les médias. D’un garçons qui n’est pas dans les frasques ni les grandes déclarations, mais qui est simplement un chouette mec de 24 ans, qui est passionné de rugby et donne envie aux autres de le suivre.

Même quand il n’est qu’à 60% de son niveau, Antoine reste le meilleur demi-de-mêlée du Top 14 et d’Europe.

Le plus important quand on a été élu meilleur joueur du monde, c’est soit de continuer à l’être, soit de permettre à d’autres de le devenir. Antoine en est conscient. Si c’est juste de l’autosatisfaction pour se faire taper sur le ventre, bon… Mais si c’est pour remplir encore l’étagère à trophées collectifs, c’est parfait. »

Le talonneur Peato Mauvaka encense également son coéquipier. Extrait:

« Je crois que je n’arrive pas vraiment à me rendre compte de son aura au quotidien parce que je suis avec lui tous les jours à Toulouse. En fait, je mesure surtout le poids que peu avoir Antoine quand je pars en équipe de France. Après, que ce soit en club ou en sélection, tu vois quand Antoine est là et quand il n’est pas là. Ca change vraiment, pas forcément par rapport à nous mais surtout par rapport à l’équipe d’en face. Quand il est là, il y a plus de joueurs adverses qui défendent sur lui et ça libère des espaces pour nous. Ca peut faire la différence dans un match. »

De son côté, Antoine Dupont a réagi aux critiques dont il est victime lorsqu’il n’effectue pas un énorme match. Extrait:

« Si tout le monde vous tombe dessus dès que vous faites un mauvais match, c’est peut-être que ça n’arrive pas si souvent. Mais le plus frustrant, c’est que si je fais un match lisse, sans fait marquant de ma part, on va dire que j’ai été moyen ou moins en forme que d’habitude. Cela a pu m’agacer mais j’essaye désormais de faire abstraction. Je sais faire mon autocritique et Ugo Mola sais avoir un jugement juste.

Ma vitesse face à Kylian Mbappe ? Je ne suis pas invité face à lui ! Bon, je dois faire vingt kilos de plus, il n’y a pas match entre nous deux. »