Arrivé au Rugby Club Toulonnais cet été en provenance de l’Aviron Bayonnais, le troisième ligne Jean Monribot s’est engagé en faveur du RCT pour les trois prochaines saisons.

Lors d’un entretien accordé à Var-matin, ce-dernier s’est exprimé sur cette nouvelle aventure qui l’attend.

Le début de la préparation physique:

«On a attaqué très fort la préparation physique avec Thibault Giroud (le nouveau préparateur physique), alors ça pique un peu, d’autant qu’il fait très très chaud. Mais on retrouve le ballon, il fait beau… Ce n’est que du plaisir pour l’instant. »

Sa décision de quitter sa région natale: la Dordogne:

 » Je suis vraiment quelqu’un de très famille. Ça a toujours été important pour moi de rester proche de mon pays, de ma région. Là je m’isole un peu, mais avec ma petite famille avec moi, quand même. J’ai parfois été contacté par des clubs qui évoluaient à un meilleur niveau. Mais je ne le regrette pas du tout, même si ça a pu être dur psychologiquement parce qu’on se battait toujours pour le maintien. Partir si loin de la base, c’était compliqué pour moi. Peut-être que je n’étais pas prêt avant. Mais j’ai fait un bon bout de chemin, maintenant. »

Sa décision de rejoindre le Rugby Club Toulonnais:

« Je crois que c’était le bon moment. Je prends un peu plus de recul sur les choses. Je sais ce que je vaux, j’ai envie d’apprendre énormément, de voir une autre façon de travailler. Pour moi, tout ça est enrichissant Je suis ravi de me lancer dans cette aventure. J’ai saisi cette opportunité, c’est une chance pour moi. J’arrive par la petite porte, je ne suis pas international comparé à 80 % de l’effectif, mais je me suis fixé des objectifs. Et j’ai vraiment faim. »

Ses commotions cérébrales à répétition:

« J’avais fait deux commotions l’an dernier. Depuis 18 ans, je suis sur le circuit professionnel, j’évolue à un poste où on s’engage énormément et j’ai pris pas mal de pètes. Très vite, on a été en dernière position, avec Bayonne, et on a donc décidé de me mettre huis mois à l’arrêt complet, pour que je récupère comme il faut. Mais je pense que c’était une bonne décision. Parce qu’aujourd’hui, tout ça, c’est du passé. Je suis tout neuf. J’ai envie de me confronter à ce qui se fait de mieux, et puis j’ai toujours été un gros bosseur. Il va falloir que je me serve de l’expérience de tous les joueurs qui sont à côté de moi, et puis travailler, travailler, travailler. Parce que le travail, ça paye. J’ai très envie d’apporter à cette équipe. Je ferai le maximum. Je ne lâcherai rien. »

Son envie de découvrir la ferveur Toulonnaise:

« J’ai hâte de connaître Mayol. De vivre l’arrivée des joueurs, le Pilou-Pilou. Il me tarde de connaître ce stade! Je pense que Bayonne et Toulon sont deux clubs qui se ressemblent au niveau de la ferveur. Quand je suis parti d’Agen, il me tardait de connaître Jean-Dauger. Toute cette ambiance et cette proximité qu’il y a entre les gens et les joueurs. Je trouve ça génial de partager cette passion. »