Arthur Iturria relève la tête : « on n’est pas non plus le petit Poucet ! »

Arthur Iturria relève la tête : « on n’est pas non plus le petit Poucet ! »

Le jeudi 19 juin 2025 à 16:02 par David Demri

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Privé de plusieurs cadres et d’une partie de son public, l’Aviron Bayonnais aborde sa demi-finale de Top 14 avec un mélange de lucidité, de fierté… et de rêve. Face au géant toulousain, les Basques savent que l’adversité sera totale, mais refusent d’abdiquer.

Une montagne devant eux, des absents de poids

À la veille de l’un des plus grands rendez-vous de leur histoire récente, les Bayonnais doivent faire sans plusieurs de leurs soldats les plus précieux. Manu Tuilagi, Baptiste Chouzenoux et Cheikh Tiberghien, trois titulaires indiscutables, sont forfaits. Des absences qui pèsent lourd, notamment en conquête et dans le jeu au pied.

« Ce sont des choses qui arrivent au rugby, à tous les matchs il y a des blessés, » confie le talonneur Facundo Bosch via Midi Olympique. « On est triste pour eux, ils ont fait une grosse saison et méritaient d’être ici mais le groupe doit avancer. »

Même son de cloche chez le capitaine Arthur Iturria : « Chou est très important en touche, il va évidemment nous manquer, dire le contraire serait mentir. Il faut se préparer avec ceux qui ne seront pas là. C’est dommage pour eux parce que ça arrive au plus mauvais des moments, mais c’est la vie d’un sportif, on essaiera de faire abstraction. »

Un choc d’émotions, et une mission à assumer

L’euphorie de la qualification face à Clermont a électrisé tout un peuple. Mais une semaine plus tard, l’heure est venue de retrouver les bases et de faire front face à l’ogre toulousain. « On a vécu des émotions de dingue, c’est compliqué de redescendre de ça mais il a fallu passer à autre chose », admet Iturria.

Malgré l’ampleur du défi, l’Aviron refuse le rôle du petit Poucet résigné. « Je ne m’attendais pas à revivre des demi-finales si tôt avec Bayonne, je suis très heureux. C’est un match de plus à disputer mais on n’est pas non plus le petit Poucet. On est les plus petits des quatre mais on n’a rien à envier aux autres. Le statut de l’Aviron a changé, c’est tant mieux pour nous, mais il faudra l’assumer. »

L’esprit bayonnais, jusqu’au bout

Pour Tom Spring, cette demie aura une saveur unique. « Cette semaine, on a essayé de prendre toutes les bonnes énergies, on voit qu’on rend fier notre public. C’est le match d’une vie, ce sera le plus important de la mienne en tout cas. On va se préparer du mieux qu’on peut et tout donner demain. En attendant, on laisse venir les choses, sans changer notre préparation du match. »

Face à un Stade Toulousain calibré pour les grands rendez-vous, Bayonne veut croire à sa chance, celle qui ne se présente qu’une fois par génération. « Ce sera un match de très haut niveau, comme toutes les demi-finales, » prévient Bosch. « Le Stade toulousain, c’est très fort partout, derrière, devant, en attaque, en défense, en conquête… On devra faire le match le plus complet possible, surtout dans le combat. »

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1 Commentaire

  1. Pilou06 19 juin 2025 at 19h- Répondre

    Bayonne a fait un gros match contre nous et ont réussi à ralentir toutes nos sorties de balle avec une agressivité positive Avec la même envie ils peuvent bien embêter les toulousains S’ils arrivent à les faire douter ça va être dur mais sait-on jamais?