Avant de recruter Laporte, Boudjellal voulait engager le duo Travers – Labit

Avant de recruter Laporte, Boudjellal voulait engager le duo Travers – Labit

19 juillet 2020 - 15:53

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En août 2011, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal recevait un appel de la Fédération Française de Rugby et plus précisément de son président : Pierre Camou.

Ce-dernier lui indiquait sa volonté de récupérer Philippe Saint-André – alors manager du Rugby Club Toulonnais – afin d’en faire le sélectionneur du XV de France.

Subitement, Mourad Boudjellal se retrouvait dans une galère sans nom – sans manager – à quelques semaines seulement du début du Top 14.

Dans son édition de vendredi, le Midi Olympique nous indique que la priorité de Mourad Boudjellal était alors d’engager le duo Laurent Labit – Laurent Travers.

Liés avec Castres à l’époque, les deux hommes tergiversent. Etant donné que le dossier traînait, Mourad Boudjellal s’était mis à la recherche d’un autre technicien et avait alors pensé à Bernard Laporte.

Il explique comment s’est déroulée sa rencontre avec Laporte. Extrait:

« J’avais eu très peur de l’association Afflelou-Laporte à Bayonne. Elle n’a pas duré. J’avais entendu tellement de choses sur Bernard que c’est plus par curiosité que j’ai voulu le rencontrer. On devait se voir une heure à l’aéroport de Marignane. Au bout de cinq minutes, j’étais conquis. Je l’ai invité à déjeuner, il a décalé son avion du retour et nous avons passé une bonne partie de la journée ensemble. Bernard ne
voulait pas seulement gagner, mais écraser tous ses adversaires. »

Sur le chemin du retour à Toulon, Mourad Boudjellal envoyait un message au duo Labit – Travers pour lui indiquer la fin des négociations.

Mourad Boudjellal s’est également confié sur la dernière saison de Bernard Laporte au Rugby Club Toulonnais. Il rappelle que le technicien n’a jamais signé son contrat. Tout s’est fait sur une poignée de main. Extrait:

« Nous nous sommes mis d’accord au cours d’une soirée où nous n’avions pas envie de parler boulot mais plutôt de prendre du bon temps. En deux secondes c’était réglé. Et Bernard n’est jamais venu me demander son contrat. Bon, avec les futures élections fédérales qu’il préparait, la dernière année il était à mi-temps au RCT mais payé à temps plein. »

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