Le troisième ligne centre du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon a renoué avec la compétition au mois de mars dernier, après avoir été écarté des terrains pendant environ 7 mois en raison d’une rechute au niveau de l’épaule.

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, ce-dernier a expliqué avoir testé son épaule dans tous les sens avant de reprendre la compétition. Extrait:

« J’ai fait des centaines de contacts avec Carol, le kiné. On a fait des choses atypiques. On a testé cette épaule dans tous les sens, tous les angles possibles, même jusqu’à l’excès. J’ai pu reprendre avec le moins d’appréhension possible. »

Il précise avoir prévenu son chirurgien en premier au moment où il a appris qu’il allait rejouer. Extrait:

« La blessure de Raphaël Lakafia n’était pas forcément prévue non plus. J’avais demandé à demander à jouer avec les Espoirs mais, en fait, il n’y a pas de match pendant deux mois à cette époque de la saison. Mon chirurgien a été le premier à l’apprendre. Il m’a dit :  »Feu ! ». Toutes les étapes avaient été validées par le club, le chirurgien. Patrice Collazo a fait les choses pour que je sois tranquille pour la reprise. »

Contrairement à sa blessure contractée en 2017, Charles Ollivon ne s’est pas senti seul lors de cette rechute. Extrait:

« Quand j’étais tout seul fin 2017, et que je n’avais de solution, c’était beaucoup plus dur. C’était un calvaire sans nom. Ça touchait au corps, bien sûr, mais à la tête aussi. Quand tous les chirurgiens ont le même discours, clair et sans appel :  »On ne peut pas vous opérer », c’est dur à encaisser quand tu rentres à la maison… Cette fois, on était très loin de tout ça. Avec des objectifs, ce n’est plus du tout pareil. »

Pour conclure, Charles Ollivon avoue penser un peu à l’équipe de France. Selon lui, rien n’est impossible. Extrait:

« Je ne suis pas là pour faire des raisonnements et prétendre à quoi que ce soit. Ensuite, il y a des étapes à franchir. Je m’entraîne comme un âne, je travaille pour récupérer mon niveau. Je n’y suis pas encore. Je prends vraiment match après match, avec de l’envie à revendre. Insensé, impossible, je me suis rendu compte que ça n’existe pas. Donc ce n’est pas impossible. »