L’arrière du Rugby Club Toulonnais, Aymeric Luc s’est confié en conférence de presse ce jeudi midi pour évoquer le match à venir contre Toulouse, programmé samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Ce-dernier a expliqué que le groupe a pu se régénérer lors de cette semaine de trêve. Extrait:

« On se régénère car on était sur un bloc d’une dizaine de matches où on enchaîne Coupe d’Europe et Top 14. On profite de cette semaine pour bien respirer et bien couper, pour avoir une envie décuplée de revenir la semaine d’après. »

Il s’attend à un match très compliqué contre le leader Toulousain. Extrait:

« On s’attend à la réception du premier du championnat qui est leader depuis le début de la saison largement. Ils gagnent la plupart de leurs matches. Ce sera une période de doublons mais on sait que Toulouse, peu importe les périodes, aligne toujours une équipe compétitive. On s’attend à un gros match avec beaucoup de jeu. Il y aura aussi un dur combat devant. »

Questionné sur la délocalisation au Stade Vélodrome de Marseille, il voit cela plutôt positivement. Extrait:

« Je pense que jouer au Vélodrome ou à Mayol, c’est pareil. C’est une opportunité pour nous que d’aller jouer dans un stade aussi beau et aussi grand. C’est quand même assez énorme comme événement de prendre part à ce genre de match. On est très heureux d’y aller et ça nous fera une expérience supplémentaire. Si ça avait été à Mayol, ça aurait aussi été un événement. Ce n’est que du plus. »

Il comprend cependant la colère de certains supporters. Extrait:

« Je peux comprendre la colère des supporters de devoir aller à Marseille. Mais Toulon est un club qui rayonne dans l’ensemble du quart Sud-Est. C’est un club qui peut ramener beaucoup de personnes à 60 kilomètres de chez lui. C’est un signal fort envoyé à l’ensemble du Top 14. Toulon est un club qui rayonne et qui ramène du monde hors de ses bases. C’est quelque chose d’impressionnant. »

Dans la foulée, il affirme que le groupe n’a pas du tout parlé du dernier match du RCT au Stade Vélodrome, à savoir la défaite contre le LOU en finale de Challenge Cup. Extrait:

« On n’a pas du tout parlé de ce mauvais souvenir au Vélodrome. C’était un match parmi tant d’autres que nous avons perdu. On l’a tous digéré, on est passé à autre chose et on ne l’a même pas évoqué. On s’est concentré sur le match à venir et pas sur les matches de la saison dernière. C’est tout. »

Concernant le classement, il précise ne pas y penser chaque jour. Extrait:

« On a le classement dans un coin de la tête mais on n’en parle pas. Ce classement veut tout et rien dire. Chaque semaine ça change. On sait que nous avons du travail à faire pour intégrer le top 6 et pour s’installer et jouer les phases finales. Donc on sait ce qu’il nous reste à faire. Mais on n’est pas là à regarder le classement chaque week-end. »

Pour conclure, Aymeric Luc a expliqué en quoi le Rugby Club Toulonnais a progressé depuis la victoire remportée sur la pelouse de Montpellier. Extrait:

« On a vu des axes de progression un peu isolés. Contre Montpellier, avant de parler de bascule ou de déclic, tout le monde a décidé de faire un match plein et consistant sur 80 minutes. C’est ce qui a fait la différence contre Montpellier. Cela n’arrive pas du jour au lendemain, il y a du travail. On a tous choisi de faire un match consistant et ça s’est vu lors de ce match. Derrière il y a eu les vacances qui ont été très bénéfiques pour se régénérer. Cette victoire a fait du bien sur le moral. Partir en vacances sur une victoire ça fait toujours du bien. On sait que c’est une victoire importante pour nous, dans la position où on était et aussi dans le contenu par rapport à ce qu’on a pu proposer les dernières semaines. C’est une victoire qui nous a rassemblée et qui nous a donné de la confiance et l’envie de travailler dans du positif.

Quand tu gagnes le week-end, le lundi c’est plaisant d’aller à l’entrainement. Mais on est aussi conscient de ce qui peut se passer le week-end d’après. Si on ne met pas les ingrédients, tu peux en prendre 30. Contre Montpellier il y a eu des lancements de jeu propres, on a joué les uns pour les autres et on n’a pas laissé le type à côté tout seul. C’était important, c’était des choses que l’on ne voyait pas avant. On est tous allés dans le même sens. On a fonctionné ensemble et derrière, il y a eu une prise de responsabilité de la ligne de trois-quarts, à commencer par la charnière et notre ouvreur qui nous ont beaucoup amené de la sérénité. On a pu avoir de bons ballons avec de la vitesse et du champ. On était branchés sur le même canal. Il y a eu de la communication positive et petit à petit on met notre jeu en place, on prend confiance et notre charnière nous a très bien mené. »