Bakkies Botha : « Le rugby français je l’aime car c’est le rugby le plus brutal ! »

Bakkies Botha : « Le rugby français je l’aime car c’est le rugby le plus brutal ! »

23 avril 2020 - 14:40

7 Commentaires

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Le deuxième ligne emblématique Sud-Africain, Bakkies Botha s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer la violence du rugby français.

Ce-dernier affirme d’ailleurs adorer le rugby français car c’est le plus violent qui est joué dans le monde.

Il précise d’ailleurs qu’il aurait rêvé de pouvoir jouer en France lors des années 80, quand la violence sur les terrains était extrême et pas vraiment sanctionnée. Extrait:

« Le rugby français, je l’aime. C’est le rugby le plus brutal qu’il m’ait été donné de disputer. Le Top 14, c’est douze mois dont six dans la boue. Et les week-ends où tu ne combats pas en championnat, tu dois te battre en Champions Cup… Il n’y a aucun répit. La semaine dernière, un ami m’a envoyé sur Whatsapp un article d’un journal gallois : le journaliste y classait de 1 à 10 les joueurs les plus violents de l’histoire. J’étais neuvième ! (rires) Devant moi, il n’y avait que Jerry Collins et des avants français des années 80 ! Eux portaient la moustache, de gros bandeaux autour des oreilles… Ils avaient toujours l’œil fermé par un cocard… Ils ne pouvaient rien voir… C’était dingue… Vous savez quoi ? J’aurais rêvé de jouer dans le championnat de France des années 80 ! C’était terrible. Si tu prenais un coup, tu devais le rendre. Aujourd’hui, les choses ont changé. On quitte le terrain pour un œil au beurre noir… » 

Bakkies Botha précise avoir adoré joué au rugby pour voir la peur de ses adversaires. Extrait:

« La sécurité des joueurs est évidemment une priorité. Mais bon… Moi, à l’époque où je jouais, j’aimais quand le contexte se durcissait. J’aimais quand le combat devenait plus sauvage. L’autre jour, lors d’un dîner de charité, un ancien coach des Springboks me disait d’ailleurs que j’étais né pour faire mal aux autres…  Sur le terrain, j’aimais voir la peur dans les yeux de mes adversaires. Je voulais que l’adversaire comprenne que s’il se mettait à la faute dans un ruck, il recevrait un traitement spécial la fois suivante. C’était mon job, après tout ! »

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7 Commentaires

  1. RAPIDO 23 avril 2020 at 15h- Répondre

    Avant de venir au RCT un journaliste lui avait demandé ce qu’il allait faire en france au RCT ….je vais tous les éclatés !!!!
    après ça les adversaires savaient qu’ils allaient manger …pas menteur le bakkies !!!

  2. onzesun 23 avril 2020 at 15h- Répondre

    C’est sûr qu’il aurait pas fait tâche à Mayol dans les années 80…

    Le genre de mec qui crée une connexion spéciale avec le public. Me souviendrai toujours de son carton jaune face à Toulouse à Mayol après une « bagarre » avec Census Johnston. Il sort avec l’arcade ouverte, en se chamaillant un peu avec son adversaire, puis il applaudit le public… Un bon souvenir https://www.youtube.com/watch?v=3Aqq4i9jFAE

  3. JerryCollinsWhatElse 23 avril 2020 at 16h- Répondre
  4. Carlo 23 avril 2020 at 17h- Répondre

    Petite deuxième ligne avec yvan roux dans les années 80…

  5. Flowrian 23 avril 2020 at 18h- Répondre

    A noter qu’Eben Etzebeth est 10 ème du classement dont parle Botha!

  6. Rahan 83 23 avril 2020 at 22h- Répondre

    Remarquablement très peu sanctionné en top14 !
    Comme quoi il savait faire le sale boulot avec intelligence.
    Un sacré guerrier mais pas que…des qualités physiques hors normes, la capacité à bien faire les choses simples (marque de fabrique des sudafs )et le sens du sacrifice pour son équipe.
    Merci pour tout bakkkies