Bastareaud: « On me traite souvent de mercenaire »

Bastareaud: « On me traite souvent de mercenaire »

19 février 2012 - 16:27

Publicité

Ému par son retour à Paris, Mathieu Bastareaud a vécu une rencontre particulière samedi contre le Stade Français. Mais le centre du RCT se réjouit surtout du nul obtenu et des vertus collectives montrées par son équipe.
Mathieu Bastareaud, qu’avez-vous ressenti samedi au moment de votre arrivée au Stade de France ?
Ça m’a fait un peu bizarre de rentrer dans le vestiaire des visiteurs, de rentrer à gauche sur le terrain. Je me pensais blindé, mais pas du tout en fait. J’ai essayé après de me mettre dans le match de suite. Mais je dois reconnaître que ce n’était pas facile.
Avez-vous des regrets après le nul obtenu contre le Stade Français ?
Sur le match, c’est 50-50. Aussi bien eux que nous, on a été beaucoup pénalisé sur le jeu au sol. On a eu une touche défaillante donc à partir de là, on n’a pas pu avoir beaucoup de ballons. C’est eux qui ont fait le jeu. Ils nous ont mis pas mal de fois en danger. En deuxième mi-temps, dès qu’on a un peu accéléré, on a vu que ça s’ouvrait. Il n’y a pas de regrets à avoir. Ramener un match nul du Stade Français, c’est quand même bien. Sur leurs deux derniers matchs au Stade de France, ils avaient mis trente points à Clermont (37-16 le 5 novembre) et au Racing (29-3 le 3 décembre). Il faut parfois se satisfaire de ce qu’on a.
Vous avez eu le mérite de ne jamais lâcher et d’arracher l’égalisation dans les dernières secondes…
On me traite souvent de mercenaire, c’est le mot que j’entends souvent dans les tribunes. Mais on a montré aujourd’hui qu’on avait du cœur et qu’on avait un collectif. Je suis assez content sur ce point-là. Beaucoup de joueurs n’avaient jamais joué au Stade de France et on ne s’est pas laissé envahir par l’émotion de jouer dans un stade comme ça. Jouer devant 80 000 personnes, même si tu l’as fait deux ou trois fois, c’est quelque chose.

Ému par son retour à Paris, Mathieu Bastareaud a vécu une rencontre particulière samedi contre le Stade Français. Mais le centre du RCT se réjouit surtout du nul obtenu et des vertus collectives montrées par son équipe.

Mathieu Bastareaud, qu’avez-vous ressenti samedi au moment de votre arrivée au Stade de France ?

Ça m’a fait un peu bizarre de rentrer dans le vestiaire des visiteurs, de rentrer à gauche sur le terrain. Je me pensais blindé, mais pas du tout en fait. J’ai essayé après de me mettre dans le match de suite. Mais je dois reconnaître que ce n’était pas facile.

Avez-vous des regrets après le nul obtenu contre le Stade Français ?

Sur le match, c’est 50-50. Aussi bien eux que nous, on a été beaucoup pénalisé sur le jeu au sol. On a eu une touche défaillante donc à partir de là, on n’a pas pu avoir beaucoup de ballons. C’est eux qui ont fait le jeu. Ils nous ont mis pas mal de fois en danger. En deuxième mi-temps, dès qu’on a un peu accéléré, on a vu que ça s’ouvrait. Il n’y a pas de regrets à avoir. Ramener un match nul du Stade Français, c’est quand même bien. Sur leurs deux derniers matchs au Stade de France, ils avaient mis trente points à Clermont (37-16 le 5 novembre) et au Racing (29-3 le 3 décembre). Il faut parfois se satisfaire de ce qu’on a.

Vous avez eu le mérite de ne jamais lâcher et d’arracher l’égalisation dans les dernières secondes…

On me traite souvent de mercenaire, c’est le mot que j’entends souvent dans les tribunes. Mais on a montré aujourd’hui qu’on avait du cœur et qu’on avait un collectif. Je suis assez content sur ce point-là. Beaucoup de joueurs n’avaient jamais joué au Stade de France et on ne s’est pas laissé envahir par l’émotion de jouer dans un stade comme ça. Jouer devant 80 000 personnes, même si tu l’as fait deux ou trois fois, c’est quelque chose.

Source: rugby365.fr

Publicité