L’émotion de Bastareaud au Stade de France

L’émotion de Bastareaud au Stade de France

19 février 2012 - 16:22

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Son retour en Île-de-France, il l’appréhendait sans se douter que l’émotion l’étreindrait à ce point.
Dans la semaine, il s’était carapaçonné en estimant que ce n’était finalement qu’un match de rugby comme les autres et qu’il ne connaissait plus guère de joueurs de l’effectif actuel. Sauf que du passé, on ne peut faire table rase… Alors, quand la silhouette imposante du Stade de France a rempli le regard de Mathieu, la machine émotionnelle s’est mise en route. « Quand je suis entré dans les vestiaires visiteurs, à gauche, puis sur la pelouse pour l’échauffement, cela m’a fait bizarre. Je ne vais pas vous mentir. Je pensais m’être blindé, mais j’ai eu une boule au ventre. J’ai essayé de me mettre de suite dans le match mais ce n’était pas facile. J’ai rapidement dû me reconcentrer », raconte-t-il entre retenue et francs sourires.
« On va savourer »
Quatre ans de Stade Français au compteur, cela marque forcément un homme. Sur le terrain, « Basta » n’a pas laissé transparaître sa fébrilité. Solide en défense et auteur de quelques déboulés dévastateurs, le trois-quarts centre a évolué au niveau qui est le sien depuis deux mois maintenant. Avec mention bien. Après 80 minutes crispantes et un finish à vous réveiller en sursaut une marmotte en hibernation, Mathieu Bastareaud pouvait apprécier la performance de son équipe. « En début de partie, le match était fermé. Les deux équipes se craignaient beaucoup et il y avait de l’appréhension des deux côtés. Maintenant, je n’ai pas de regret. Faire un match nul à l’extérieur et au Stade de France, cela vaut une victoire. On va savourer en espérant y revenir dans quatre mois car désormais, on est bien parti pour jouer un quart de finale à la maison. »
Au Parc pour le foot
Au-delà de ce résultat positif, le Francilien s’est dit content pour tous ses partenaires qui découvraient le Stade de France. En a-t-il profité pour servir de guide ? «Il n’y a pas besoin de parler, tranche-t-il. Cela se découvre en étant dans sa bulle et ça s’apprécie car personne n’est jamais certain d’y revenir. » Après avoir fait vibrer la plus grande enceinte sportive du pays, Mathieu Bastareaud se rend ce soir dans son illustre cadette, le Parc des Princes. Au programme, le choc de Ligue 1, entre le PSG leader et son dauphin, Montpellier. Un dirigeant du club de la capitale lui a trouvé un billet. « Je ne vais pas aller en tribune d’Auteuil ou déguisé en supporter !, rigole le natif de Créteil. Non, je vais y aller tranquille pour voir un bon match. » Mathieu esquisse un sourire avant de vite filer sous la douche. D’autres réjouissances l’attendent. Celles de profiter de la famille et des amis qu’il a côtoyés quotidiennement jusque-là. Des petits plaisirs rares et intenses offerts à ceux qui ont choisi de faire la valise.

Son retour en Île-de-France, il l’appréhendait sans se douter que l’émotion l’étreindrait à ce point.

Dans la semaine, il s’était carapaçonné en estimant que ce n’était finalement qu’un match de rugby comme les autres et qu’il ne connaissait plus guère de joueurs de l’effectif actuel. Sauf que du passé, on ne peut faire table rase… Alors, quand la silhouette imposante du Stade de France a rempli le regard de Mathieu, la machine émotionnelle s’est mise en route. « Quand je suis entré dans les vestiaires visiteurs, à gauche, puis sur la pelouse pour l’échauffement, cela m’a fait bizarre. Je ne vais pas vous mentir. Je pensais m’être blindé, mais j’ai eu une boule au ventre. J’ai essayé de me mettre de suite dans le match mais ce n’était pas facile. J’ai rapidement dû me reconcentrer », raconte-t-il entre retenue et francs sourires.

« On va savourer »

Quatre ans de Stade Français au compteur, cela marque forcément un homme. Sur le terrain, « Basta » n’a pas laissé transparaître sa fébrilité. Solide en défense et auteur de quelques déboulés dévastateurs, le trois-quarts centre a évolué au niveau qui est le sien depuis deux mois maintenant. Avec mention bien. Après 80 minutes crispantes et un finish à vous réveiller en sursaut une marmotte en hibernation, Mathieu Bastareaud pouvait apprécier la performance de son équipe. « En début de partie, le match était fermé. Les deux équipes se craignaient beaucoup et il y avait de l’appréhension des deux côtés. Maintenant, je n’ai pas de regret. Faire un match nul à l’extérieur et au Stade de France, cela vaut une victoire. On va savourer en espérant y revenir dans quatre mois car désormais, on est bien parti pour jouer un quart de finale à la maison. »

Au Parc pour le foot

Au-delà de ce résultat positif, le Francilien s’est dit content pour tous ses partenaires qui découvraient le Stade de France. En a-t-il profité pour servir de guide ? «Il n’y a pas besoin de parler, tranche-t-il. Cela se découvre en étant dans sa bulle et ça s’apprécie car personne n’est jamais certain d’y revenir. » Après avoir fait vibrer la plus grande enceinte sportive du pays, Mathieu Bastareaud se rend ce soir dans son illustre cadette, le Parc des Princes. Au programme, le choc de Ligue 1, entre le PSG leader et son dauphin, Montpellier. Un dirigeant du club de la capitale lui a trouvé un billet. « Je ne vais pas aller en tribune d’Auteuil ou déguisé en supporter !, rigole le natif de Créteil. Non, je vais y aller tranquille pour voir un bon match. » Mathieu esquisse un sourire avant de vite filer sous la douche. D’autres réjouissances l’attendent. Celles de profiter de la famille et des amis qu’il a côtoyés quotidiennement jusque-là. Des petits plaisirs rares et intenses offerts à ceux qui ont choisi de faire la valise.

Source: varmatin.com

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  1. starlette 19 février 2012 at 20h

    mathieu,on t'aimait quand tu jouais au sf sauf quand c"était contre nous.et maintenant on t'as adopté comme laporte.lâche toi dans les matchs

  2. Bony83 20 février 2012 at 10h

    " Les mots manquent aux émotions." (Victor Hugo)

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