Bernard Laporte a mis davantage d’agressivité dans son discours d’avant match
Bernard Laporte a mis davantage d’agressivité dans son discours d’avant match
Le mardi 7 juin 2016 à 14:49 par David Demri
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Dans Direct Laporte, lundi sur RMC, l’entraîneur de Toulon a raconté ses adieux au public de Mayol après la victoire du RCT face à l’UBB et sa qualification pour les demi-finales du Top 14. Une soirée riche en émotions pour le membre de la Dream Team.
L’histoire d’amour entre le public toulonnais et Bernard Laporte n’est pas tout à fait terminée. Mais dimanche, le manager de Toulon, très ému, a fait ses adieux au stade Mayol, son ticket pour les demi-finales du Top 14 en poche après une éclatante victoire face à l’UBB (44-3). Dans Direct Laporte sur RMC, le héros de la soirée est revenu sur ce match pas comme les autres.
« Durant toute la semaine, j’ai croisé mes potes. A chaque fois que je croisais quelqu’un, il me disait : « Ça va être émouvant dimanche ». Mais quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Je savais que c’était ma dernière (à Mayol). Ils me répondaient : « On ne peut pas te le dire ». Je me suis fait tous les films. Sauf qu’il y en avait un qu’il fallait bien faire, il fallait gagner le match et avec le point de bonus si on voulait espérer être en demi-finales.
Il fallait aussi que Montpellier ne gagne pas au Racing (40-25). Je n’étais focalisé que là-dessus. Imagine qu’on perde ! Il n’y a pas de fête. Moi, je rentre au vestiaire et je ne veux voir personne ! J’étais donc un peu inquiet, plus tendu que d’habitude. Dans mon discours d’avant-match, j’ai mis plus d’agressivité que d’habitude. Les joueurs l’ont ressenti. Mais je n’ai jamais parlé de moi ou d’une éventuelle fête. Je leur ai dit qu’il fallait qu’on redevienne une machine. Heureusement, ça s’est bien passé. Bravo aux joueurs. »
« Ça me gênait »
Pour Bernard Laporte, l’avant-match a aussi été marqué par son arrivée au stade Mayol, où il a été acclamé par les fans varois. « En descendant du bus, je voyais que les joueurs ne descendaient pas, que personne ne bougeait, que Mourad (Boudjellal) me laissait passer. Ils m’ont laissé partir tout seul. Il y avait beaucoup de monde, il y avait même des gens au-dessus des grilles. Mais j’ai horreur qu’on se focalise sur moi. Moi, je ne joue pas, je le dis souvent. Ça me gênait. Mais merci au président Mourad Boudjellal. Quand on a une telle sortie en tant qu’entraîneur… Ça restera gravé à vie dans ma mémoire. »
Source: rmcsport.com
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2 Commentaires
Et toi dans la mémoire des toulonnais !!!
C’est ça que j’aime entendre: Toulon est une machine ! un rouleau compresseur !
Merci pour tout Bernie ! Tu es un sacré meneur d’hommes !