Bernard Laporte: « En cinq mois on a perdu Wilkinson, Giteau et Michalak »
Bernard Laporte: « En cinq mois on a perdu Wilkinson, Giteau et Michalak »
Le lundi 3 novembre 2014 à 11:46 par David Demri
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En conférence de presse, le manager Toulonnais Bernard Laporte est revenu sur la victoire de ses joueurs contre Grenoble, sur le score de 61 à 28 ce dimanche.
Il explique être plutôt satisfait de cette victoire. Il est conscient que la chaleur et la fatigue ont été les facteurs qui ont favorisé le grand nombre d’essais en seconde période. Extrait:
« Oui… c’est un match abouti oui. Avec une bonne mi-temps et surtout de la chaleur. A la mi-temps on avait dit qu’il allait y avoir des espaces car jouer à 13 c’est contraignant pour eux et la chaleur, c’est la même pour tout le monde. Je leur disais qu’il allait y a voir de plus en plus d’espaces, et même chez nous. Avec la chaleur on se déplaçait moins, on sentait une certaine fatigue, d’où le nombre incalculable d’essais en seconde mi-temps. »
Juste avant la mi-temps, Grenoble a marqué un essai suite à un coup de pied approximatif donné par le nouvel ouvreur Toulonnais Nicolas Sanchez. L’entraîneur Varois avoue avoir été en colère contre ce coup de pied mal dosé, qui retombe en plein milieu du terrain. Il revient sur cette action. Extrait:
« Quand tu as une bonne conquête comme la notre, ne pas réussir à sortir de notre camps c’est quand même… après, on avait la problématique de Nicolas Sanchez qui est avec nous que depuis quatre semaines. Ce n’est pas facile, surtout à un poste où il faut prendre beaucoup de responsabilités. En cinq mois on a perdu Wilkinson, Giteau et Michalak. Donc il faut réussir à les remplacer. Là, tu lances le mec dans la fourmilière en quatre semaine et démerde toi. Ce n’est pas un poste de trois-quarts aile ou de pilier, où c’est plus basique. Non, là il faut organiser le jeu, il faut prendre les bonnes décisions. Et là, ce jeu au pied ne s’imposait pas, c’est ce que je lui ai dit. On mène, il pouvait dégager au fond et c’était bon. J’étais un peu en colère, mais ça m’est vite passé. »
Par ailleurs, Bernard Laporte tient à souligner l’envie des deux équipes de procurer du jeu. Il félicite Grenoble qui n’a pas fermé le jeu, bien au contraire. Extrait:
« Il y avait de part et d’autres l’envie de mettre du rythme, de déplacer le jeu. La preuve, ils ont joué les coups francs à la main, des pénalités à la main, ils ont contre-attaqué et n’ont pas fermé le jeu. C’est tout à leur honneur. Mais quand tu joues beaucoup, il faut de temps en temps ralentir sinon t’explose. Ça aurait pu nous arriver aussi. »
Pour conclure, il explique ne pas être bien satisfait de la première mi-temps réalisée par son équipe. Extrait:
« Autant je ne suis pas content de la première mi-temps, mais malgré cela on ne s’affole pas. On a décidé de jouer d’une certaine façon et on essaye d’y arriver. Il y a un certain sens à ce que l’on fait, qui fait qu’au bout d’un moment il faut qu’ils soient vigilants en face. On n’est pas un rouleau compresseur, mais on y reste sur notre schéma de jeu. Si ça passe une ou deux fois, après ça peut faire cher. Mais la première mi-temps n’est pas très bien gérée de notre part. »
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