En conférence de presse d’avant match, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué la rencontre importante à venir contre les Scarlets de Llanelli, à l’occasion de la 6ème journée Européenne.

L’entraîneur du RCT s’attend à un match très disputé au Pays-de-Galles. Extrait:

« On les a vu au match aller et à la vidéo, c’est une équipe qui joue beaucoup comme beaucoup d’équipes maintenant. On a connu Glasgow la saison dernière puisque ça avait été la même chose lorsqu’on y a été. C’est une équipe qui joue énormément à l’image des provinces du championnat celtique. L’important sera de bien jouer, de contre-attaquer les ballons qui sont bons à jouer et d’occuper le terrain sur les ballons qui ne le sont pas. On ne va rien inventer sur ce match. La différence est qu’on a besoin simplement de gagner. Ça nous enlève une épine du pied car quand il faut marquer quatre essais, ce n’est jamais facile. Ça pourrait changer la donne sur le fait de jouer les pénalités à la main. On n’a pas cette contrainte, on a la contrainte de gagner le match. »

Par ailleurs, Bernard Laporte avoue être très content des performances de ses avants depuis quelques matches. Extrait:

« Gardons le même état d’esprit, gardons la même volonté. On a des avants qui se déplacent bien et fort depuis trois matches. C’est certainement pour cela aussi que l’on a sorti trois bons matches. C’est tellement évident… le rugby c’est d’abord un sport athlétique avant d’être un sport d’organisation. Quand on voit les statistiques de nos avants… même si je n’ai pas vu le match, je peux penser que c’est un bon match. »

Pour conclure, il explique que ce match ne sera pas une partie de plaisir. Même si les Scarlets sont éliminés, ils feront tout pour faire tomber le champion d’Europe. Extrait:

« Ce n’est jamais une partie de plaisir. On a quelque chose à jouer et eux n’ont pas grand chose à jouer, enfin, ils n’ont rien à jouer. Mais personne ne s’enlève, on le voit sur les autres rencontres. Montpellier ne s’enlèvera pas contre Toulouse. Ce sont des choses sur lesquelles on ne parle même pas. On ne parle pas des autres, on a tellement de choses à dire sur nous, que les autres on les aborde moins. Mais on sait toujours qu’ils sont là et bons. On part du principe que l’adversaire est toujours bon, sans quoi il ne serait pas là. »