Dans les colonnes du Midi Olympique, le manager Toulonnais Bernard Laporte s’est confié à propos du recours devant le CNOSF.

Pour l’heure, l’entraîneur Varois ne sait pas encore s’il se rendra à Paris pour assister à la réunion programmée ce jeudi 3 avril. En effet, il tient à rappeler que le RCT doit jouer un quart de finale contre le Leinster dimanche après-midi.

Questionné sur son envie de prendre la tête de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte affirme ne pas vouloir répondre à la question car pour le moment car il souhaite se concentrer pleinement sur le RCT. Extrait:

Comment avez-vous pris la levée temporaire de la sanction infligée par la commission d’appel ?

Autant je respecte la sanction, même si j’ai l’impression qu’ils se sont faits plaisir en mettant trois matchs de plus, et je le conteste, autant je ne comprends pas pourquoi on cherche à m’empêcher de parler, de communiquer. C’est aberrant. Je trouve cela très pervers. C’est incroyable quand même mais bon c’est comme cela…

Allez-vous monter cette semaine à Paris, plaider votre cause devant le CNOSF ?

Je crois que cela va être compliqué. La réunion est prévue jeudi et il y a un quart de finale de H Cup à préparer. 

Est-ce pour cette raison qu’on vous prête, à tort ou à raison, l’envie de vous présenter à la présidence de la FFR en 2016 ? Qu’en est-il ?

Il y a un temps pour chaque chose. Aujourd’hui, je suis concentré sur le quart de finale et la venue de Leinster à Mayol dimanche prochain. Après j’ai envie d’y aller, j’y réfléchis, mais ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas une démocratie et que, dans l’état actuel,
je n’aurai aucune chance de gagner. Toutefois, je vais vous faire une confidence, j’y pense chaque matin en me rasant (sourire).

Selon vous, faut-il construire le grand stade de la FFR ?

Je ne veux pas parler de ces dossiers. Pour le moment je suis concentré sur ma mission à Toulon. Mais il est sûr que cela n’a ni queue ni tête de défendre un tel dossier…