Dès la fin de la demi-finale de Challenge Cup opposant le Rugby Club Toulonnais à Leicester, l’EPCR a communiqué le lieu où se jouera la finale de la compétition Européenne : au Stade Maurice-David d’Aix-en-Provence.

Dès cette annonce, de nombreux supporters Varois ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux.

Ces-derniers ne comprennent pas pourquoi cette finale ne se joue pas à Mayol étant donné que l’EPCR avait – un temps – songé à organiser cette finale dans l’enceinte du RCT.

Aussi, les supporters Toulonnais pestent contre la décision d’organiser cette finale à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, un département actuellement en zone rouge et où la jauge partielle est limitée à 1 000 supporters maximum.

Interrogé ce mercredi par RMC Sport, le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître a réagi à cette polémique.

Lui non plus ne comprend pas le choix de l’EPCR, même s’il avoue que la société organisatrice des compétitions Européennes n’a jamais officiellement annoncé que la finale allait se jouer à Mayol en cas de qualification du RCT. Extrait:

« La joie de la qualification est un peu ternie par la désignation du lieu de la finale. C’est une déception dans a mesure où l’EPCR avait laissé entendre, sans le déclarer officiellement mais avec des allusions très nettes de son directeur général, sur le fait que le club, ayant réussi le meilleur parcours, pouvait jouer à domicile en finale. Cela avait été relayé par les médias qui ont donné une amplification à ces suggestions. L’EPCR l’a démenti dans un communiqué hier en disant que le match devait lieu se jouer sur terrain relativement neutre. »

Mais comme les supporters du RCT, Bernard Lemaître ne comprend pas pourquoi cette finale va se jouer à Aix-en-Provence, une zone où la situation sanitaire est actuellement mauvaise.

Il n’accepte pas que seulement 1 000 supporters puissent assister à cette rencontre quand il y a la possibilité d’organiser cette finale dans un lieu où 5 000 supporters pourraient être accueillis. Extrait:

« Aix-en-Provence et Toulon, c’est à peu près la même chose. La seule différence, c’est que Aix-en-Provence se trouve dans une zone rouge vif et que la jauge est à 1000 spectateurs, voire une grande probabilité de huis-clos compte tenu de l’évolution de la pandémie. Et l’EPCR accepte très volontiers que ça soit à huis clos. Ils disent que ça fait partie de leurs options. Moi, j’accepte mal cette option. Quand on a la possibilité de réunir 5000 personnes, ça ne sonne pas aussi creux qu’avec zéro… »

Pour conclure, Bernard Lemaître affirme avoir échangé avec le directeur général de l’EPCR, Vincent Gaillard. Le patron du RCT est en colère que l’EPCR prive les supporters du RCT d’une telle rencontre. Extrait:

« J’ai échangé avec Vincent Gaillard dès l’annonce de la décision. J’ai regretté que la décision ait été prise de manière unilatérale, il m’a indiqué que ce n’était pas unilatéral après en avoir discuté avec la Ligue, où je n’ai pas les mêmes échos. Au-delà de ça, ce qui est très grave, c’est que les clubs de supporters et les abonnés ne pourront pas assister au match. »