L’ancien président du Stade-Toulousain, René Bouscatel a été choisi par les dirigeants actuels de Béziers pour reprendre le club Héraultais et mettre en place un projet ambitieux.

Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de ce vendredi, celui qui devrait devenir le nouveau président de Béziers dans les jours à venir a fait un point sur la situation financière du club.

Selon lui, Béziers n’est pas en cessation de paiement comme certains veulent le faire croire. Il estime que la santé financière du club n’est pas dramatique. Extrait:

« Le club n’est pas en situation de cessation de paiements comme certains le disent. Béziers est dans la moyenne des déficits d’exploitation. Il a contracté un prêt lors de la crise (PGE), tant d’autres l’ont fait. Ce n’est pas la peine de noircir le tableau. Un plan de trésorerie est mis en place, il faudra le suivre. Croyez-moi, la situation est bien moins mauvaise qu’à Toulouse, quand j’avais repris le club il y a trente ans. »

Il se dit très emballé par ce projet en Pro D2. Il explique retrouver la fraîcheur qui faisait le charme du rugby et qui aurait disparu en Top 14. Extrait:

« J’ai l’impression de retrouver en Pro D2 la fraîcheur qui faisait le charme du rugby et qui avait disparu depuis quelques années en Top 14. Cette ambiance, le plaisir de la rencontre et la simplicité me manquaient. »

Pour conclure, René Bouscatel indique avoir reçu des menaces et des messages inacceptables après que les dirigeants de l’ASBH aient décidé de retenir son projet plutôt que celui mené par Christophe Dominici.

Cependant, l’ancien président du Stade-Toulousain refuse d’en dire davantage. Extrait:

« J’en ai marre de la manipulation et des méthodes de certains, qui sont prêts à tout pour s’emparer du club. Certaines menaces, certains messages que je reçois sont inacceptables. Ils témoignent d’une drôle de fébrilité. Je n’en dirai pas plus. »