Brive, c’est bonus (L’equipe.fr)
Brive, c’est bonus (L’equipe.fr)
Le dimanche 5 septembre 2010 à 19:51 par David Demri
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Les Varois ont fini par craquer après une heure passée à 14 contre 15. De plus, les lignes arrières du CAB ont montré toute leur vélocité, leur créativité en seconde période. Les Corréziens ont mis du temps à trouver la carburation mais prennent le bonus.
Sans se chercher d’excuses, Sébastien Bruno livrait une analyse assez juste du match perdu face à Brive (27-9). «Nous pensions qu’il y avait un coup à jouer, malheureusement nous avons craqué en deuxième mi-temps. Nous savions que ce serait très dur au bout de cinq minutes.» Pourquoi au bout de cinq minutes ? Parce qu’à partir de ce moment là, Toulon allait jouer à quatorze après l’expulsion de Kefu pour une vilaine cravate sur Alexis Palisson.
Pourtant, les Brivistes ont semblé décontenancés par cet avantage inespéré. Voulant trop en faire, trop profiter de leur supériorité, ils s’emmêlaient les pinceaux et ressemblaient presque à des petits garçons surpris d’être là. A tel points qu’ils ne profitaient absolument pas du réorganisement obligé des Toulonnais et perdaient même Ribes dix minutes après que celui-ci ait enchaîné quatre fautes. A la pause, rien ne semblait se décider et le coup envisagé par les coéquipiers de Sébastien Bruno semblait plus que possible.
Mais la débauche d’énergie des Toulonnais allait finir par se payer. Fabrice Estébanez montrait régulièrement la voie et Alexis Palisson, intenable, trouait régulièrement la défense adverse. Mais l’arrière s’isolait un peu trop souvent et le RCT pouvait rester au contact. Jusqu’au premier essai coujou par Vosloo qui allait libérer définitivement le CAB. Les trois-quarts corréziens se mettaient alors en mouvement et donnaient le tournis à la défense adverse. Azoulai et Palisson inscrivaient les deux essais supplémentaires, synonymes de bonus offensif. Jusqu’à présent, Toulon avait été fort loin de Mayol. Dorénavant, tout est à refaire. Pour Brive, au contraire, tout commence.
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