Samedi, Mayol a souri. Leur large victoire sur le Stade Français samedi (34-8) a rassuré les Toulonnais à domicile, eux qui y avaient enregistré un faux pas et un zéro pointé offensif contre Clermont, lors de la deuxième journée (0-17). «Ça a été difficile, concède Sébastien Bruno sur le site officiel du RCT, mais nous avons su réagir avec deux bons résultats à l’extérieur (nul à Bayonne, victoire à Bordeaux) […] Contre le Stade Français, nous avons pu montrer ce que nous avions travaillé depuis le début de la saison». Dans un premier temps, le talonneur n’a pas abordé pas les remous extérieurs (l’annonce du départ de Philippe Saint-André et l’arrivée de Bernard Laporte au poste de manageur), évoquant seulement «les nouveaux joueurs à intégrer lors de l’intersaison», et le temps nécessaire pour mettre «[leur] rugby en place».

«L’habitude des changements»

Toujours sur le site de Toulon, Sébastien Bruno n’aborde ce sujet que lorsque la question lui est posée. A propos de la valse des hommes du front, le joueur de 36 ans se veut rassurant. «Nous avons beaucoup de joueurs d’expérience qui ont l’habitude de ces changements […], rappelle le talonneur. Il est certain que nous avions créé des affinités avec Philippe (Saint-André). Nous allons désormais en créer de nouvelles avec Bernard (Laporte). Il va falloir assimiler son système de jeu. En tout cas, ces premières semaines avec Bernard ont été très positives. On a pu s’en rendre compte dès samedi où nous avons déjà réussi à appliquer les quelques points que nous avions travaillés. Bernard nous amène son enthousiasme. Il vit le truc à fond, et nous ça nous amène de la fraîcheur».

Pour la sixième journée vendredi, Toulon se déplacera au stade Yves du Manoir pour affronter un Montpellier en grande difficulté et toujours à la recherche d’un premier succès cette saison. Pourtant, Sébastien Bruno continue à penser que le dernier finaliste du Top 14 reste «une des meilleures équipes du championnat». Tout en affirmant «préparer ce match pour le gagner» : «On commence à connaître les ingrédients à mettre pour gagner les matches à l’extérieur. Nous sommes très difficiles à jouer à l’extérieur». L’an dernier à domicile, le MHR l’avait largement emporté (27-3).

Source l’équipe.fr