Bryan Habana: « C’est une belle expérience que je vis à Toulon »
Bryan Habana: « C’est une belle expérience que je vis à Toulon »
Le mardi 20 mai 2014 à 11:19 par David Demri
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« On est à 160 minutes d’écrire l’Histoire », a affirmé lundi l’ailier sud-africain de Toulon Bryan Habana, en quête d’un doublé inédit lors des deux finales que doit disputer le club varois, en Coupe d’Europe samedi puis en Top 14 la semaine suivante.
Quelle est votre réaction à la nouvelle qui vient de tomber de la retraite de Jonny Wilkinson ?
Bryan HABANA: Tout le monde était dans l’expectative pour savoir ce qu’allait être son avenir. Avoir l’occasion de jouer avec lui, c’est vraiment un grand honneur, un privilège. Ce qu’il a apporté au jeu n’a pas de prix. C’est un des joueurs les plus les professionnels qui soit, si ce n’est le plus professionnel, en plus d’être un des plus humbles. C’est un joueur fantastique. En tant que joueur, on peut faire des deux dernières semaines de sa carrière de joueur quelque chose de vraiment particulier. Après tout ce qu’il a traversé, tout ce qu’il a réalisé, il mérite une belle sortie.
Quel souvenir garderez-vous de lui ?
B.H: Jonny est un des plus modestes, il ne va pas aimer qu’on parle de lui ces prochaines semaines. Mon souvenir, c’est tout simplement d’avoir joué avec lui, de l’avoir côtoyé avec sa façon de travailler, son humilité, de voir ce qu’il a apporté à l’équipe, comment il se sacrifie… C’est quelqu’un d’exceptionnel. Après, je lui demanderai peut-être un maillot signé parce que moi aussi, je suis fan (sourire).
Après la demi-finale de Top 14 contre le Racing-Métro, vous avez l’air moins fatigué qu’après la demi-finale de Coupe d’Europe face au Munster…
B.H: Ça a été deux matches difficiles. Contre le Racing, ça a été un match haché. On a perdu des touches, on n’a pas eu trop de ballons derrière… Je me sens très bien. J’ai été blessé pendant quatre mois, j’ai travaillé et c’est bien de finir la saison en forme. J’ai dit en arrivant que je voulais contribuer au succès de l’équipe. On sera fatigué après le coup de sifflet final (de la finale du Top 14 contre Castres le 31 mai) à Paris. Fatigués ou non, on est tous prêts à tout donner dans les 160 minutes qu’il nous reste à jouer.
Avez-vous conscience que vous pouvez écrire une page d’histoire du rugby à Toulon, en France et en Europe lors de ces 160 dernières minutes ?
B.H: C’est une belle expérience que je vis à Toulon, c’est vraiment une approche du rugby très différente: c’est un gros combat devant, il faut être très bon tactiquement, le jeu au pied compte plus… On a bataillé tout la saison pour s’offrir cette occasion. On est à 160 minutes d’écrire l’histoire. Il faut être préparé mentalement, savoir où on veut aller, être prêt à se sacrifier. On a des joueurs expérimentés, des leaders comme Jonny (Wilkinson) ou Matt (Giteau), pour nous guider. Peu importe d’où on vient, ce qu’on a gagné auparavant, on joue pour Toulon pour créer l’histoire. C’est notre moteur.
Source: rugbyrama.fr
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:-* 😉 Merci Jonny. Merci Bryan. Pour l’exemple que vous donnez et la mentalité dont vous témoignez chaque jour… C’est pour des mecs comme vous que j’adore défendre le Rugby en général. Et le RCT en particulier. Déjà quand il est en difficulté. Alors imaginez quand il est en finale de Top 14 et de H-Cup, avec une meute de clébards enragés aux fesses… J’aime aussi faire la part des choses. Mais que d’efforts pour clore le bec de tous ces jaloux, nuisibles et contrits de la « famille Rugby ». Et ce malgré des résultats magnifiques, il en reste encore un paquet ramenant leur science et leur fiel en pleine lumière médiatique ou dans les salons feutrés liguéens… Mais pas assez pour décourager mes amis rugbymen, blogueurs profanes ou fondus d’Ovalie. Pour enfin parler du RCT comme d’un vrai grand club et non plus comme d’une association « d’estrangers » – presque malfaiteurs – ou de fatigués de la vie venus s’enrichir au soleil. Dirigée de surcroît par un fou furieux iconoclaste !..
Hé,les blaireaux malfaisants, juste un truc !… Parler d’étrangers à Toulon est une faute de compréhension historique et sociologique de la nature même de la ville. Voir une faute tout court et rédibitoire. Depuis le XVème siècle, Toulon est un port de guerre et a été un bagne. C’est dire si la population est bigarrée… D’habitude, on vient à Toulon par obligation, villégiature ou par curiosité (croyez-moi !). Et on n’en part plus, par corps ou par esprit… Les marins et voyageurs apportent une vision large du monde. Voir déambuler des iliens ou des Aussies en ville est banal. Tana Umaga ne choquaient personne, Quai Cronstadt. Et allez dire – si vous êtes sévèrement burné (ce dont je doute) ou inconscient (plus sûrement)et à plus de 10 mètres, svp – que Delon Armitage ou Danie Rossouw ne cadrent pas dans le paysage !…
Donc, bande d’ignares rugbycides, anti Ercétiens basiques et opportunistes de tous poils, un professionnel n’est pas un mercenaire avide de « fric », joueur comme dirigeant. Et à Toulon moins qu’ailleurs. Regardez les dernières interviews de Jonny Wilkinson ou Steffon Armitage, qui ne veulent plus quitter la région. Et voir les « Overseas » se bousculer pour « humer la substantifique moelle du Rugby » … Juan, Ali, Drew, Bryan, deux mots ?… Qui se lève de Toulon, se lève la raison. Alors, c’est vrai que son côté cosmopolite, son fort accent anglo-saxon teinté d’anchoïade et de Pierrefeu, Toulon peut susciter la critique mais que ceux qui, aujourd’hui, n’ont pas suivi son exemple lui jette le premier galet !…
Les détracteurs du RCT et d’un Président, certes facétieux et provocateur mais visionnaire et ambitieux, feraient bien de la mettre en sourdine et reconnaître que sur le terrain, les joueurs au « Muguet » – solidaires en diable – dégagent une âme, une énorme envie de jouer, de souffrir et de gagner ensemble. Il suffit de voir l’amour pour ses couleurs que manifeste un Botha mettant la tête où je ne mettrais pas un doigt… Et qui peut oser dire qu’un Giteau ne donne pas le maximum pour le « Rouge et Noir » ?… Que les joueurs d’Océanie ne mettent pas tout leur talent au service du collectif ?… Et les minots du cru ? Kéké, Bruni & C°…
Ce mauvais procès me rappelle celui fait, à l’époque, au Stade Français de Max Guazzini et Bernard Laporte – déjà – lors de leurs premiers sacres. La fidélité des joueurs au club, leur hargne, leur singularité et leur palmarès (cinq titres de Champions de France en dix saisons !) avaient finalement eu raison des médisances et des diatribes. Le Stade Français récoltant alors le respect qu’il méritait. Même si pour ce club aussi, les temps ont changé.
C’est donc tout le mal que je souhaite au RCT. Pour la passion qu’il suscite chez les fans. L’engouement (et la billetterie..) qu’il provoque partout où il passe. Et pour la rage qu’il met à rester en vie. Alors, avec ces finales en vue et pour l’énergie déployée par tous, que l’histoire bégaie et engendre pendant longtemps de nouvelles joies et d’occasions de faire la fête… En avant toute pour la H-Cup et si le Brennus passe par là… Eh bé, chiche, les gars !!… :-* 😉 :yes:
Allez Toulon.
« Se réunir est un début. Rester ensemble est un progrès. Travailler de concert est la réussite. »
Henry Ford
@STEPHANE :-* : :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap:
:-* :yes: [email protected] verdissons..et d’autres sans doute le feront..mais il semblerait que les trolls nauséabonds aient déserté quelque peu blogs et forums depuis quelques temps..leurs vomissements sur notre Président..staf et même qqs joueurs leur sont retombés sur leurs godasses…les critiques infondées empreintes de haine et d’insultes n’ont plus lieu d’être..et te dis pas..si on devait en conclure avec une double quête du Graal..on leurs aurait cloués le bec définitivement..et les hyènes hurlantes en seront devenues des…hyènes silencieuses..parce qu’il y en aura toujours quelques unes :reallypissed: :reallypissed: …épicétou..ALLEZ TOULON…
Malgré tout je pense que ces « troll vautours » se terrent dans leur trou, dans l’ombre, attendant le faux-pas en finale pour nous vomir encore et encore leur fiel et expliquer leur dégoût pour la race RCTienne.
Ils espèrent et supplient pour que nous ne fassions pas le doublé, pensant que nous auront encore plus le « teston » que d’habitude.
Qu’est ce que je voudrais les décevoir!!!