Bryan Habana était dévasté après la défaite des Springboks contre le Japon

Bryan Habana était dévasté après la défaite des Springboks contre le Japon

7 octobre 2015 - 15:35

2 Commentaires

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5054071Bryan Habana totalise douze essais en Coupe du monde, dont deux cette année. Il peut espérer rattraper le recordman néo-zélandais (15 essais).

Lundi, l’ailier vedette des Springboks (32 ans) était aux côtés de son entraîneur Heyneke Meyer, au moment de l’annonce de la composition de l’équipe qui affrontera les États-Unis. Une présence significative. Habana fait désormais figure de joueur cadre. Il nous parle de sa troisième Coupe du monde.

« Après la défaite contre le Japon (32-34), vous continuiez à penser au titre de champion du monde ?
On y pensait en arrivant en Angleterre, et on y croit toujours. La défaite contre le Japon a été terrible, et plus que vous ne le pensez. Nous étions dévastés. Mais nous avons trouvé ensuite les réponses aux questions que tout le monde se posait. Il fallait retrouver de l’humilité, sans perdre notre esprit combatif. Après le Japon, nous devions considérer chaque match comme une finale, en mettant un engagement maximum. Y compris contre les États-Unis.

Pourtant, cette équipe américaine n’est que seizième au classement mondial. Elle ne devrait pas vous faire peur au point d’aligner treize des titulaires qui ont battu l’Écosse, il y a quatre jours…
On a visionné les trois matches disputés par les Américains dans ce Mondial. Ils sont très physiques et cherchent à vite gagner la ligne d’avantage. L’objectif que nous nous sommes fixé passe par une victoire significative. Il faudra soigner le contenu tactique et technique, car nous sommes encore loin d’être à notre meilleur niveau.

« J’AI ENVIE DE PRENDRE DAVANTAGE DE RESPONSABILITÉS »

Avec 113 sélections, vous êtes, en l’absence de Jean De Villiers et de Victor Matfield, le Springbok le plus capé de cette équipe. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Une équipe, c’est un noyau dur composé de leaders naturels. C’est ce noyau qui rend l’équipe plus forte, parce qu’il transmet de l’énergie positive. Il donne le tempo. C’est vrai nous avons perdu notre capitaine (De Villiers), notre vice-capitaine est blessé (Matfield) ; on ne peut pas s’en réjouir. Mais, d’un autre côté, ça permet l’émergence de leaders. Aujourd’hui, Fourie Du Preez est notre nouveau capitaine. Ça apporte une nouvelle impulsion. Moi, je me suis toujours investi auprès des Springboks, mais disons que j’ai envie de prendre davantage de responsabilités. Quand je vois le chemin que j’ai parcouru depuis 2004… En 2007, je disputais ma première Coupe du monde et j’étais loin de m’imaginer faire la carrière qui est la mienne aujourd’hui. Et je ne sais pas quand ça va s’arrêter… À trente-deux ans, je n’ai pas encore l’âge de la retraite internationale.

Vous n’êtes qu’à trois unités du record des quinze essais de Jonah Lomu en Coupe du monde. Vous y pensez, quand vous entrez sur le terrain ?
Je ne peux pas l’éviter, tout le monde m’en parle. Alors oui, j’y pense. Je ne vais pas dire le contraire. Mais pour gagner, s’il faut que je coure à vide derrière des ballons tapés haut toute la partie, que j’avale sept kilomètres d’aller-retour sur mon aile sans toucher un ballon, ça me va. Battre ce record , je l’ai dans un petit coin de ma tête, mais un tout petit coin. D’abord, il faut gagner les matches ; le reste, c’est accessoire. »

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2 Commentaires

  1. Maxxou83 7 octobre 2015 at 15h- Répondre

    Tout simplement l’un des meilleurs si ce n est le meilleur ailier du monde ! J adore !

  2. T-max 7 octobre 2015 at 20h- Répondre

    :blush: Les japonaises aussi étaient dévastées après la victoire du Japon, car leurs hommes avaient le zizi tout dur. 😯
    :-/ Et je ne vous dit pas si le Japon se qualifiait pour les 1/4: une explosion de la natalité dans l’archipel du soleil levant. :yes:
    Epicez tout©: :reallypissed: :reallypissed: :reallypissed: