Dimanche après-midi (17h00), pour la venue de Toulon au stade Lesdiguières, un tandem composé d’Aaron Dundon et Mike Prendergast devrait officier sur le banc de Grenoble. Et il devrait en être de même jusqu’à la fin de la saison. A six journées de la fin, Bernard Jackman aurait en effet annoncé à ses dirigeants qu’il ne souhaitait pas rester. Une information du Dauphiné Libéré, qui précise que l’entraîneur du FCG aurait pris cette décision après avoir appris de la bouche de ses employeurs lors d’une réunion d’urgence organisée suite aux événements présumés du week-end dernier en Gironde qu’il ne serait pas conservé à la fin de la saison.

Après l’avoir conforté dans ses fonctions récemment en dépit des mauvais résultats de l’équipe, le président Eric Pilaud, interrogé ce mardi dans nos colonnes au sujet de la fusion et des soupçons de viol qui pèsent sur plusieurs de ses joueurs, a donc finalement décidé de ne plus faire confiance à Jackman. Un choix sur lequel le patron du FC Grenoble est revenu un peu plus tard dans la journée lors d’une conférence de presse exceptionnelle.

PILAUD : « IL FALLAIT S’INSCRIRE SANS BERNARD JACKMAN »

« Ayant fait le bilan des deux tiers de la saison et avant le sprint final, nous avions décidé de nous avoir avec Bernard Jackman pour faire un point sur la saison prochaine. Au regard de la dynamique du club, il nous est apparu qu’il fallait s’inscrire sans Bernard Jackman la saison prochaine. Et même dès à présent. Les compétences de Bernard sont bonnes. Mais on aborde le sprint final et certaines choses ne sont pas assez satisfaisantes. Pouvions-nous prendre le risque de ne pas créer un électrochoc ? Nous sommes conscients que ça se télescope, mais il aurait été dommageable d’attendre une semaine de plus. Et malgré le télescopage des événements, il était nécessaire d’informer les joueurs du départ de Bernard Jackman. »

Les joueurs avaient justement été informés au préalable de ce changement considérable qui intervient à un moment où le club sait que terminer avant-dernier pourrait désormais lui permettre d’être repêché (à moins qu’il ne doive passer par un barrage) en profitant de la fusion entre le Stade Français et le Racing 92. « La fusion relance tout dans la course au maintien. On a cinq points d’avance mais Bayonne possède a priori un calendrier plus favorable. La meilleure solution est de gagner le plus de matchs possibles avant d’aller à Bayonne le 29 avril. C’est ce que nous avons dit aux joueurs ce mardi matin. »

Source: rugby365.fr