Le manager du Castres Olympique, Christophe Urios s’est longuement confié à l’issue de la défaite de son équipe contre le Rugby Club Toulonnais, vendredi soir au Stade Mayol.

Ce-dernier regrette que son équipe n’ait pas su bien négocier la supériorité numérique lorsque le RCT évoluait à 13 contre 15. Extrait:

« Ce match se joue à très peu de choses: un essai refusé chez nous, un essai extrêmement litigieux accordé chez eux… On a 10 minutes où ils sont à 13 après l’essai de pénalité et on est un peu attentiste. Ils marquent leur essai. En fin de match on a eu une balle de match car on a franchi mais je ne suis pas sûr qu’on la joue très bien. On s’attendait à un match difficile. Sur la première mi-temps on voulait imposer de l’âpreté au match et on a été capable de le faire. On a ensuite mis de la vitesse et c’était notre plan de jeu. On voulait rivaliser avec eux durant les 20 premières minutes car on savait qu’il allait y avoir beaucoup d’engagement. On voulait ensuite tenir le tempo sur la première période et on l’a fait. On les a secoué et ils ont été assez surpris. Sur la deuxième mi-temps, on domine mais pour pas grand chose. »

Le technicien Tarnais explique être fier malgré la défaite. Extrait:

« J’ai tout de même un sentiment de fierté car on a fait une très très belle saison. Quand je vois le barrage que l’on fait l’année dernière où on en prend 30 avec une explosion physique et humaine, on partait un peu dans tous les sens. Là non, je suis fier du groupe, de ceux qui ont joué mais également de ceux qui n’ont pas joué. Il nous a manqué quelques centimètres et c’est cela que l’on va aller chercher la saison prochaine pour revenir en quart de finale. Il y a quatre ou cinq matches à l’extérieur cette année que l’on aurait dû gagner. On a été davantage constant cette année, mais on n’a pas pris tous les points que l’on aurait dû prendre à l’extérieur. »

Pour le moment, Christophe Urios ne sait pas pourquoi ses joueurs n’ont pas su convenable gérer la supériorité numérique. Extrait:

« Je sentais la fin de match plutôt bien car on prend le score avec +4 je crois, et ils se retrouvent à 13. Mais après ils nous font un ballon portée qui nous fait mal, ils avancent puis pénalité et ils enchaînent. On a 10 minutes de flottement sur le match qui nous coûtent probablement la victoire. Il y avait beaucoup de temps de jeu, ça tapait fort. On était bien en place mais on n’avançait pas beaucoup contrairement aux autres moments du match. On n’a pas su gérer cette période-là. Je ne sais pas comment l’expliquer. Evidemment qu’on ne pensait pas avoir gagné le match car il restait encore 20 minutes. Ce n’est pas un problème de concentration. Je pense simplement que les Toulonnais se sont révoltés et il faut accepter que l’équipe d’en face ne joue pas trop mal. »

Bien évidemment, le coach Castrais regrette que ce match ne se soit pas disputé à Pierre-Antoine. Extrait:

« Sur la saison, on a la possibilité de le faire mais en mars et en avril on a patiné. Ces deux mois nous ont fait mal. Sans cela, on aurait fait un quart de finale à la maison et on aurait pris Toulon à la maison. Cela ne veut pas dire qu’on aurait gagné le match car sportivement cela n’a pas beaucoup d’impact. Mais pour notre formidable public, notre club et notre région, ça aurait été bien. Et peut-être que sur la dernière mêlée il n’aurait pas sifflé pénalité à Pierre-Antoine. »

Pour conclure, Christophe Urios explique être derrière Toulon lors de la demi-finale contre La Rochelle. Extrait:

« Cela fait trois quart-de-finales que je perds consécutivement. J’aurais vraiment aimé aller à Marseille. On n’est pas passé loin et on n’a pas énormément de regret. On a tout donné. D’ailleurs je ne comprends pas que l’arbitre puisse refuser notre premier essai de Thomas Combezou. Mais bon… Allez Toulon maintenant ! J’aurais tellement aimé prendre La Rochelle… »