Avant d’accueillir le Rugby Club Toulonnais au Stade Chaban-Delmas, ce samedi soir à l’occasion de la deuxième journée du Top 14, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié aux lecteurs du quotidien régional Sud-Ouest.

Questionné sur ses interventions souvent piquantes lors des conférences de presse, Christophe Urios a expliqué détester les discours lissés.

Il avoue apprécier piquer l’adversaire quand il le faut et précise dire toujours ce qu’il pense, même si ça peut froisser certaines personnes. Extrait:

« Moi, je m’amuse et je ne me prends pas au sérieux. Il n’y a rien qui me gonfle plus que les discours où on ne dit rien. Et il y en a plein dans notre métier. Plus ça va et plus c’est comme ça. Moi, je ne suis pas comme ça. Donc je dis les choses. Parfois je dis des conneries, des grosses conneries, et des fois ça me coûte cher. Mais je suis comme ça. Je me régale d’être là et de parler avec les supporters et les journalistes. Je parle avec mon cœur. Avant d’intervenir devant les médias, je ne me dis pas : « il ne faut pas que je dise cela ou cela ». Quand je suis devant les médias, je fais passer mes messages aux entraîneurs d’en face comme je le fais avec mes joueurs. Je choisis les moments aussi et je peux être assez stratégique pour cela. Ce n’est pas toujours bien vu et ça peut paraître prétentieux. Mais les gens qui me connaissent… On peut penser ce que l’on veut de moi… je m’en fous ! Je dis toujours la vérité et je ne mens pas. »