Christophe Urios répond aux Toulonnais : « Même si cela ne leur a pas plu… »

Christophe Urios répond aux Toulonnais : « Même si cela ne leur a pas plu… »

Le samedi 1 juin 2024 à 16:37 par David Demri

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Que l’on y mette des mots pour fleurir l’ambiance d’une confrontation qui n’en a pas vraiment besoin ou pas, cette vingt-cinquième journée de Top 14 et ce déplacement à Mayol seront bien le lieu d’un match à enjeux. Un Top 4 pour le RCT, « un Top 8 assuré plus qu’un Top 6 » encore hypothétique pour les Clermontois qui se préparent à une rude réception dans le « temple du combat » comme le disait un des entraineurs de Christophe Urios que l’ASM connait bien. Dimanche ce sera « un grand match pour des grands mecs » Hâte…

Fritz Lee qui a disputé une bonne vingtaine de matchs face au RCT sait que « ce ne sont jamais des matchs comme les autres, surtout à Mayol où l’ambiance est toujours très chaude. »

Cela dit, le troisième ligne centre des Jaune et Bleu confirme la détermination de son groupe à bien figurer, dimanche au bord de la Rade. « C’est une semaine très importante pour nous. Nous avons fait une bonne préparation avec beaucoup de concentration. Nous savons que nous allons disputer le match le plus difficile que nous avons à jouer depuis longtemps face à une équipe en pleine forme qui est toujours très physique ; mais c’est un beau défi. »

« Bien sûr que c’est un match très important pour nous », confirme le capitaine Sébastien Bézy. « Il peut nous permettre de disputer la grande Coupe d’Europe la saison prochaine. »

L’objectif du Top 8 donné par le président tient toujours la corde comme le confirme Sébastien. « On veut surtout garder la bonne dynamique des dernières semaines. Peut-être avons-nous la possibilité de figurer dans le Top 6 mais cela ne dépend pas que de nous, alors que le Top 8 : oui. Donc, pour l’instant, je pense plus au Top 8 qu’au Top 6. »

Cette 25ème journée affinera la pensée des Auvergnats mais au-delà du match à venir, le capitaine de l’ASM retient l’état d’esprit qui anime l’équipe et qui sera déterminant dans le Var. « Il y a 2 mois, nous étions tout près de la treizième place. Pour s’en détacher, tout le monde à montrer du caractère et cela doit continuer de nous servir. »

Car même s’il n’est pas le seul ingrédient nécessaire à une bonne performance à Mayol, son manque est, à coup sûr, rédhibitoire à un résultat à Toulon plus qu’ailleurs.

L’ambition des Jaune et Bleu s’est peut-être jouée sur cette coupure où Christophe Urios a sondé ses leaders pour préparer la reprise et la gestion des deux derniers matchs. Il raconte : « Nous nous étions rendu compte que les reprises après des semaines Off étaient poussives et d’un autre côté, nous avions une sorte d’usure visible sur le match face au CO. J’ai discuté avec les leaders et nous avons décidé, ensemble, de travailler sur le début de semaine en laissant la fin pour décompresser. Cela montre la maturité du groupe, sa responsabilité mais aussi l’ambition qu’il nourrit. »

L’ASM s’est ainsi remise en marche sans vraiment sortir de sa dynamique pour préparer un match que le coach qualifie bien de « phases finales ». « Même si cela ne leur a pas plu, c’est bien un match comme cela. Il y a de l’enjeu pour eux : le Top 4 ou mieux et pour nous le Top 8 » « Nous savons très bien où nous allons mettre les pieds. Cela va ressembler au contexte de Perpignan que nous avions plutôt bien abordé mais ce sera encore plus difficile. »

Pour décrire ce qui l’attend, l’entraineur clermontois plonge dans ses souvenirs… « Un de mes entraineurs, Alain Gaillard ( NDLR : qui fut aussi entraineur de l’ASM entre 1995 et 1998) disait que « Mayol était le temple du combat ! » alors dans ce genre de lieu tout le monde sait qu’il ne faut pas que parler, il faut jouer » et répondre présent sur le terrain.

Face à l’équipe la plus en forme de cette fin de championnat qui vient de signer un 4ème succès en 5 rencontres, les Auvergnats savent qu’ils devront se sublimer pour espérer ramener quelque chose de Toulon où seuls les Bordelais sont parvenus à s’imposer cette saison (lors de la J14 en février).

« On sait que ce sera encore bien plus dur qu’à Perpignan », poursuit Christophe Urios, « plus dur que face aux Sharks, à Mayol ce sont toujours des grands matchs pour les grands mecs. » Si cela ne ressemble pas aux phases finales, cela en a tout l’air…

Via asm-rugby

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