Christophe Urios très agacé : « On va regarder les barrages à la télévision et ça me gonfle, il n’y a pas ce que j’aime ! »

Christophe Urios très agacé : « On va regarder les barrages à la télévision et ça me gonfle, il n’y a pas ce que j’aime ! »

Le mardi 11 juin 2024 à 10:56 par David Demri

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Ce lundi, le club de Clermont a tenu une conférence de presse pour faire le bilan de la saison 2023 / 2024 et évoquer la prochaine saison.

Dans des propos relayés par Midi Olympique, le manager Clermontois Christophe Urios évoque ses regrets sur cette saison 2023 / 2024.

Il l’annonce : l’ASM n’a rempli aucun de ses deux objectifs cette saison. Extrait:

« Mon rôle est de créer du progrès et de remplir un objectif. On n’a réalisé aucun des deux objectifs, et sur l’atmosphère du travail je ne suis pas satisfait. Je me suis amusé à comparer notre équipe à celle de l’année dernière : on a les mêmes comportements que la saison dernière dans les moments critiques.

J’ai moins de regrets sur la Challenge Cup parce que cette compétition nous a permis de nous relancer et on perd avec les armes à la main, je ne suis pas sûr que les Sharks étaient meilleurs que nous, et j’étais convaincu que le vainqueur de cette demi-finale gagnerait la compétition. »

Dans la foulée, il exprime sa frustration et son agacement de ne pas pouvoir jouer les phases finales du Top 14. Extrait:

« On va regarder les barrages à la télévision et cela me gonfle. Quand on a le potentiel d’y être il faut se donner les moyens d’y arriver. Je veux que les joueurs comprennent que nous ne sommes pas là où on devait être. Il n’y a pas une équipe qui franchit le Top 14 sans aucun problème, cela n’existe pas.

Les équipes du top 6 sont celles qui sont les plus régulières. On voulait être dans les six et gagner la Challenge Cup avec une vraie équipe sur le terrain. On n’a pas su le faire, on n’a pas une excellente cohésion avec le staff, et je suis déçu parce que c’est mon rôle. Je ne suis pas arrivé à le faire. »

Il ne manque pas de pointer du doigt ses joueurs.

Il relève l’attitude d’un seul joueur : celle de Marcos Kremer qu’il qualifie de « référence mondiale ». Extrait:

« Il n’y a pas assez de cohésion et de partage. On a passé une saison de souffrance, longue et difficile avec beaucoup de questions. Il faut arrêter avec la mentalité micro-ondes où il ne se passe pas grand-chose. La mentalité est le plus grand chantier. J’aime ce qu’à dit Marcos Kremer sur ce sujet, il est l’un des seuls qui s’entraînent à fond tous les jours. C’est une référence mondiale ! On n’est pas en cohésion vers la performance, il n’y a pas ce que j’aime. »

Il évoque également l’infirmerie Clermontoise qui est encore trop remplie à son gout malgré des améliorations cette saison. Extrait:

« L’année dernière on occupait le plus sur le terrain mais nous étions en avant-dernière position sur les buteurs. Cette année, on est aussi premier dans l’occupation, mais on est la troisième qui jouons le plus au pied et on est cinquième au niveau des buteurs. On a amorcé un changement, mais il y a du boulot.

Sur les points à régler, j’ai toujours été frappé par le nombre de blessures à l’ASM avant d’arriver, il fallait améliorer ce point. Aujourd’hui le résultat est probant, on a beaucoup moins de blessés, on a bien géré ce point, notamment dans la préparation physique du bas du corps. Mais il faut faire preuve d’humilité, face à Montpellier on a blessé trois joueurs sur les mollets par exemple… »

Christophe Urios a ensuite parlé du recrutement effectué par l’ASM. Il en est satisfait. Extrait:

« On a fait le recrutement que nous voulions, on a réussi à faire signer les joueurs qu’on avait ciblés. Il y avait des Sud-Africains champions du monde qui étaient très intéressés mais cela a été impossible. Les Jiff ne seront pas un problème réglé. Ce passage du recrutement lié à l’état d’esprit est fondamental, il ne faut pas se manquer ! Rien n’est facile mais après-demain on fera un recrutement sur les joueurs qui font le score, aujourd’hui c’est un recrutement pour faire une équipe.

La jeunesse va libérer du salary cap, tous les ans il faudra entre trois et cinq joueurs qui viennent du groupe pro. Le meilleur exemple est Léon Darricarrère. C’est un titulaire de l’équipe, j’espère qu’il fera la tournée en Argentine, Mathys Belaubre suit cette voie également. Cela alimentera l’effectif et nous permettra d’accrocher des top joueurs ».

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1 Commentaire

  1. Bougnatix 11 juin 2024 at 20h- Répondre

    Embauche une pointure pour le secteur de la défense .