Clément Poitrenaud : «On ne s’en lasse pas»

Clément Poitrenaud : «On ne s’en lasse pas»

Le jeudi 23 mai 2013 à 23:50 par David Demri

1 Commentaire

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Clément Poitrenaud et les phases finales, c’est une histoire qui dure. Mais le Toulousain ne compte pas laisser sa place tant ce moment de la saison est particulier.

Clément Poitrenaud, vous voilà de nouveau en demi-finale de Top 14.
Oui (sourire). Il faut dire que j’ai la chance d’être dans une équipe qui m’a permis d’en jouer beaucoup et qui m’offre la chance d’en disputer une autre vendredi (21h00). C’est toujours un plaisir, un moment particulier. Ce sont des émotions intenses dont on ne se lasse pas.

Toulon n’est ni plus redoutable, ni moins redoutable en étant champion d’Europe»Sur un match comme ça, la motivation vient naturellement. Pas besoin d’aller la chercher bien loin…
Forcément. Un match de phase finale c’est totalement différent d’un match de saison régulière. Même si durant la saison il y a des matches à enjeux, là c’est quitte ou double. Tu gagnes, tu continues. Tu perds, tu rentres à la maison et tu es en vacances. C’est une saveur toute particulière.

Jouer le tout nouveau champion d’Europe, est-ce une motivation particulière ?
Non… Cela ne change pas la valeur de cette équipe. S’ils avaient perdu leur finale, cela n’aurait rien enlevé à la qualité des joueurs et à ce qu’ils ont accompli cette saison. Toulon n’est ni plus redoutable, ni moins redoutable en étant champion d’Europe. C’est une sacrée équipe avec des garçons très motivés.

«On en a pris quarante il y a quelques semaines, mais…»

Cette saison, Clermont et Toulon ont un peu changé la donne dans la hiérachie du Top 14 en vous obligeant à passer par les barrages.
J’ai déjà dit que le Stade Toulousain n’a pas le monopole des titres. Les autres ont aussi le droit d’être bons, voire excellents. Les titres peuvent nous échapper, même si on fait le maximum pour être les meilleurs dans les deux compétitions. Mais, sincèrement, les Clermontois et les Toulonnais ont mérité leur parcours en Coupe d’Europe. En plus, ils ont pratiqué un beau rugby. Il n’y a pas de raison d’être énervé par rapport à ça. Notre statut actuel, nous le méritons par rapport à notre saison. Mais nous avons quand même réussi à nous qualifier pour cette demi-finale. Mais nous restons humbles et on verra bien ce qui va se passer vendredi.

Avez-vous pu tirer des enseignements des matches de saison régulière joués contre Toulon ?
On en a pris quarante au match retour, il y a quelques semaines… En ayant en plus la sensation de faire un match correct (rire). Sur le coup, c’était un peu frustrant. Mais il n’y a pas vraiment d’enseignements à en tirer car le contexte est tellement différent. L’engagement est différent… Les enjeux ne sont plus les mêmes… Tout est remis à plat.»

Source: lequipe.fr

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1 Commentaire

  1. Georges 24 mai 2013 at 08h- Répondre

    😳 💡 …Bonjour…@ Clément…..par ailleurs Grand Joueur….le Roi de la relativisation dans l’ approche de son discours… » L’héroïsme des temps modernes est à relativiser : si Aimé Jacquet avait été le commandant du Titanic,il aurait coulé quand même ! « …. citation d’un ancien troisième latte Briviste de talent..Patrick Sébastien….ALLEZ TOULON….on le coule ce soir le vaisseau de la cité des Violettes…et pis c’est tout…..