Découvrez les 7 pépites qui devraient rapidement intégrer le groupe France !

Découvrez les 7 pépites qui devraient rapidement intégrer le groupe France !

6 décembre 2023 - 16:18

4 Commentaires

Publicité

La page de la Coupe du monde 2023 désormais tournée, le staff du XV de France prépare pleinement le Tournoi des VI Nations 2024. S’il comptera sur son ossature, Fabien Galthié pourrait appeler quelques nouveaux avec les Bleus.

Contrairement au chantier qu’il avait lancé au lendemain de la Coupe du monde 2019 au Japon, Fabien Galthié ne remaniera pas profondément son groupe à l’aune de son deuxième mandat. Pour préparer son premier Tournoi des VI Nations en 2020, le sélectionneur avait appelé 19 « nouveaux » au sein des 42 pour préparer la compétition avec le XV de France. Pour l’édition 2024, il pourra compter à l’inverse sur une ossature, mais sans Antoine Dupont (avec l’équipe de France à 7) et Romain Ntamack (blessé).

Le staff des Bleus a tout de même dans son viseur plusieurs jeunes pépites qui performent cette saison en Top 14. « Il y a beaucoup de jeunes qui font de bonnes parties en ce moment et qui viennent taper à la porte », confirmait ce mardi à Marcoussis l’entraîneur en charge de la mêlée William Servat. A partir de la semaine prochaine, les coachs tricolores se réuniront autour de Fabien Galthié pour plancher sur la future liste. Quels joueurs, notamment parmi les champions du monde U20 sacrés en Afrique du Sud l’été dernier, peuvent être appelés? Tour d’horizon des postulants.

Emmanuel Meafou (25 ans), 2e ligne du Stade Toulousain

Cela fait des mois que Fabien Galthié cherche à intégrer le géant Emmanuel Meafou (2m03, 145 kg) dans son pack. Le natif de Melbourne ne répondait d’ailleurs pas encore aux critères de sélection qu’il était déjà convié à Marcoussis. C’était l’hiver dernier en fin de Tournoi des VI Nations, avant la venue du Pays de Galles, histoire de s’habituer aux lieux. Le forcing a été fait, en vain, pour pouvoir l’inclure à l’aventure de la Coupe du monde mais c’est bel et bien cet hiver qu’on pourrait voir «  Manny » enfiler le maillot bleu, un rêve pour lui. Débarqué en France en décembre 2018, il s’est au fur et à mesure imposé au Stade Toulousain en glanant au passage trois Boucliers de Brennus et une champions Cup.

L’an passé, il fut un des Toulousains les plus utilisés avec trente matchs disputés. Et il s’est avéré être une arme fatale près de la ligne avec douze essais marqués. Naturalisé français le 9 novembre dernier, il pourrait vivre sa première Marseillaise et son premier Tournoi des 6 Nations. A un poste où Paul Willemse a loupé la Coupe du monde à cause d’une blessure et semble en difficulté en Top 14 avec Montpellier, où il a fallu inciter Romain Taofifenua (33 ans) à renoncer à sa retraite internationale et où Thibaud Flament a été utilisé lors du mondial, il pourrait faire la paire avec ce dernier, comme en club. Seule inconnue : sa faculté à appréhender le rythme d’un match international, même s’il a fait beaucoup d’effort à ce sujet à Toulouse.

Posolo Tuilagi (19 ans), 2e ligne de Perpignan

Posolo Tuilagi s’est rapidement fait un prénom dans le monde du rugby. Fils d’Henry Tuilagi (international samoan, véritable idole à Perpignan où il vit encore), neveu de Manu Tuilagi (international anglais), Posolo baigne dans le rugby depuis tout petit. Véritable force de la nature (1,94m et 150kg), Posolo impressionne par sa capacité de déplacement (on l’a notamment vu à Toulouse être le premier sur un coup de pied à suivre et assener un plaquage dévastateur) et sa faculté à faire jouer derrière lui, avec une qualité de main impressionnante. Il fêtera ses 20 ans en juillet prochain et est déjà devenu un cadre incontournable de l’USAP, alors qu’il n’a découvert le Top 14 que la saison dernière : 12 matchs disputés en fin de saison.

Il faut dire qu’il roulait sur les adversaires en catégorie espoir… Et aujourd’hui, comme à la grande époque de son père, chacun de ses plaquages est souligné par une immense clameur dans le stade. Posolo s’inscrit dans la lignée. Il a d’ailleurs prolongé son contrat jusqu’en 2026. Formé en troisième ligne (en tant que 8), il s’éclate aujourd’hui au poste de numéro 5. «  Moto » a aussi disputé le championnat du monde des moins de 20 cet été où il avait marqué les esprits en marquant un doublé contre la Nouvelle Zelande. Aujourd’hui, il n’est pas rare de le voir enchaîner 80 minutes cette saison, comme contre Toulon récemment, où son capitaine Mathieu Acebes avait même salué sa performance. La saison passée, c’est son ancien manager et désormais responsable de l’attaque chez les Bleus Patrick Arlettaz qui avait souligné son énorme match face au Racing : «  ll est hors normes. Le père était hors normes, je ne connais pas le grand-père mais je suppose qu’il l’était aussi. Maintenant, il faut prendre des réservations sur les enfants si un jour Posolo en a (rires). »

Marko Gazzoti (19 ans), 3e ligne de l’Union Bordeaux-Bègles 

C’était l’attraction du mondial jeune. Le meilleur joueur de la dernière Coupe du monde des moins de 20 ans a dû faire un choix difficile. Tous les clubs de Top 14 voulaient l’accueillir cet été et lui faisaient les yeux doux. L’ancien grenoblois a finalement posé ses valides en Gironde, à l’UBB. Une décision plutôt payante pour le moment. Après s’être blessé lors du deuxième match de la saison contre Toulouse, il vient d’enchainer 3 titularisations (5 matchs de Top 14 au total dont 4 titularisations). Même si, à 19 ans, Gazzotti a encore du mal à répéter les efforts selon son manager Yannick Bru, tout le monde l’annonce comme un crack au club. Gazzotti est encore un joyau à polir. Un joueur qui n’est quasiment pas passé par la catégorie des espoirs et qui gravit les échelons à une vitesse impressionnante. Sa puissance physique fait déjà des ravages dans l’élite. Bordeaux-Bègles est extrêmement vigilant avec lui, le protège et l’accompagne dans son développement. Le voir intégrer la liste des 42 serait une surprise mais quand on voit sa capacité à élever son niveau à chaque fois qu’un objectif lui a été fixé, on se dit que le staff des Bleus pourrait bien avoir envie de suivre son évolution dès le prochain rassemblement.

Nolann Le Garrec (21 ans), demi de mêlée du Racing 92

9/9. Le jeune demi de mêlée du Racing 92 n’a manqué aucun match des Ciel et Blanc depuis le début de la saison de Top 14 (519 minutes jouées). Neuf matchs dont sept fois en tant que titulaire. Le Breton formé à Vannes est arrivé au Racing en 2017 et a fait ses débuts professionnels en 2020 face à La Rochelle (pour une courte défaite des Racingmen 9-6 lors de la 3ème journée de Top 14). Pour sa septième saison dans les Hauts-de-Seine, Nolann Le Garrec est devenu l’une des pièces maîtresses de son équipe. Meilleur réalisateur ciel et blanc avec 51 points marqués (dont deux essais pour le premier match de la saison à domicile contre Bordeaux, le 19 août). Jeune pépite en Top 14, il n’a encore aucune sélection à son actif avec le XV de France.

Lui qui compte 8 sélections chez les moins de 20 ans a été appelé par Fabien Galthié dans le groupe des 42 pour préparer le Tournoi des Six Nations 2023, mais s’il était dans le groupe des 23 pour le match à Rome face à l’Italie, il n’était pas entré en jeu. Par la suite, il s’est blessé aux ischios-jambiers avant la réception de l’Ecosse et a dû déclarer forfait, laissant sa place à Baptiste Serin dans les 42. Il n’était pas dans le groupe pour préparer la Coupe du monde. Cette fois, en l’absence du capitaine des Bleus Antoine Dupont, une place se libère à la mêlée et le prodige francilien sait déjà qu’il peut être appelé aux côtés de Maxime Lucu, Baptiste Couilloud et Baptiste Serin. C’est le sélectionneur lui-même qui l’a dit à nos confrères du Midi Olympique fin novembre lors de la présentation de son nouveau staff au Pic Saint-Loup : «  A la mêlée, nous aurons les joueurs de la Coupe du monde ainsi que Baptiste Serin qui a vécu la préparation, et Nolann Le Garrec qui est venu plusieurs fois avec nous. On ajoutera peut-être d’autres potentiels. »

Léo Barré (21 ans), trois-quart polyvalent du Stade Français

C’est l’homme du Classique Stade Français-Stade Toulousain (27-12). Le jeune arrière parisien Léo Barré (21 ans) a signé un doublé, dimanche soir, pour la victoire des Soldats Roses à Jean Bouin et il a marqué les esprits. Au point de convaincre le staff du XV de France, dont la majeure partie était en tribune, de l’appeler pour la première fois avec les grands? « Je n’y suis plus, moi! Donc ce n’est pas moi qui choisis », s’est amusé son entraîneur en chef et ex-coach de la conquête des Bleus Karim Ghezal, après la victoire contre Toulouse. « Mais il faut leur demander, ils étaient en tribunes [les membres du staff tricolores]. » Ghezal qui s’est dit convaincu par le niveau de son trois-quart polyvalent. « Ça fait depuis le début de saison que sur toutes les données physiques et rugbystiques à l’entraînement il est au-dessus de tous. Donc on n’est pas surpris mais on avait hâte pour lui qu’il fasse un match comme ça […], qu’il montre tout le travail qu’il fait à l’entraînement. On est contents pour lui […]. Plus on aura de joueurs qui postuleront, plus ça voudra dire que l’on est compétitifs ».

A son actif, Léo Barré a dix sélections chez les moins de 20 ans entre 2021 et 2022. Il n’est donc pas auréolé d’un titre de champion du monde U20 (la compétition ayant été annulée à cause de la pandémie de Covid-19 trois années consécutives en 2020, 2021 et 2022). Mais son très bon début de saison à Paris pourrait inciter Fabien Galthié à mettre le grapin dessus. D’ailleurs, il faisait déjà partie d’une liste de 23 joueurs appelés pour un stage au mois de juin dernier au moment des demi-finales du Top 14. Et si son profil polyvalent (il peut jouer demi d’ouverture) et ses qualités athlétiques plaisaient au staff ? Il en tout cas tapé dans l’oeil de William Servat, l’entraîneur des Bleus en charge de la conquête. “Comme tout le monde on a vu que Léo a fait une belle partie ce soir-là. Beaucoup de jeune font de bonnes parties en ce moment et viennent taper à la porte. La semaine prochaine, on a une première réunion pour échanger, se convaincre. Bien évidemment, on évoquera le nom de Léo Barré, mais comme ceux de nombreux jeunes qui sont devenus titulaires dans leurs clubs.”

Hugo Reus (19 ans), demi d’ouverture de La Rochelle

Le récent champion du monde U20, déjà surnommé « le petit prince de Deflandre » alors qu’il ne compte que 12 apparitions chez les professionnels, impressionne par sa maturité au poste : son sang-froid, son culot, sa capacité à trier les ballons et sa (très) rare fiabilité face aux perches, même en mauvaise position (il tourne à plus de 90% cette saison). Hugo Reus a commencé le rugby à Riberac, en Dordogne, avant de rejoindre Périgueux puis le CABBG (Club Athlétique Bordeaux Bègles Gironde), où le manager de La Rochelle Ronan O’Gara a été le chercher. Lors de son premier match en Top 14 en mars 2023, pour l’écrasante victoire rochelaise au Matmut Atlantique face à Bordeaux justement, il a marqué les esprits devant 42.000 personnes. Dès son entrée en jeu, il a été à l’origine de l’essai du bonus offensif avec son franchissement. Puis il a ensuite confirmé lors de la fin de la phase régulière. Reus intègre le vestiaire pro de La Rochelle à l’été 2023. Depuis le début de la saison, il s’est montré décisif à plusieurs reprises comme lors de sa pénalité de la gagne contre Bayonne sous une pluie battante ou son entrée en jeu parfaite face à l’UBB.   Galthié a parlé de lui récemment.

Nicolas Depoortère (20 ans), trois quart centre de l’Union Bordeaux-Bègles

La grosse cote.  »Un très bon joueur », soulignait d’ailleurs Fabien Galthié lors de son passage dans le Moscato Show en évoquant le trois-quart centre de l’UBB. Depoortère confirme les espoirs entrevus en fin de saison dernière. Il a déjà joué 8 matchs de championnat sur les 9 journées disputées (7 titularisations, 2 essais) et s’est tout de suite imposé comme une valeur sûre de cette UBB version 2023-2024. Dans une ligne de trois-quart au parfum de XV de France (Lucu, Jalibert, Penaud, Moefana, Bielle-Biarey), Depoortère ne fait pas tâche. Il est même en train de marquer les esprits avec son profil de puncheur porté sur la vitesse au physique impressionnant (1m93, 97kg).

Champion du monde avec les moins de 20 cet été et meilleur marqueur de la compétition, il ne veut pas brûler les étapes même si « tout joueur de rugby a dans la tête de rejoindre l’équipe de France ». Son manager en équipe de France des moins de 20 ans Sébastien Calvet croit énormément en son potentiel. « Il est passé du statut de coéquipier à joueur dominant à Bordeaux. Je lui vois beaucoup d’atouts et vraiment peu de défauts », a-t-il confié au quotidien Sud-Ouest. A bientôt 21 ans, Nicolas Depoortère semble prêt pour rejoindre Louis Bielle-Biarey, un de ses meilleurs amis, lors du prochain tournoi des VI nations avec les Bleus.

Via RMC Sport

Publicité

4 Commentaires

  1. MIESTON 6 décembre 2023 at 17h- Répondre

    gailleton costes , theo n’tamack et ce pilier deja titulaire a bayonne a 21 ans , tatafu dont on dit le plus grand bien

    • Don Juan 6 décembre 2023 at 18h- Répondre

      Tu oublies Halaghahu, qui a signé son 1er contrat pro en août ou Tixeront a Clermont. J’en oublie et des meilleurs. Une profondeur d’effectif hallucinante. Les titulaires du 15 actuel ont intérêt a se montrer.

      • Marco 6 décembre 2023 at 21h- Répondre

        Halagahu est monstrueux
        C notre EBEN , notre BOTTA

        UN MONSTRE DE PUISSANCE

  2. Magnetic 6 décembre 2023 at 18h- Répondre

    Mer.de, ils ont oublié les pépites toulonnaises qui jouent en pro et qui performent depuis la saison dernière, bah ça alors, je suis vraiment étonné… cette mentalité « EDF sud ouest/parigo » ne changera jamais….