Découvrez les conditions pour que le XV de France fasse le hold-up

Découvrez les conditions pour que le XV de France fasse le hold-up

Le vendredi 20 mars 2015 à 17:15 par David Demri

2 Commentaires

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1353071-29055324-1600-900Il reste mathématiquement quatre équipes encore en course pour le titre dans le Tournoi des six nations 2015, avec un léger avantage à l’Angleterre à l’abord d’une dernière journée samedi qui s’annonce étouffante de suspense.

De Rome à Edimbourg en passant par la banlieue cossue de Londres, les grandes puissances européennes du rugby retiendront leur souffle samedi alors que tout reste à jouer dans cette édition serrée et cruciale, à six mois du Mondial en Angleterre. Les cartes ont été rebattues le week-end passé lors de la 4e journée, avec la défaite de l’Irlande, tenante du titre, face à un pays de Galles auteur d’une partition défensive majuscule (23-16).

Du coup, XV de la Rose, du Trèfle et du Poireau comptent le même nombre de points (6, soit trois victoires) et se départagent uniquement à la différence générale, respectivement +37, +33 et +12. Le XV de France peut lui aussi espérer encore tout rafler même si le hold-up reste très théorique: il lui faut s’imposer samedi en Angleterre par au moins huit points d’écart tout en misant sur les défaites du pays de Galles en Italie et de l’Irlande en Ecosse. Bref, les positions des uns et des autres sont bien précaires et il paraît difficile d’avoir davantage d’incertitudes avant le dénouement de cette légendaire compétition.

Le pays de Galles vise un large succès à Rome

Le bal s’ouvrira à 13H30 au Stadio Olimpico de Rome où l’Italie, rossée dimanche dernier au même endroit par la France (29-0), cherchera à se rattraper. Les Azzurri, qui se targuent d’une victoire en Ecosse cette année, en chercheront une seconde, une performance qu’ils n’ont accomplie qu’en 2007 et 2013. Mais, sans la capitaine Sergio Parisse, blessé, la marche paraît bien haute d’autant plus que les Gallois ne sont pas loin de reproduire le scénario de 2013.

Les hommes de Warren Gatland avaient alors perdu leur premier match avant de terminer en trombe et de glaner le titre. Cette année, défaits par l’Angleterre à Cardiff (21-16), ils ont depuis enchaîné trois succès et viseront un large succès pour rattraper leur retard au goal-average.

L’Irlande pour un doublé historique

L’Irlande, détentrice de la couronne, entrera ensuite en piste à Murrayfield (15H30) où il sera question de résilience pour le XV du Trèfle. Les Verts, toujours en course pour un doublé historique depuis celui de 1948-49, ont dû tirer un trait sur le Grand Chelem samedi dernier en s’inclinant au Millennium de Cardiff.

Des critiques sont depuis émises sur le jeu restrictif des hommes de Joe Schmidt qui voudront montrer qu’ils savent aussi faire vivre le ballon. Mais les Ecossais veulent, eux, s’épargner une Cuillère de bois humiliante, surtout pour le sélectionneur Vern Cotter qui vit un premier Tournoi bien décevant. Les statistiques ne sont guère encourageants pour le XV du Chardon qui a perdu ses cinq derniers matches du Tournoi à Murrayfield (pire série depuis 1970) et n’ont pas marqué d’essai face à l’Irlande depuis 2012.

L’Angleterre aura son destin en mains

C’est avec toutes les données en main que l’Angleterre débutera enfin son « Crunch » (18H00) à Twickenham face à un XV de France toujours dans le brouillard. La génération biberonnée par Stuart Lancaster depuis 2012 a terminé trois fois de suite à la deuxième place de la compétition et un titre la lancerait parfaitement vers « son » Mondial (18 septembre-31 octobre). Bien évidemment, ce traditionnel choc cristallisera toutes les attentions, même s’il a perdu un peu de son lustre à mesure, Gallois et Irlandais ayant monopolisé les trois derniers titres.

Les Bleus n’ont plus soulevé le trophée depuis le Grand Chelem de 2010. Mais il sera surtout question pour eux de livrer une copie collective aboutie pour enfin lever leurs inhibitions. Face au vieux rival anglais, l’histoire serait belle.

Source: rugbyrama.fr

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2 Commentaires

  1. Valescure220 20 mars 2015 at 17h- Répondre

    Gagner le tournoi c’est comme gagner la coupe du monde , IMPOSSIBLE .
    Ce n’est pas en mettant plus de 80 joueurs sur l’échiquier EDF, que l’on arrive à dégager une équipe opérationnelle.
    Il suffit de revenir 3 ans en arrière et regarder ce qu’ont fait les Anglais….

  2. JIL 20 mars 2015 at 18h- Répondre

    C’est surtout au niveau des moins de 18 et des moins de 20 ,que Rob Andrews (l’ancien 10 du Stade Toulousain) a totlement bouleversé la formation auprès des jeunes british .Et aujourd’hui ,ils récoltent .
    Mais Rob Andrews ce n’était pas Skréla