Publicité
Depuis des semaines, sournoisement, ces vers blancs, vivaces et voraces, avaient dressé la table. Pour le festin. Avec au menu des agapes la grasse pelouse de Mayol… En douce, ces larves de hanneton, dopées par la canicule, avaient pris leur quartier d’été. Jusqu’à, finalement, laisser échapper des indices. Flagrants. Prémices d’une mobilisation inédite des services de la Ville.
Traitements inefficaces
« On s’en est rendu compte car la partie de terrain ensoleillée jaunissait. L’herbe s’arrachait par mottes aussi »,confiait hier le sénateur-maire, Hubert Falco. Des propos détaillés par Patrick Occhini. Un directeur des Sports devenu spécialiste en jardinage.
« Nous n’avons pas découvert ces larves au dernier moment. Nous suivions ce phénomène avec attention. Au point d’employer toutes les techniques possibles pour l’éradiquer… »
Las, la canicule du mois d’août associée à la configuration des lieux a eu raison des efforts entrepris par des jardiniers abasourdis par une telle résistance ! Le stade Mayol, rappelons-le, repose sur le parking éponyme. Soit sur une dalle de béton. Laquelle n’est recouverte que de 30 cm de terre. Donc, en cas de forte température, la pelouse est chauffée par le dessus et par le dessous. A la manière d’un moule à croque-monsieur… « Du coup, les racines ne peuvent puiser de fraîcheur en profondeur poursuit Patrick Occhini. Elles se retrouvent fragilisées et à la merci des parasites. »
En outre, cet immense bac terreux de 9 800 m2 date de 1983 et n’a jamais été renouvelé. Régénéré. Il s’est par conséquent appauvri. S’abandonnant malgré lui aux attaques de divers locataires indésirables… « Evidemment, le drainage et l’arrosage ne sont plus satisfaisants. La réfection totale du terrain est d’ailleurs programmée. Mais là nous avons dû faire face à l’urgence »,ajoute le directeur sur le pied de guerre. Les équipes ont ainsi lancé un inédit plan de reconquête sur ce vaste champ de bataille. Première étape : scalper les parcelles abîmées. Soit sur 4 300 m2.
Seize camions frigorifiques
Rasées de près, celles-ci seront ensuite traitées de manière violente. Le sol sera bichonné. Enfin, de lundi à mercredi, la « peau » nettoyée se verra recouvrir du nec plus ultra. En effet, pas moins de seize camions frigorifiques investiront la place forte du rugby varois pour livrer des rouleaux de gazon de 15 m sur 2,40 m pour un poids à l’unité de 2 tonnes. Le tout en provenance des Pays-Bas. Fournisseur également, pour l’anecdote, du stade de France ou du Vélodrome à Marseille. La course contre la montre est par conséquent engagée puisque le RCT recevra Bègles-Bordeaux le 8 septembre. Mais tous se veulent rassurants.
« Ce sera prêt pour le 8 septembre ,assure Hubert Falco. Nous sommes mobilisés et le problème a été heureusement pris à temps. Avec une enveloppe de 150 000 euros, Mayol retrouvera sa pelouse. Pelouse que nous referons intégralement plus tard. Là, ce n’était pas possible. »
Logique, une telle opération – d’un coût estimé à près d’un million d’euros – prenant environ trois mois. Dans une dizaine de jours, les supporters n’y verront que du feu. Plutôt que du vert. En léger dégradé. Mais qu’importe tant que les Toulonnais parviennent à tondre les ambitions bordelaises…
Var Matin
Publicité
Comments are closed.
il paraitrait que certains auraient vus une camionnette aux abords du stade mayol, un soir d été dont serait descendus, avec des sacs à la main, des silouhettes qui auraient pu ressembler étrangement à …. Lorenzetti, Delpoux, Noves, Camou, Galthier, Berdos …….ces silouhettes auraient pénétré l'enceinte et auraient vidés leurs sacs, qui auraient contenus des formes visqueuses et grouillantes ….
Devant ces faits affairés, notre cher président se reserve le droit d'évoquer auprés des instances , une sodomie gazonale !
😀 😉 billet d'humeur……des larves à Mayol???…parlait pas des supporters, le journaleux?…suis tellement facétieux que j'ai cru à une rétro-attaque LRciènne (comme dirait quelqu'un qui craint dégun…)…mais nanafoutre, le plus grand club du monde va jouer sous les caméras TV sur la pelouse la plus pourrie qui soit !…encore en progrès, peu mieux faire comme disaient mes profs…
"…ne rien faire et laisser dire !…" (Alphonse Allais).
OH putain , manqué plus que les larves !!!!!!! c'est complet !!!!!!!!
😳 😳 :oops…Quand la marabunta gronde…..