Deux clubs du Top 14 refusent absolument de diminuer les salaires de leurs joueurs
Deux clubs du Top 14 refusent absolument de diminuer les salaires de leurs joueurs
Le jeudi 25 juin 2020 à 16:49 par David Demri
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Les dirigeants de deux clubs du Top 14 refusent toujours de toucher aux salaires de leurs joueurs malgré les préconisations de la DNACG qui a conseillé aux clubs de diminuer les salaires de 31%.
Si aucun club n’a suivi les recommandations exactes de la DNACG, en revanche, plus de la moitié des clubs de l’élite française ont trouvé un accord pour diminuer les salaires de 10% à 20% selon les clubs.
Mais au Racing 92 et au SU Agen, tout est fait pour limiter la crise et donc éviter de toucher aux émoluments des joueurs.
Le président Agenais, Jean-François Fonteneau s’est confié via le journal L’équipe de ce mercredi. Ce-dernier indique travailler d’arrache pied pour ne pas pénaliser financièrement ses joueurs. Extrait:
« On ne touche pas aux salaires. « Et pour l’instant, je suis sur la même position. Les signaux sont suffisamment positifs pour que l’on ne soit pas tentés par une baisse. C’est ce que je devrais annoncer lors du comité social et économique prévu en cette fin de mois. »
A l’opposé cette fois, on retrouve plusieurs présidents de clubs qui ont fermement milité pour baisser un maximum les salaires de leurs joueurs. On pense notamment à Mohed Altrad (Montpellier), Hans-Peter Wild (Stade-Français Paris) ou encore Eric De Cromières (Clermont).
Tout a débuté du côté de Montpellier où Mohed Altrad a été le premier des présidents du Top 14 à négocier avec ses joueurs. Ce-dernier avait d’ailleurs exprimé son agacement. Il estimait que l’effort réalisé par ses joueurs n’était en aucun cas significatif. Finalement, les joueurs Héraultais ont accepté une baisse de leurs salaires à hauteur de 12%.
Du côté de Clermont, devant la lenteur des négociations, Eric De Cromières déclarait que la porte du club était clairement ouverte et que les joueurs non-satisfaits pouvaient quitter l’ASM s’ils ne voulaient pas diminuer leurs salaires. Finalement, un accord a été trouvé en Auvergne avec une baisse se situant entre -15% et -20% selon les salaires.
Enfin, au Stade-Français Paris, le propriétaire Allemand Hans-Peter Wild a récemment organisé une visioconférence avec ses joueurs. Au cours de celle-ci, il a exprimé sa déception de voir que son effectif souhaitait se limiter à une diminution de 10% de leurs salaires. Pour l’heure, aucun accord n’a été trouvé entre les dirigeants et les joueurs Parisiens.
Trois autres clubs sont également dans l’attente : Bordeaux-Bègles, Brive et Bayonne où des discussions sont actuellement en cours.
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En gros, les pneus et les échafaudages ont morflés pendant la crise au contraire des assurances.
WILD ET ALTRAD?LES PLUS FORTUNES,a(avec Lorenzetti)ont milité pour une baisse importante des salaires,nous retrouvons,l image de la société,les plus gros patrons et les plus riches qui licencient,delocalisent et font tout pour la baisse des salaires,les memes qui au passage,tres souvent se servent des paradis fiscaux pour camoufler leurs benefices et bien en rugby,on retrouve cela avec altrad et wild,je ne mettrais pas de cromières ds le meme panier
je suis content d’etre pauvre on pourrait devenir copain !!