Duane Vermeulen: « Nous savons que les All-Blacks sont en pleine confiance »

Duane Vermeulen: « Nous savons que les All-Blacks sont en pleine confiance »

21 octobre 2015 - 10:44

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vermeulenNous avons passé une journée avec les Springboks, à Guilford. Décontractés, souriants, pas stressés par la perspective d’une demi-finale contre les All Blacks, samedi (17h), à Twickenham. Leur plan de jeu est visiblement huilé. Leur sérénité non feinte.

Forcément, les questions fusent. Et souvent au sujet des All Blacks. On se croirait dans l’hôtel des Néo-Zélandais. Que pensez-vous d’untel ? Et d’untel ? Les Springboks sont sommés de répondre, le plus souvent à la gloire de leur adversaire. Ainsi le centre Jesse Kriel, concernant l’association Conrad Smith – Ma’a Nonu : «L’un est très expérimenté, l’autre puissant. Ils représentent une vraie menace. Ce sont des joueurs de classe mondiale.» Et le coach des arrières, Ricardo Loubscher, au sujet de Dan Carter, irrésistible : «On ne va pas se focaliser sur un joueur. Notre plan de défense est global.»

Devant cette assurance, feinte ou pas, ce calme, ces sourires, on s’enhardit. Ne risquent-ils pas, ces Boks si ouverts et si disponibles, de tomber dans l’excès de confiance ? «Ça a pu nous arriver par le passé, sourit le colosse Duane Vermeulen, mais pas là. Bien sûr que tout le monde nous parle des All Blacks mais c’est une grosse source de motivation. Nous savons qu’ils sont en pleine confiance, ça se voit dans leur jeu. Mais nous sommes les Springboks, et cette rivalité est excitante. Elle fait le sel de cette demi-finale…»

Kriel : «Il faut que je me pince pour ne pas me dire que je rêve.»

Les joueurs déambulent dans le hall, un carnet de notes sous le bras

Ricardo Loubscher l’assure : «Nous nous focalisons d’abord sur notre jeu.» Confirmation durant l’après-midi. Nous suivons les Springboks à l’entraînement sur le terrain bâché de l’université du Surrey, à Guildford. Ils répètent pendant deux heures leurs temps de jeu en évitant les chocs inutiles, savent où attaquer la ligne, comment défendre dans telle et telle situation. Du travail millimétré. Pas de hurlements, beaucoup de sérénité. Le coach Heyneke Meyer marche derrière ses joueurs et laisse ses adjoints arrêter une action pour mieux repartir sur une autre.

Discret, l’ancien capitaine Jean de Villiers, revenu d’Afrique du sud après son opération à la mâchoire, ramasse les boudins de plaquages et les ballons, court avec les convalescents. Un atelier «touche», un peu de joug pour la mêlée. Tout est huilé. De retour au minuscule hôtel du centre-ville où vivent aussi les familles de certains joueurs, dont Bryan Habana, Jesse Kriel lâche, presque hilare : «Il faut que je me pince pour ne pas me dire que je rêve. Je vais jouer à Twickenham une demi-finale de Coupe du monde !» Ce match contre les All Blacks serait donc une fin en soi ? «Non, mais c’est un sommet placé devant un autre sommet, rien que pour la rivalité entre les deux nations,» ajoute Duane Vermeulen, avant d’aller rejoindre ses partenaires de la troisième-ligne, convoqués pour une séance de rappel concernant les combinaisons, carnet de notes sous le bras.

Source: lequipe.fr

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