Le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Duncan Paia’aua s’est confié via le journal L’équipe pour évoquer les difficultés rencontrées par le XV de la Rade depuis le début de la saison.

Ce-dernier explique pourquoi la ligne de trois-quarts du RCT n’arrive pas à s’affirmer suffisamment. Extrait:

« On a des joueurs capables de casser la ligne, de créer des situations avec un rien. Mais ça ne suffit pas. Personne ne doit attendre un miracle. Chacun doit poursuivre les actions, sauter sur les occasions au lieu de regarder. Une brèche créée, ça ne signifie pas que le boulot est terminé. Si l’un plaque, il faut vite aller au soutien et chopper le ballon. Avec 10 % de concentration supplémentaire ça peut changer. »

Pourtant, il estime que la cohésion de l’équipe face à Clermont a été satisfaisante. Extrait:

« La cohésion contre Clermont ? Pas si mal : 7,5 ou 8/10. Comme face à Toulouse. C’est plutôt une question de concentration, de précision dans les rucks et en touche… Si on veut développer un jeu rapide, on ne peut pas être aussi lents et imprécis dans le jeu au sol. À Clermont, les intentions étaient là, l’intensité aussi. On a gagné des ballons mais on les a rendus trop vite par manque de soutien au déblayage. Il faut changer cela, on doit être plus focus : pendant quatre-vingts minutes pas soixante ! C’est important si on veut être une grande équipe. Au Vélodrome, notre défense a été impeccable. Si un gars ratait un plaquage, un autre était en couverture. Au stade Michelin, on était en retard. Anthony Belleau a bien géré le jeu clermontois. Nous, nous leur avons offert trop d’opportunités. En première période, on a joué dans les mauvaises zones depuis notre camp. On aurait dû taper au pied et aller jouer chez eux. Dans notre ligne de trois-quarts, on est plusieurs à pouvoir jouer au pied, on doit encore bosser sur notre exécution. »

Dans la foulée, il affirme que les blessés réguliers dans l’effectif Toulonnais n’aide pas le groupe à progresser. Extrait:

« Avoir des blessés, des joueurs qui vont et viennent ça n’a pas créé les conditions optimales pour la connexion. Depuis un mois ça va mieux, on a renforcé le liant dans nos lignes. Mais on a encore du pain sur la planche. »

Pour conclure, Duncan Paia’aua avoue être conscient que la pression ne cesse de monter dans les rangs Toulonnais. Extrait:

« La pression monte, oui. Mais on va basculer en mode efficacité. Les leaders vont se lever. On sait que quand on le veut vraiment on peut développer du gros jeu. On a faim, on a envie. »