Economie: Le Top 14 dans le rouge, Toulon seul club français à s’autofinancer ?

Economie: Le Top 14 dans le rouge, Toulon seul club français à s’autofinancer ?

12 juin 2015 - 15:07

11 Commentaires

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boudjellal

Le dernier rapport de la DNCAG, publié le 13 avril, mettait en avant les difficultés économiques des clubs professionnels, avec un déficit cumulé de plus de 33 millions d’euros. Plus que ce chiffre, c’est sa proportion qui inquiète, alors que l’attractivité du championnat n’a jamais été aussi forte. Le rugby français est-il trop dépensier?

LE CONSTAT DE LA DNACG

Avant le 15 mai dernier, les clubs professionnels devaient fournir à la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG), le gendarme financier du rugby français, une évaluation de leur situation financière. Comme en foot avec la fameuse DNCG, le but est d’éviter toute dérive et d’anticiper les problèmes auxquels pourraient faire face les clubs. Et il y en a. Dans son dernier rapport, publié le 13 avril, la DNACG avait révélé pour la saison 2013-2014 un déficit d’exploitation cumulé de 33,891 millions d’euros pour l’ensemble des clubs, soit «le plus important constaté depuis la création de la LNR» en 1998.

D’autres chiffres sortis de ce rapport ont retenu l’attention:
– Sur les 14 clubs de l’élite, seuls deux ont affiché pour l’exercice 2013-2014 un résultat d’exploitation positif: Toulon (+690 000 euros) et Brive (+202 000 euros).

– Seul le RCT «affiche une capacité d’autofinancement» (comprendre: pas de rallonge en fin de saison pour boucler un budget), contre sept équipes à la fin de la saison 2012-2013 (qui n’étaient pas citées dans le rapport).

– Les produits d’exploitation – c’est-à-dire les recettes – des clubs augmentent (+7,29% sur un exercice) mais les charges croissent plus vite (+10,29%). Ce sont surtout les salaires des joueurs qui en sont responsables: la masse salariale brute moyenne n’a cessé de flamber (7,4 millions d’euros, +12,4%).

Pour la première fois depuis le passage au professionnalisme, il y a 30 ans, le rugby serait-il en train de découvrir les galères pour boucler un budget? Faut-il s’alarmer de cette tendance au déficit dans la grande majorité des clubs de Top 14 ?

«Pas forcément, selon un économiste du sport que nous avons contacté. Il y a un déficit chronique d’exploitation, c’est chronique depuis 4 ou 5 ans. Ça commence à prendre des proportions importantes car l’économie du rugby grandit. Mais c’est une tendance générale du sport professionnel. C’est un peu le malheur du sport pro de perdre de l’argent sur son exploitation pure. C’est un secteur économique qui fonctionne comme ça.»

Si l’on suit cette logique, les clubs perdraient donc de l’argent aujourd’hui pour en gagner plus tard. Ainsi, parmi les clubs qui affichent le plus gros déficit, le Racing-Metro a une stratégie claire et assumée: de lourds investissements actuellement, avec notamment un nouveau stade en train d’être construit, mais d’importants bénéfices espérés dans les années à venir, une fois que l’Arena 92 sera opérationnelle, fin 2016. En attendant, les écarts de trésorerie sont comblés chaque fin de saison par Jacky Lorenzetti.

C’est la même chose au Stade Français avec Thomas Savare et à Castres avec les laboratoires Pierre Fabre. Une stratégie financière que ne remet pas en cause la DNACG, «tant que des garanties sont apportées pour combler les trous, sans incident». Selon Midi Olympique, ces trois clubs représentent 75% des fameux 33 millions de déficit cumulé en Top 14. De quoi nuancer une fois de plus ce chiffre? Peut-être, mais le rugby français pourrait être en danger si certains problèmes sont sous-estimés.

QUELS SONT LES PROBLEMES?

1. Des dépenses de plus en plus importantes: la flambée des salaires…

C’est bien connu, le Top 14 est devenu le championnat le plus attractif. Chaque été, des stars de l’hémisphère sud débarquent en France. Dan Carter (Racing-Métro), Adam Ashley-Cooper (Bordeaux-Bègles), Will Genia (Stade Français), Quade Cooper, James O’Connor, Ma’a Nonu (Toulon), Colin Slade ou encore Conrad Smith (Pau) sont attendus après la Coupe du monde (18 septembre – 31 octobre). Des arrivées qui signifient à chaque fois des salaires plus importants. Dans son dernier rapport, la DNCAG avait bien souligné que la masse salariale brute moyenne continuait d’augmenter en 2013-2014. Elle était alors de 7,4 millions d’euros par club, soit une hausse de 12,4% par rapport à 2012-2013. À voir tous les mouvements annoncés sur le marché des transferts cette année, difficile de croire que ce chiffre va baisser.

Dans ce domaine, le danger concerne moins les clubs les plus fortunés que les autres, qui, pour survivre dans l’élite, engagent des sommes importantes sur des joueurs et prennent parfois de gros risques financiers si le pari sportif est perdant. «Nous cherchons à progresser régulièrement, mais le niveau est très élevé, avec des clubs qui arrivent à mobiliser des ressources financières que nous n’avons pas, expliquait ainsi Marc Chérèque, le président de Grenoble, sur France 3, à la fin de la saison. Comme Toulouse, qui connaît d’ailleurs quelques difficultés financières, nous nous appuyons sur un modèle économique où nous cherchons à alimenter nos charges sportives par nos produits d’exploitation. Nous ne pouvons pas nous appuyer sur l’apport important de fonds propres comme d’autres. Nous essayons donc de créer un cercle vertueux, mais qui n’est possible que quand les résultats sportifs sont là.»

Une sélection pourrait ainsi s’effectuer par le bas, avec des clubs rayés de la carte car en panne sèche en fin de saison et sans mécène pour combler les écarts de trésorerie. Et d’autres qui ne peuvent plus lutter sportivement car incapables de rivaliser sur le plan économique.

L’autre danger, qui concerne tous les clubs à plus long terme, est de délaisser d’autres postes de dépense. «Investir sur de gros salaires et rendre le championnat plus compétitif, c’est bien, mais il ne faut pas oublier d’autres investissements, dans les infrastructures notamment, comme l’explique notre économiste du sport. C’est un peu comme si une entreprise investissait beaucoup en salaires et peu en recherche et développement. Aujourd’hui, la masse salariale est passée en moyenne à plus de 60% de l’ensemble des dépenses et ça, c’est dangereux. Le risque, c’est de ne pas avoir des dépenses équilibrées, d’être seulement dans une logique de court terme et des investissements joueurs que sur des investissements productifs et « solides » à long terme», comme la formation, le stade, le centre d’entraînement…

2.    …et des recettes qui augmentent, mais pas assez vite

L’économie du Top 14 est en pleine expansion, les entrées financières augmentent chaque année. Les trois sources principales d’argent – la billetterie, le sponsoring et les droits télé – marchent fort. Mais le calcul effectué par la DNCAG était simple: Les recettes des clubs augmentent (+7,29%) mais les charges croissent plus vite (+10,29%). Seul Toulon parvenait encore à s’autofinancer, avec un excédent de 690 000 euros. Triple champion d’Europe en titre et champion de France en 2014, le club de Mourad Boudjellal s’appuie sur ses résultats sportifs pour engranger des recettes et combler ses dépenses. Le stade Mayol fait le plein, les délocalisations à Marseille et à Nice pour les gros événements cartonnent et les sponsors suivent cette locomotive du rugby français.

C’est donc plus compliqué ailleurs. C’est le cas par exemple à Toulouse, en délicatesse avec ses finances en cette fin de saison. L’indisponibilité du Stadium, en travaux pour l’Euro 2016, a fait mal à la trésorerie, d’autant que le Stade Ernest-Wallon ne s’est jamais rempli, sauf pour le barrage face à Oyonnax (20-19). Heureusement pour lui, le club longtemps positif financièrement dans les années 2000, possède des fonds propres pour faire face à une année plus difficile. Dans son modèle économique basé sur l’autosuffisance avec un stade, des boutiques et des restaurants dont le club est propriétaire, l’appel à un mécène n’est pas encore nécessaire. Mais l’incertitude sportive qui accompagne le départ du manager Guy Novès pourrait peser sur l’engagement des sponsors.

QUELLES SONT LES SOLUTIONS?

1. Le mirage des droits télé

À partir de la saison prochaine, les droits télé vont exploser pour le Top 14. Diffuseur du championnat, Canal + va désormais débourser 74 millions d’euros par saison, contre 31,7 millions auparavant. Une hausse remarquable pour les clubs de l’élite, qui se partagent le gâteau. Mais aussi une excuse facile au moment de faire les comptes. Les clubs sont en déficit? Pas d’inquiétude, les nouveaux droits télé vont régler le problème. Les 33 millions de trou annoncés par la DNACG sont «relatifs à la saison dernière et ne tiennent pas compte des versements de la LNR à venir, renforcés par les droits télés, qui vont contribuer pour partie à résorber ces déficits», assurait Paul Goze, le président de la Ligue nationale de Rugby, dans Midi Olympique, le 13 avril dernier.

Or, s’appuyer sur des entrées d’argent à venir pour dépenser plus aujourd’hui est périlleux. «Beaucoup d’autres facteurs entrent en jeu. Dépenser l’argent avant de l’avoir, c’est logique économiquement dans le sport, mais les clubs du Top 14 l’ont peut-être brûlé un peu vite», selon l’économiste du sport qui nous a répondus. Car d’autres entrées d’argent vont évoluer. Par exemple, la TVA à 5,5% sur la billetterie sportive va impacter les entrées d’argent des clubs. Et surtout, comme évoqué plus haut, cette hausse des droits télé va d’abord servir à payer plus cher des joueurs plutôt qu’à des investissements productifs.

2. Le salary cap, pas assez contraignant?

Vu les annonces qui se succèdent sur le marché des transferts, on oublierait presque que les masses salariales des clubs sont limitées par la règle du salary cap, instaurée en 2010 : la masse salariale brute des joueurs ne doit pas dépasser les 10 millions d’euros par club. «C’est une bonne mesure globalement mais elle est compliquée à mettre en place car elle est inspirée des Ligues américaines. Or, ce sont des ligues fermées ou l’on joue sur l’égalité, notamment avec le système de draft, pour laisser du suspense et qui, surtout, ont le monopole du prestige sur leur sport (basket, hockey, baseball et football américain). C’est un modèle qui n’est pas comparable avec le rugby français, où la relégation concerne 2 équipes sur 14 et où la concurrence existe avec les Anglais, la Ligue Celte, le Super 15 et même le championnat japonais.»

Et le chiffre de 10 millions d’euros laisse encore de la marge aux membres du Top 14, contrairement aux 5 millions imposés aux clubs anglais. «On a choisi de fixer un salary cap par le montant, alors qu’on aurait pu le faire par un pourcentage de dépense. Imposer par exemple aux clubs de ne pas dépenser plus de 60% de leur budget sur la masse salariale. Mais cela ferait des malheureux, comme avec chaque règle.»

L’autre souci avec le salary cap, c’est qu’il peut être contourné. À Toulon, la plus grosse masse salariale de France, le président Boudjellal est soupçonné de déroger à la règle en versant des primes à la performance à ses joueurs, primes qui ne sont pas incluses dans le calcul du salary cap. Celui-ci comprend les salaires, les avantages en nature, les revenus liés au droit à l’image ou encore l’intéressement. Des biais sont donc trouvés pour rémunérer un joueur hors de ce cadre. Mourad Boudjellal ne l’a pas caché, pour payer une partie du salaire de l’Australien Quade Cooper, il va organiser un gala de boxe cet été où son futur joueur va combattre et dont il récupérera une partie importante de la recette.

Paul Goze, le président de la LNR, a assuré que cette mesure du salary cap sera accompagnée à partir de 2014-2015 de tout un éventail de sanctions pour les contrevenants. Car il n’en n’existait pas avant…

3. Un sponsoring à internationaliser

L’attractivité du rugby français a connu une croissance exponentielle ces dernières années. Les sponsors et les partenaires ne manquent pas. «Le rugby est bien payé par ses sponsors. Si on enlève les droits télé dans tous les sports, vous serez surpris de voir que dans le top 20 des clubs professionnels en France, il y a plus de clubs de rugby que de clubs de foot à faire de l’argent à avec les sponsors et l’économie locale.»

Le modèle en la matière est Clermont, qui a su développer des partenariats au-delà de Michelin, son sponsor historique. Son stade Marcel-Michelin a été pensé pour accueillir des entreprises, avec des soirées privées ou des séminaires en plus des loges. Selon le président Eric de Cromières, plus de 500 partenaires suivent le club et assurent 52% de son budget. «Sur les VIP, les réceptifs d’entreprise et le  sponsoring, on ne fait pas mieux, assure un économiste du sport. Entre jouant sur l’esprit de clocher et l’image fédératrice et conviviale du rugby, Clermont s’est développé un réseau très solide de partenaires. Même des clubs de foot viennent voir comment ça se passe à Clermont pour comprendre leur modèle.»

Le sponsoring est devenu l’enjeu de demain pour les clubs de Top 14. Quand on n’a pas l’ancrage local et historique de Clermont, il faut aussi se tourner vers l’international. En recrutant des stars de l’hémisphère sud, Mourad Boudjellal à Toulon et Jacky Lorenzetti au Racing sont aussi dans cette perspective, comme Toulouse qui s’est déplacé à Hong Kong en novembre 2013 pendant une fenêtre internationale.

4. Le mécénat, une modèle viable à court terme mais…

Quand les droits télé, les recettes billetterie et sponsoring ne suffisent pas à combler les dépenses, il faut bien combler le trou pour ne pas être dans le collimateur de la DNACG. C’est là qu’interviennent les mécènes, expression à manier avec précaution mais utilisée pour évoquer ceux qui mettent au pot en fin d’exercice pour combler les écarts dans les finances. Thomas Savare (Stade Français), Jacky Lorenzetti (Racing-Métro) et Mohed Altrad (Montpellier) sont les plus souvent cités comme ces riches entrepreneurs qui investissent beaucoup d’argent dans leur club, par passion mais aussi par stratégie, en utilisant le sport comme une publicité. «Un actionnaire qui  remet des fonds propres, c’est un phénomène économique très classique, mais ça arrive plus souvent dans le monde du sport qu’ailleurs. Ce système est viable tant que, tout simplement, l’actionnaire reste.» S’il s’en va et qu’aucun sauveur ne se manifeste, c’est le dépôt de bilan assuré.

Altrad, Savare et Lorenzetti n’ont pas vocation à partir, surtout le dernier, qui investit des sommes colossales pour construire un nouveau stade. «Il y a une vraie logique économique derrière. La même que dans l’immobilier (Lorenzetti est le créateur de Foncia, ndlr). Les millions placés aujourd’hui doivent revenir à moyen terme. Et Lorenzetti a les moyens de combler les déficits. Les sous placés au Racing sont intéressés et ce modèle est viable. C’est plus compliqué quand le mécène ne fait que combler des trous sans attendre des retours à moyen terme, comme ça peut être le cas à Bayonne par exemple.»

Le but, comme l’a fait Mourad Boudjellal, c’est de jouer les mécènes un temps, avant de s’assurer que le club s’auto-finance. «Le rugby ne peut pas vivre sans mécènes. C’est un fait. Mais justement, faisons en sorte que cette situation ne perdure pas, parce que ce n’est pas sain. On ne peut continuer comme ça», expliquait Thomas Savare à l’été 2013. Le président du Stade Français est bien placé pour en parler: quelques mois plus tard, des dissensions au sein de la famille Savare avaient fuité dans la presse économique.

Les sœurs Emmanuelle et Marie n’ont pas le même goût que leur père, Jean-Pierre, et leur frère, Thomas, pour le rugby et ses dépenses imprévues. «Elles contestaient certaines orientations comme l’investissement dans le Stade Français, qui est une véritable gabegie, expliquait leur avocat Henri d’Armagnac dans Les Echos. Quand on a présenté la société à Jean-Pierre Savare, on parlait d’un investissement de 6,5 millions d’euros (contre 30 aujourd’hui, selon certains chiffres).»

«CE QUI EST NOUVEAU, C’EST LA PROPORTION DES CHIFFRES»

Notre économiste du sport conclut ainsi: «Le chiffre de 33 millions est à nuancer. Le sport professionnel tourne avec des déficits chroniques. Ce qui est nouveau, c’est la proportion des chiffres. Le rugby est entré dans une phase de croissance supérieure. Avec des volumes plus importants, la moindre erreur peut coûter cher. Aujourd’hui, quand un club de rugby se manque sur un joueur trop payé, une masse salariale trop gourmande, cela peut avoir des conséquences plus graves. Il faut que les acteurs économiques du rugby en prennent conscience : oui, mon championnat est attractif et je peux me permettre de signer de gros salaires mais je n’oublie pas d’investir à moyen terme. Il faut trouver un équilibre entre investissements sur les joueurs pour la compétitivité immédiate et investissement productif à moyen et long termes.»

Source: lequipe.fr

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11 Commentaires

  1. seb-83200 12 juin 2015 at 15h- Répondre

    Mb, soupçonné de « déroger » à la règle… Le français et l’auteur de l’article, ça fait deux… Il respecte la règle, point, et trouve des moyens pour la contourner. Règle par ailleurs débile, et qui pourrait être avantageusement remplacée par la deuxième option évoquée dans l’article.
    Le plus dérangeant là dedans reste le mécénat! Car l’objectif est quand même de pérenniser les clubs et d’être en mesure de contrôler qu’ils ont une économie saine, qui génèrent des ressources suffisantes pour compenser leurs dépenses. Or, un mécène, s’il se barre, le club s’effondre et les supporters n’ont plus que leurs yeux pour pleurer…

  2. Billkm 12 juin 2015 at 15h- Répondre

    Voilà comment on gére parfaitement un club. Bcp de présidents ne savent pas gérer leur clubs car ils savent qu’à la fin l’actionnaire mettre la main à la poche, je ne parle pas de Lorenzetti qui investit trés intelligemment dans son club…Il ne pourra jamais investir dans des supporters par contre 🙂

  3. gerct 12 juin 2015 at 15h- Répondre

    Si je comprends bien, le seul club qui s’autofinance c’est celui qui est accusé par beaucoup de ne pas respecter salary cap et donc de rétribuer le mieux ses joueurs…chercher l’erreur!
    Finalement vaudrait mieux mettre en place un fair play financier, je trouve plus anormal de dépenser davantage que ce que l’on gagne (et que des mécènes renflouent les caisses chaque année), que rétribuer des joueurs en rapport à ce qu’ils font gagner au club (le RCT peut s’autofinancer car il a su créer une économie autour de grands joueurs comme Wilko, Giteau, Botha…)

  4. marco 12 juin 2015 at 16h- Répondre

    Le RCT est le club le mieux géré, avec des fonds arrivant de partenaires divers et variés, et générant des bénéfices: évoquons-le principalement pour les mauvais points. Et pour donner l’exemple, évoquons des clubs qui perdent du fric et qui, pour un joueur de niveau similaire, paie 2 fois plus que le RCT, participant à la hausse des salaires.

    En lisant ça, j’ai l’impression que Toulon fait partie des mauvais élèves.

    Il aurait aussi été sympa d’avoir des détails sur Brive: petit club (par rapport à d’autres), et pourtant, dans le vert.

  5. Souhil 12 juin 2015 at 16h- Répondre

    Comme quoi le rugby risque de devenir comme le foot où certains actionnaires investissent à perte.
    Le modèle économique du RCT est le plus fiable et espérant que ca va continuer sur cette lancée.

  6. lienchoc 12 juin 2015 at 16h- Répondre

    Pour que ça dure ainsi il faudra surtout être dans les derniers carrés pour empocher des recettes…le triplé aide considérablement le rct à négocier à la hausse avec les annonceurs. ..

  7. provence83 12 juin 2015 at 18h- Répondre

    admettons !!! je dis bien admettons !!!! que la saison prochaine avec la CM et toutes les absences que cela va engendrer et puis qu’au retour de tous les joueurs la mayonnaise ne prenne pas immédiatement le club se plante. Pas de qualification européenne et une élimination en quart de top 14, que peut il se passer pour l’avenir ????

    • Etnica 12 juin 2015 at 19h- Répondre

      Je pense que le club a des fonds propres qui permettraient de combler le déficit et MB en dernier recours pourrait mettre la main à la poche.

  8. David60RCT 12 juin 2015 at 18h- Répondre

    Emettons une nuance, l’économie du RCT va de pair avec les résultats sportifs. Toulon qui n’est pas en final du TOP14 c’est une perte de 1.5M€… c’est pas rien quand même.

    Donc oui cette économie marche, mais le plus dur reste à venir: rester au sommet.

  9. figatellijean 12 juin 2015 at 19h- Répondre

    Le professionalisme ds le rugby date de 1995 et non d il y a trente ans comme le dit l article encore un profesionnel qui l a redige

  10. Adri Esc 12 juin 2015 at 23h- Répondre

    Je vous parie que le consultant anonyme est pascal perri, tenu par une clause de non concurrence à RMC…