Mal en point(s), le BO accueille dimanche Toulon et son armada (18h00, direct commenté). Un choc de plus dans ce début de saison particulièrement difficile pour les Basques.

Il y a déjà eu Clermont et Montpellier à domicile, il y a Toulon en visite ce dimanche à Aguilera (18h00, direct commenté) et il y aura un périlleux voyage à Toulouse samedi prochain. Le Biarritz Olympique savait avant le début de saison que son entame de Championnat serait compliquée à gérer. Après quatre journées, la situation est effectivement délicate avec une seule victoire (Montpellier) et trois défaites (Clermont, Paris,Oyonnax), dont deux bonifiées, heureusement, face à l’ASM et le promu oyonnaxien.

Avec six points, Biarritz pointe aujourd’hui en treizième positon et la liste de ses blessés est déjà longue. Harinordoquy, Balshaw et Brew n’ont pas encore joué. Synaeghel, Heguy, Dubarry, M. Lund, Lesgourgues, Gimenez et Burotu manquent aussi à l’appel. Mais Biarritz ne se torture pas l’esprit. «Peut-être qu’au début des matches retour, si la situation est la même, je me dirai « il y a danger », admet Laurent Rodriguez. Mais là, non, il n’y a pas le feu. Le Championnat est encore long», insiste le manager et entraîneur des avants. Le BO ne se pose pas trop de questions donc à l’heure de recevoir le champion d’Europe en titre : «C’est la meilleure équipe européenne, approuve Rodriguez. Mais on a nos qualités. Et on va aussi essayer de masquer le plus de défauts possible, on va tenter de prendre du plaisir. D’en donner à nos supporters aussi».

Du retard à l’allumage

Pour y parvenir, il faudra être présent d’entrée de jeu. Ce qui n’a pas été le cas contre Clermont, Paris et Oyonnax puisque le BO a été respectivement mené 13-0, 13-3 et 13-0 après moins de vingt-cinq minutes ! «Des débuts de matches catastrophiques, regrette Rodriguez. On a du mal au démarrage. On en parle beaucoup entre nous, on cherche à comprendre. Chez beaucoup d’équipes, les vingt-cinq premières minutes sont difficiles, sauf chez nous…» Takudza Ngwenya, lui, a hâte d’y être. «On est le dos au mur, admet l’ailier américain. Mais c’est un mélange de peur et d’excitation. Si on gagne, ça va tout changer pour nous. Contre Toulon, c’est un match idéal pour oublier tout ce qui s’est passé avant».

Source: lequipe.fr