Eric Champ: « On se filait des coups de tronches dans les vestiaires »
Eric Champ: « On se filait des coups de tronches dans les vestiaires »
Le vendredi 24 février 2017 à 10:46 par David Demri
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L’ancien troisième ligne international du Rugby Club Toulonnais, Eric Champ a accordé une très intéressante interview au quotidien sportif L’équipe. Lors de celle-ci, le joueur Varois revient sur le Grand Chelem remporté par les Bleus en 1 987 grâce à une victoire très importante en Irlande.
Dans un premier temps, ce-dernier se remémore la préparation de cette rencontre. Extrait:
« J’avais des frissons. Peut-être à tort, je me suis bien monté le bourrichon. Moi, à titre personnel, je me mettais beaucoup de pression. Mais de la pression avec la connerie. Pour moi, le rugby, c’est quand même le rendez-vous du défi, de la guerre. Et, en Irlande, on n’est jamais déçus à ce niveau-là. »
Pour se chauffer dans les vestiaires avant le coup d’envoi de la rencontre, ils n’hésitaient pas à « se filer des coup de tronches« . Extrait:
« On avait nos trucs. On était regroupés par ligne. Moi, j’étais avec Laurent Rodriguez et Dominique Erbani. À se filer des coups de tronches, autant se les filer avec des gars qui ont la même taille. Ce paquet d’avants avait plutôt un bon goût pour le défi physique et la guerre. Il y avait tellement de talent derrière avec Blanco, Sella, Charvet… On leur disait, allez-y, faites-vous des passes, marquez des essais, vous êtes les plus forts du monde. Nous, on va s’occuper de tout le reste, les mêlées, les regroupements. »
L’ex-international Français respecte énormément les joueurs Irlandais, des hommes qui ne se plaignent jamais. Extrait:
« Écoutez, ces Irlandais, ce sont des exemples. Ces gens-là ne se plaignent jamais. Avec pas beaucoup, ils font des trucs énormes. Avec deux mauvais rouquins qui ont des boutons de partout, ils sont toujours en train de monter des équipes qui nous fracassent. Et puis, il y avait le stade. C’était celui que je voyais à la télé quand j’étais petit, avec le train qui passait sous la tribune et qui ne s’arrête pas. Nous, c’est le train vert qu’on a pris dès le coup d’envoi. »
Samedi après-midi, Eric Champ sera à Dublin pour assister au match des Bleus, aux côtés d’un certain Eric Melville. Extrait:
« Je vais aller à Dublin avec mon vieux compagnon Éric Melville. J’espère qu’on ne sera pas obligés de bouger de l’Irlandais, car on n’a plus la même caisse qu’avant… »
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Une fois le grand champ dans le vestiaire du RCT…son collègue Gilbert Doucet pour se motiver lui a mis un coup de cigare…si fort que le grand Champ a été obligé de s allonger car il n arrivait plus a retrouver ses esprits…
que du bonheur et du rire !!!enfin des hommes qui étaient payés une misére et qui s’envoyaient …
C’est ce qui manque à nos valeureux Toulonnais à Mayol. Il n’y a plus de « guerriers », plus de casseurs de Tronches dans notre équipe première. Les « gueulantes » dans les vestiaires à la mi-temps, ne sont poussées que par des entraineurs ne parlant pas notre langue, alors ne pas s’étonner de cette mollesse lors des combats sur pelouse.
« Plus de guerrier » va le dire a gorgodze…
+1000 lou toti
C’était mon rugby, celui qui me donnait des frissons, celui qui a fait la farouche ferveur de Mayol.
Et quand je vois la tristesse de Mayol d’aujourd’hui, j’ai envie de pleurer.
Ce pilou au micro est ridicule, se speaker se croit à Colombe, une ferveur à chialer.
Effectivement un gars comme Gorgone me donne encore quelques sensations, son regard est celui d’un guerrier, il est sous exploité dans se rôle.
Bref bon match en Irlande les deux Éric, deux vraies légendes du RCT, car quand je vois SBW sur les pavés des légendes. …je me dis que le rugby d’aujourd’hui n’a pas d’autres objectifs que faire du volume marketing