Éric Di Meco : « Toulon ? Je crains qu’ils arrivent un peu cramés »

Éric Di Meco : « Toulon ? Je crains qu’ils arrivent un peu cramés »

Le vendredi 5 mai 2023 à 10:52 par David Demri

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Le groupe Osiris de l’ancien joueur Éric Di Meco aura l’occasion de jouer les célèbres titres du groupe mondialement connu, à l’occasion du match Toulon – La Rochelle, ce samedi soir au Stade Vélodrome de Marseille.

Pour la réception du champion d’Europe, le RC Toulon a décidé de sortir le grand jeu avec cette délocalisation au Vélodrome.

Interrogé via Rugbyrama, Eric Di Meco a évoqué ce défi qu’il s’est lancé. Extrait:

« Au fur et à mesure que les jours passent, je me demande : « Mais qu’est-ce que je vais faire dans cette galère ? » (rires). J’ai la pression dans le sens où jouer dans un stade est toujours délicat au niveau du son, et ma crainte est qu’il ne soit pas bon. Il y a aussi la pression de jouer devant autant de monde, même si nous avons déjà fait de beaux concerts. »

 Il explique comment cette idée lui est venue. Extrait:

« François Pessenti (directeur exécutif du RCT, et ancien directeur général d’RMC Sport), était venu nous voir jouer lors d’un concert à Arles, et avait apprécié notre groupe. Au moment de décider des festivités pour cette délocalisation, il en a parlé au président Lemaître et il m’a appelé. À l’origine, je ne voulais pas le faire, et ce sont finalement mes copains du groupe – Marseillais et fans de l’OM – qui ont fini par me convaincre. Pour eux, c’est un rêve de jouer au Vélodrome devant des milliers de personnes.

Nous jouerons de 20h à 20h30. J’ai peur qu’on prenne des chandelles sur la tronche. En plus le petit Serin, comme il est coquin, il va venir nous casser les pieds. Je le connais. L’expérience va être géniale, et à l’image des frères Gallagher fans de City qui arrivaient sur scène avec maillots et drapeaux, il y a aura une petite surprise. Bon, elle n’est pas difficile à imaginer : le RCT qui joue au Vélodrome un soir de grand match, je vous laisse imaginer ma tenue. Ça va être Rock’n’roll. « 

Il présente son groupe dans la foulée. Extrait:

« Nous sommes cinq : le chanteur Axel Rancurel, le guitariste leader Chris Cesari, Jean-Vincent Boetto à la batterie et Eric Di Cesari à la 2e guitare. Nous sommes un tribute du groupe anglais Oasis, c’est-à-dire que nous reprenons tout le répertoire des frères Gallagher, qui se sont séparés il y a quatorze ans. »

Il raconte ensuite son rapport au rugby. Extrait:

« Il m’a toujours plu. Je suis originaire d’un village à côté de Cavaillon et mon ancien professeur de maths était dirigeant dans le club de rugby à XIII de la ville. Pendant les deux ou trois ans de mon collège, il m’avait mangé le cerveau pour que je rejoigne l’équipe. Il me disait : « Viens, ça c’est un sport d’homme ! ». Gamin, j’ai des souvenirs du Tournoi des 5 Nations. C’était quelque chose… Et puis aujourd’hui, le rugby a une place importante dans ma vie car je partage l’antenne tous les après-midi sur RMC avec quelques sangliers avec lesquels je suis devenu très amis (le Super Moscato Show, du lundi au vendredi de 15 heures à 18 heures, NDLR). Je vais même vous faire une confidence : grâce à cette émission, j’ai plus de contacts avec des rugbymen qu’avec des footeux. Je converse avec Thomas Ramos, Arthur Bonneval. Un jour ils m’ont envoyé un message sur Instagram après avoir écouté un débat. Je connais bien Charles (Ollivon) aussi. Ils aiment bien me chambrer. »

Il précise préférer l’ambiance rugby que football. Extrait:

« Nous étions à Toulon à l’occasion du Hall of Fame et les mecs sont quand même plus abordables. En les regardant faire les idiots à l’entraînement, j’ai retrouvé un peu ce que j’avais connu dans le football à mon époque. Ils appartiennent au monde professionnel mais restent avant tout de bons mecs. »

Pour conclure, il évoque le RCT, un club qu’il affectionne particulièrement. Extrait:

« Toulon est un club qui ressemble beaucoup à l’OM. C’est une expérience particulière de jouer à Mayol, j’y ai joué en Ligue 1 contre le Sporting et je me souviens de matchs tendus, souvent mythiques. Quand Toulon vient au Vélodrome il y a toujours beaucoup de monde. C’est l’équipe qui nous ressemble le plus et j’ai également une connexion spéciale avec ce club car mon ancien patron chez RMC y travaille aujourd’hui.

Ils doivent gagner la Challenge Cup parce que ça fait quelques saisons qu’ils passent à la trappe. En Top 14, ils ont un calendrier démentiel et je crains qu’ils arrivent un peu cramés s’ils disputent les phases finales. Le RCT aura besoin de son leader de combat, Charles Ollivon. C’est pareil, je ne comprends pas comment il peut prendre un carton rouge (l’EPCR l’a finalement blanchi en commission de discipline, NDLR). »

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