Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le demi-de-mêlée Toulonnais Eric Escande a évoqué son retour à la compétition après plusieurs mois d’absence.

Dans un premier temps, l’ancien joueur de Montpellier explique que le RCT s’est déplacé à Clermont avec la ferme intention de l’emporter après le non-match contre les Wasps. Extrait:

« Après le non-match de l’équipe aux Wasps, en interne on avait fait du déplacement à Clermont un véritable objectif. Nous sommes venus pour l’emporter ! On savait que ce ne serait pas facile et que Toulon n’avait jamais gagné au stade Marcel-Michelin, mais on sait aussi que nous sommes les joueurs d’un club qui déteste perdre les grosses affiches. Lors du débriefing (après les Wasps), j’ai été étonné que cela n’ait pas râlé plus que cela… Au contraire, Bernard a pointé nos erreurs mais n’a pas haussé le ton. Lui aussi voulait une réaction de notre part mais la séance vidéo a été très axée tactique. »

Par ailleurs, il estime que Matt Giteau fécilite réellement le jeu au sein de l’équipe Varoise. Extrait:

« Quand Matt Giteau joue ouvreur, tu as toujours l’impression d’avoir un temps d’avance sur l’adversaire. Il est très précis et commande vite. Il est aussi très à l’écoute, bien loin de l’image fantasque qu’il peut donner en dehors du terrain. C’est un des tauliers du groupe, qui s’investit énormément et se met au service des autres. »

Alors qu’il n’a plus joué avec Toulon depuis plusieurs mois, Eric Escande a profité de la blessure de Jonathan Pélissié pour retrouver du temps de jeu. Il explique tout simplement avoir attendu son heure. Extrait:

« Quand tu signes dans un club comme le RCT, tu sais que tu vas faire face à une concurrence plus importante qu’ailleurs… J’ai attendu mon heure, et bossé aux entraînements. Là, j’ai profité de la blessure de Jonathan Pélissié pour retrouver du temps de jeu. Cela s’est plutôt bien passé. »

Enfin, Eric Escande explique apprécier avoir Bernard Laporte sur son dos aux entraînements. Extrait:

« J’évolue à un poste qui fait le lien entre les avants et les trois-quarts, donc chaque entraîneur est pointilleux avec son numéro neuf. Cela ne me dérange pas, au contraire. Je préfère que Bernard soit sur mon dos plutôt qu’il m’ignore. »