EXCLU – Boudjellal réagit au craquage de Josaia Raisuqe et raconte ses propres anecdotes !

EXCLU – Boudjellal réagit au craquage de Josaia Raisuqe et raconte ses propres anecdotes !

11 janvier 2021 - 16:58

5 Commentaires

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L’ailier de Nevers, Josaia Raisuqe a fait le buzz, ce week-end, après avoir littéralement soulevé l’arbitre de la rencontre tel un trophée pour célébrer la victoire de son équipe sur la pelouse de Béziers, vendredi soir.

La séquence vidéo a fait le tour du web et a beaucoup fait rire ou sourire.

Contacté par nos soins, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a réagi à cette scène complètement folle.

Nous lui avons demandé quelle aurait été sa réaction si un joueur du XV de la Rade avait réagi de la sorte lorsqu’il était encore à la tête du club.

Et Mourad Boudjellal préfère en rire, précisant que la réaction du joueur n’est pas du tout méchante et qu’il n’y a absolument aucune animosité de la part du Fidjien.

Pour Mourad Boudjellal, c’est une goutte d’eau dans un océan. Extrait:

« Moi, ça m’aurait fait marrer ! Cela m’aurait fait marrer parce que par les temps qui courent… D’abord, ça a fait une promo pour le rugby et pour le club de Nevers incroyable. Puis c’est un gamin. On a affaire à un enfant. Il est joyeux, il n’a pas insulté l’arbitre. Quand il le soulève, c’est pour dire : ‘merci, vous êtes trop fort, vous êtes bon, bravo à vous’. Puis c’est tellement improbable par les temps qui courent, dans le climat anxiogène que nous vivons, ça fait du bien un truc rigolo et improbable. Il n’y a aucune méchanceté de la part du joueur. On peut sanctionner les gestes méchants, mais là, je ne vois pas de méchanceté. Après, bien sûr qu’il faudra marquer le coup car on ne peut pas soulever l’arbitre comme cela, mais c’est une goutte d’eau dans un océan, c’est quedal, c’est vraiment rien et c’est juste un mec qui n’a pas su contrôler sa joie. Il y a différentes façons de ne pas contrôler sa joie et ça en est une. Il y a des moments où j’ai sauté en l’air, j’ai crié, j’ai pleuré c’est tout aussi con. C’est juste la joie d’avoir gagné un match sur une décision finale. Je sais ce que ça représente des fois car on s’est battu et on attend cette putain de décision, une décision qui change un match. »

Il se remémore d’ailleurs d’une drôle de scène lorsque le RCT avait décroché une victoire sur la pelouse du Stade-Français, il y a une dizaine d’années désormais.

A l’époque, Aubin Hueber était dans le staff du RCT et celui-ci sautait de joie dans tous les sens à l’issue de la rencontre. Extrait:

« Je me souviens une fois, on avait gagné au Stade-Français, ils avaient marqué un essai à la dernière minute et on ne savait pas s’il y avait essai ou pas essai. J’étais rentré dans le vestiaire et l’essai a été refusé. J’étais persuadé qu’il y avait essai et là Aubin Hueber rentre dans le vestiaire pour me chercher et il sautait ! C’était un gamin de 5 ans, il sautait dans tous les sens en criant ‘On a gagné ! on a gagné !’. Aubin Hueber, c’est un marsupilami. Des fois on a des réactions incontrôlables car c’est un sport de passion et des fois, il n’y a pas de raison et là, je pense que Josaia Raisuqe a perdu la raison. Ce n’est rien de méchant. »

Mourad Boudjellal explique également avoir exulté de joie et s’être retrouvé transcendé lors de la première qualification du Rugby Club Toulonnais pour la finale du Top 14 en 2012, après la victoire en demi-finale contre Clermont, sur la pelouse du Stadium de Toulouse.

Il nous raconte cette scène de bonheur. Extrait:

« J’ai connu des moments comme ça aussi, je me revois lors de la pénalité loupée par Morgan Parra qui nous permet d’aller en finale du Top 14 pour la première fois, en 2012. On était à Toulouse, on mène 15 – 12 et je sais dans ma tête qu’il va y avoir une pénalité pour Clermont. Il reste trois minutes à jouer et je le sais. Et il y a pénalité pour Clermont. Elle est à 45 mètres et à l’époque, Morgan Parra était une grosse gâchette du Top 14. J’étais tout en haut de la tribune car j’étais suspendu et je me rappelle que le délégué du match me dit que le temps réglementaire est terminé, que si Parra loupe la pénalité, on est en finale du Top 14. Je n’avais vraiment pas besoin qu’il me le dise car ça a rajouté de la dramaturgie au geste (rire). C’était incroyable car j’ai pensé que le coup de pied était passé. Il était dans la bonne direction, mais il était trop court. Je vois Benjamin Lapeyre qui dégage le ballon en touche et je vois tous les miens qui lèvent les bras. Je pense que si j’étais possédé lors d’une séance vaudou c’était pareil. Car se qualifier pour une finale du Top 14, c’est dur quand même. C’est aussi dur quand on la perd et j’en ai perdu beaucoup. Mais quand on se qualifie pour une finale du Top 14, c’est l’apothéose quand même. C’est le rendez-vous annuel. »

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5 Commentaires

  1. Toulausannois 11 janvier 2021 à 18h- Répondre
  2. Mocodéro 11 janvier 2021 à 18h- Répondre

    C’est tout à fait ton droit d’en avoir RAB, comme ça serait le mien d’en avoir RAB de ton avis.
    Seulement ce qui me gêne un peu dans ton message, c’est le manque de respect pour le travail de Dav-D, qui s’est décarcassé pour obtenir une interview EXCLUSIVE d’un mec qui a, que tu le veuilles ou non, hissé notre club de cœur sur le toit de l’Europe.

  3. tpalouf 11 janvier 2021 à 18h- Répondre

    Spumante, non seulement tu lis l’article alors que manifestement tu n’aimes pas MB mais, en plus, tu prends le temps de laisser un message, tu es vraiment un no-life haineux… Je ne comprends pas ce type de réaction…

  4. mayol/canalhistorique 11 janvier 2021 à 18h- Répondre

    Le Touloumalsain degage si le travail de Dav te déplait et retourne sur le blog de ton club cassoulet.

  5. cedric 11 janvier 2021 à 21h- Répondre

    Tres souvent aussi j’ai du passer pour un possédé