Fabien Galthié : « Gagner en Écosse est un exploit, si ce n’est pas compris par une partie de la population, on le comprend »

Fabien Galthié : « Gagner en Écosse est un exploit, si ce n’est pas compris par une partie de la population, on le comprend »

Le vendredi 23 février 2024 à 17:11 par David Demri

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C’est François Cros qui remplacera Grégory Alldritt au poste de troisième ligne centre, ce dimanche contre l’Italie.

Interrogé en conférence de presse, Laurent Sempéré a expliqué pourquoi François Cros a été désigné pour évoluer au poste de numéro 8. Extrait:

Il se veut dithyrambique avec lui. Extrait:

 « Il a été un des avants les plus performants sur les deux premiers matchs. Par sa polyvalence, il est capable de tout faire sur un terrain, que ce soit sur les tâches obscures où il est très précieux ou lorsqu’il porte le ballon. Je revois encore cette mêlée où il est parti dans le côté fermé face à l’Ecosse qui nous a permis de marquer en suivant. Il a cette facilité à évoluer à tous les potes de la troisième ligne. L’avoir sur et en dehors du terrain est important. Il est capable de jouer troisième ligne centre. C’est un joueur très intelligent qui sait faire le lien entre avants et trois-quarts. »

Fabien Galthié confirme. Extrait:

« Dans le jeu, François se frottera moins à la ligne sur l’aspect puissance, mais c’est un régulateur. Il sait tout faire. Il est capable d’être demi de mêlée quand c’est nécessaire, de jouer centre, d’être le premier soutien, d’être le porteur de balle, de sauter en touche…C’est un joueur qu’il est important d’avoir. Il a d’ailleurs, au sein de notre groupe, été élu homme du match contre l’Irlande. Il aurait pu l’être lors du match contre l’Ecosse. »

Dans la foulée, Fabien Galthié analyse l’adversaire du week-end : l’Italie. Extrait:

« Quand on entre dans le Tournoi, c’est comme un 400 m, on démarre en sprintant et il faut accélérer à chaque virage. On connaît bien l’Italie. Ce sont des Latins, entraînés par Gonzalo Quesada. S’il y a pas mal de joueurs qui jouent en France pour nous affronter sur la feuille de match, ce n’est pas un hasard. Ils veulent sortir leur meilleur rugby. Mais nous aussi. Il n’y a pas plus exigeants que nous. Nous sommes très pointus sur notre analyse, mais ça reste entre nous.

Pour nous, gagner en Écosse était un exploit. Si ce n’est pas compris par une partie de la population, on le comprend. Mais notre ambition est intacte par rapport au jeu de rugby. On veut jouer mieux, mais on veut aussi défendre mieux. Jouer mieux, c’est aussi sans le ballon. Etre par exemple plus disciplinés. En Écosse, il y a beaucoup de situations où nous avons bien joué sans le ballon. Et c’est superbe aussi. Nous avons envie de faire plus. Mais nous sommes dans une période de résilience. Il faut d’abord être fort sur les bases : solidarité, engagement, courage. Et le coeur des hommes… »

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