Dans son édition du jour, le Midi Olympique a consacré un article au troisième ligne Toulonnais Juan Martin Fernandez Lobbe. Ainsi, le bi-hebdomadaire a interviewé plusieurs de ses anciens coéquipiers et compatriotes afin de mieux cerner le troisième ligne du RCT.

L’ouvreur ou arrière du Racing-Métro, Juan Martin Hernandez intervient le premier en expliquant que le joueur Toulonnais n’arrête jamais d’embêter ses coéquipiers à l’entraînement, avec la sélection. Pour lui, c’est l’un de ses meilleurs amis. Extrait:

« Il ne s’arrête jamais. On se connaît depuis douze ans. Juan Martin Fernandez Lobbe est l’un de mes meilleurs amis. Il a un cœur énorme. Mais il ne peut pas s’empêcher de venir m’emmerder quand je m’entraîne à buter. Il parle, commente, me donne son avis. Je lui réponds souvent, exaspéré : fous-moi la paix, Corcho, je travaille… Corcho est quelqu’un de brillant. Il sort de la plus grande école d’ingénieur de Buenos Aires. Il sait comment parler à ses coéquipiers, garde la tête froide en toutes circonstances, ne stresse jamais les arbitres… »

L’actuel entraîneur des avants Montpelliérain, Mario Ledesma affirme également que Fernandez Lobbe s’agite à chaque fois sur un terrain de rugby. Extrait:

« La première image que j’ai de Corcho, c’est un bout de chou s’agitant autour du terrain de Liceo Naval, en Argentine. Avec Leguizamon, ils sont attachants mais un peu casquants. Tu sors un ballon de foot, ils vont passer une heure à faire des jongles. Tu sors une balle de tennis, ils vont disputer trois sets. Chez lui, Juan Martin a pourtant les habitudes d’un papy : DVD, chocolat, canapé, promenades sur la plage avec sa chienne. Dès qu’il sort de la maison, il explose ! »

Pour sa part, Philippe Saint-André, son ancien entraîneur à Sale et à Toulon explique que Juan Martin Fernandez Lobbe est l’un des meilleurs troisième ligne au monde. Extrait:

« Juan Martin est l’un des meilleurs troisième ligne au monde. Exceptionnel dans les airs, fort au plaquage, précis balle en mains…  C’est un décathlonien. »

Enfin, Lionel Faure, son ancien coéquipier à Sale affirme qu’il est un véritable ouragan. Extrait:

« Ce mec est un ouragan. A Sale, Juan Martin était souvent capitaine. Il aimait nous regrouper au centre du terrain, bras dessus, bras dessous. Ses discours étaient tous très latins. Il jouait sur les sentiments, nous parlait de guerre, de sacrifice, de fraternité. Moi, j’adorais ça. Les Anglais ? Ils avaient plus de mal. Question de culture… »

Pour sa part, le principal intéressé avoue avoir toujours besoin de bouger. Il est né ainsi. Extrait:

« Je suis né ainsi. Je ne fais jamais de sieste. J’ai toujours besoin de bouger. Cela m’a d’ailleurs valu quelques gifles, quand j’étais gosse. »