Franck Azéma règle ses comptes avec Clermont et révèle sa vérité !
Franck Azéma règle ses comptes avec Clermont et révèle sa vérité !
Le mercredi 29 décembre 2021 à 22:44 par David Demri
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Le nouveau manager du Rugby Club Toulonnais, Franck Azéma s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer son départ de Clermont et son arrivée sur les bords de la Rade.
Ce-dernier affirme que l’affaire qui l’oppose à l’ASM a été portée devant les prud’hommes par les dirigeants du club Auvergnat.
Il se dit agacé de voir les dirigeants Clermontois remettre cela sur le tapis toutes les deux semaines. Extrait:
« C’est aux prud’hommes, le club a attaqué en premier. C’est comme ça… C’est dommage d’en arriver là. Mais quand je vois que le club ramène le sujet il y a deux semaines encore, en parlant de mon cas quand le président Jean-Michel Guillon annonçait le recrutement de Didier Retière, c’est du réchauffé ! Il faut arrêter ! C’est agaçant. Je ne me suis jamais exprimé sur les conditions de la rupture de mon contrat, mais je ne peux plus les laisser revenir dessus en permanence sans donner ma version. »
Franck Azéma revient ensuite en détails sur sa décision de quitter l’ASM deux ans avant le terme de son contrat. Extrait:
« Dès que j’ai rencontré Jean-Michel Guillon, après le décès d’Éric de Cromières, je lui ai dit : « Il y a un temps escompté dans un club, je pense que j’ai fait beaucoup déjà, ce qui est rare. Il ne faudrait pas avoir peur d’aborder ce sujet ».
Puis la saison a démarré et il y a des choses que j’ai ressenties petit à petit. S’il y avait toujours beaucoup de respect de la part des joueurs, j’étais en train de moins les nourrir, moins leur apporter. Ils avaient une connaissance parfaite des mécanismes que j’utilise pour remobiliser un groupe après une victoire, après une défaite… Tu peux moins surprendre, la routine s’installe. Et à ce niveau de compétition, tu ne peux pas te permettre de perdre ne serait-ce qu’1 %, il te faut être intense tout le temps. Au mois de décembre, on a perdu contre le Munster et Montpellier à la maison. Je suis allé voir le président, je lui ai dit : « Attention, il faut qu’on soit vigilants, capables de redresser rapidement ». Puis on a reperdu début janvier contre le Racing 92 et j’étais allé le remettre en alerte, plus ouvertement, un matin vers 6 h 30-7 heures, pour demander à ce qu’on réfléchisse à un fonctionnement différent. »
En apprenant que son manager souhaitait quitter le navire, le président de l’ASM, Jean-Michel Guillon a tenté de faire de Franck Azéma son directeur sportif. Un poste qu’a refusé Franck Azéma. Extrait:
« Il a voulu modifier mon contrat. Mais ma force, c’est sur le terrain, c’est là que je peux apporter. Et que je sois directeur sportif ou entraîneur à Clermont, ça aurait toujours été la voix de Franck Azéma qui aurait résonné. Ça aurait été la normalité d’avoir une impulsion différente. »
Il précise ne jamais avoir manigancé son départ de Clermont pour signer dans un autre club comme les dirigeants Auvergnats le pensent.
Il précise s’être retrouvé à pôle emploi sans avoir le droit au chômage pour montrer son honnêteté. Extrait:
« Quand j’évoquais mon départ, c’était dans l’intérêt du club et ça s’est retourné contre moi, sur le thème : « Il avait anticipé, il avait tout manigancé avant ». Mais c’était faux ! Un jour, je suis allé voir ma femme et je lui ai dit : « Je pense que le club doit prendre une autre direction et si ça se trouve, à la fin de la saison, je vais me retrouver sans rien ». Et c’est ce qui s’est passé ! Et comme l’ASM a prétendu que je démissionnais, alors que cela est impossible en contrat à durée déterminée, je n’ai pas eu droit au chômage… Je suis allé à Pôle Emploi, la personne qui m’a reçu n’entendait rien au rugby et m’a fait remarquer : « Plus personne ne marque « démission de mon employé ». C’est vraiment qu’ils ne voulaient pas que vous touchiez le chômage ». C’était petit ! Alors quand on me dit que c’était manigancé… C’est gonflé et faux ! Je n’étais protégé par rien, je voulais juste être honnête avec mon club. »
D’ailleurs, il avoue s’être présenté à l’entrainement avec un huissier lors de la reprise de l’entrainement, au mois de juillet dernier. Il explique pourquoi. Extrait:
« Je me suis présenté à la reprise de l’entraînement, en juillet, avec un huissier. On m’a empêché d’entrer. Ce n’est pas quelque chose qui fait plaisir, mais il fallait que je me couvre. Et c’est là que je ne comprends pas l’attitude du président et de M. Loignon : c’est devenu une histoire d’ego ! Je pense que l’ASM c’est plus grand que ça. Ce qui m’a agacé, c’est que je sais qu’en interne, notamment en comité directeur, il a été dit que je trahissais le club. Si j’avais été un traître, ça se serait su en onze ans à Clermont… Ce club m’a beaucoup donné et moi j’ai toujours essayé de lui donner le maximum à cette équipe, comme joueur puis comme entraîneur. J’ai beaucoup de respect pour ce club, je ne balancerai jamais du mal dessus. Mais je suis agacé de l’attitude de ces deux personnes, parce qu’elles en ont fait un cas personnel. »
Pour conclure, Franck Azéma explique même qu’un agent lui a conseillé de rester à Clermont jusqu’à la fin de son contrat. Il a préféré quitter son poste car il n’a pas été éduqué de la sorte. Extrait:
« Un agent m’a même dit : « Franck, ça fait vingt ans que je fais ce métier, je n’ai jamais vu ça, vouloir partir sans avoir un autre projet derrière… Il vaut mieux que tu attendes le terme de ton contrat ». Et c’est vrai, j’aurais pu attendre qu’on me vire en disant : « Voilà, vous me devez deux ans de contrat ». Peut-être que c’est que j’aurais dû faire ! Mais je n’ai pas été éduqué comme ça. »
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26 Commentaires
Vas y francki c’est bon !!!
Il ne fallait pas le chauffer..
Il va se plaire à Toulon et j’aime bien ça
Ça ne m’étonne pas quand on nomme un stratif a des des postes de terrain c’est toujours pareil!!
ils croient toujours que les gens en face sont des empaffés comme eux.
Ça le rappelle souvenirs!!
Ils perdront aux prud’hommes!
Quand on voit ( vu de l’extérieur) la déliquescence qui touche ce club …il paraît vraisemblabl que la nouvelle direction agit pour le moins de manière indélicate…
A suivre….
Ce feuilleton n’est pas fini …il faudra attendre le jugement des prud’hommes….et ce n’est pas demain ….
Bref courage Franck.
Monsieur, un contrat cela se respecte.
Surtout si vous commencez à vous sentir moins efficace, le bon travailleur se motive.
On dirait un ado qui rale quand il abandonne car c’est trop dur.
Ou alors comme il le dit, il aurait dû attendre que les dirigeants de L’ASM le vire pour prendre les deux années de contrat qu’il lui restait en salaire. C’est quoi ses dirigeants qui demandent des indemnités alors qu’ils ne payaient plus Azema, car il était au chômage ?
Incroyable Patrick de ne pas comprendre le bien fondé de la démarche d’Azema. Il a senti ses limites et la bascule irréversible. Il a donc préféré se retirer avant une plus grande chute. Tu appelles ça une crise d’adolescence, j’appelle ça de la très grande maturité…!
Raisonnement complètement ridicule.
On parle d’un mec qui est resté dans le même club pendant plus de 10 ans et leur a apporté un de leurs rares titres majeurs.
Même si je ne le crois pas, je peux comprendre que certains pensent qu’il ment et qu’il avait déjà une promesse de contrat bien juteuse chez Altrad.
Azema m’a toujours semblé être un homme honnete et droit. Je ne vois pas de raison de mettre en cause sa version.
Bravo Patrick ! Très belle mentalité !
Un contrat se doit d’être respecté des deux côtés, les droits et devoirs lui incombant ne sont pas seulement du fait de l’employé mais aussi de l’employeur.
Si les conditions de travail ne sont plus adéquates, si on dérive de la mission et a fortiori s’il y a du mobbing, le contrat peut se rompre.
Les clubs ne se gênent d’ailleurs pas quand c’est dans l’autre sens pour mettre fin à un contrat. Et dans ce cas-là, on entend moins le petit Patrick râler en disant « gardons cet entraîneur qui n’a pas de résultats, un contrat ça se respecte ».
Un contrat peut se rompre, et ceci de différentes manières et avec ou sans intelligence (comme certains commentaires).
Il faut être totalement stupide pour croire qu’un contrat est incassable.
Un contrat de travail est un contrat de travail, et ça doit se respecter…. s’il y avait eu accord bi-latéral cela aurait était une rupture conventionnelle, ce qui ne semble pas être le cas et ce qui prouve que l’asm n’était pas d’accord pour ce départ… cela doit donc être une démission avec lettre recommandée par AR ou abandon de poste si pas de lettre… JM Guillon est quand même ancien DRH d’un groupe de 150000 salariés, pas sûr qu’il laisse passer s’il sait qu’il est dans son droit… a mon avis il est bien plus au fait qu’Azema…. affaire à suivre….par contre sur le fond ce n’est pas très classe et respectueux envers Franck, mais un dans un contrat il y a des règles à respecter…
Bah si tu lis bien, Azéma dit qu’il s’est présenté à pole emploi avec un document où son employeur avait noté « démission de mon employé » …ce qui veut dire du président de l’ASM :
– d’une qu’il a accepté la démission
– de deux qu’il ne le payait plus car considérant qu’il avait démissionné
Quant à ta théorie des DRH ….elle est plutôt foireuse car c’est souvent les mieux informés qui cherchent le plus à contourner les règles…
C’est dans les films que l’on accepte ou que l’on refuse la démission de quelqu’un…..
Pas vraiment Archibald.
Il faudrait un jour sortir de ton canapé et de ta télé. Que ce soit pour un CDD ou un CDI, tu te dois légalement de présenter ta démission qui sera ou non acceptée par l’employeur. Si tu barres sans accord de démission, c’est ce qu’on appelle un abandon de poste.
Ca aussi c’est dans les films….
Je n’ai jamais vu un employeur (et j’ai été moi même employeur) refuser une démission que ce soit pour un CDD ou un CDI, cela n’existe pour la bonne raison que tu ne peux pas obliger une personne à rester si elle n’en a pas envie. Que tu l’acceptes ou pas c’est pareil, c’est pour cela que je dis que c’est dans les films. Dans les faits aucun employeur ne refuse, c’est ridicule.
Pour le reste tu as raison, la démission doit s’accompagner d’un préavis de trois mois pour les cadres sinon c’est un abandon de poste. Il ne touche pas d’allocation chômage (c’est déjà le cas) et de verser des dommages-intérêts à l’employeur (c’est probablement ce qui va se produire).
Voilà, descends de ton cheval Robin des bois.
Archibald, il faudrait revoir ton statut d’employeur lors…
« La démission n’est pas une alternative possible pour le salarié en CDD. Dans le cadre d’un CDD, le salarié qui souhaite quitter son poste avant le terme prévu au contrat n’est pas autorisé à démissionner dans les mêmes conditions que le salarié en CDI. Pour quitter l’entreprise avant le terme contractuel, il doit procéder à une rupture anticipée du CDD :
1. Le salarié est autorisé à rompre son CDD à condition de justifier d’un CDI – article L1243-2 du Code du travail.
2. Le salarié peut quitter l’entreprise avec l’accord de l’employeur.
3. Le salarié peut demander la résiliation judiciaire de son CDD devant le juge en cas de faute grave de l’employeur.
4. Le salarié inapte peut quitter son emploi en CDD de manière anticipée. »
J’espère que tu as bien compris le point 2 (source : site des prud’hommes)
Robin des bois te salue
C’est bien pour cela que je dis que c’est au cinéma que l’on accepte ou pas une démission…
Il est inutile de faire un collé/copié de ce que tu as trouvé sur le net et qui ne correspond pas au sujet pour faire du bruit.
Ne monte pas sur tes grands chevaux Robin des bois…
Excellent de mauvaise foi cet Archibald ! Même devant les faits, i.e. un texte officiel, tu restes sur ta position de Prince Jean, stupide et orgueilleux.
Je préfère te laisser stagner dans ta fange plutôt que perdre plus de temps 🙂
Sur ce, bonne année quand même de Robin des Bois
sans oublier le fait qu’il s’est présenté avec un huissier pour constater qu’on ne lui laissait plus l’accès au centre d’entrainement. Ce constat pèsera lourd aux prud’hommes, grosse erreur de Clermont.
Clermont n’a subi aucun préjudice puisque Le SR a cédé Gibbes sans indemnités alors qu’il n’était pas en fin de contrat. Gibbes a rejoint le club avant que Franck ne le quitte. Donc le comportement du Dirigeant de Clermont est lamentable et manque d’élégance comme d’intelligence. Cela ne m’étonne pas de la part d’un ancien DRH qui a oublié qu’il avait changé d’univers. Avec une telle direction Clermont est mal barre.
@Gronours : De très bons arguments!
Depuis des mois qu’on nous explique que le vilain Altrad à tourné la tête du gentil Azéma, rien que pour embêter ce très très gentil club de l’ASM !!!!
Je suis déçu !!!!!!
Au lieu de remuer sans cesse ce départ……attendons calmement le jugement des Prud’Hommes
Un contrat c’est comme un mariage si tu t’entends pas avec ton conjoint tu divorces.
KOLBE, entre 1 million et 1,5 million d’€ d’indemnités pour 2 ans de contrat ? AZEMA, 0 € pour 2 ans également ! Logique ? Moi personnellement, je laisse la justice décider et je ne mettrais personne au pilori, car vous avez la vérité d’AZEMA ! Celle des dirigeants de l’ASM est différente, la vérité doit être à mi chemin ! Et pourtant, j’apprécie énormément FA, mais je pense qu’il fallait réfléchir lors de la reconduction de son contrat un an plus tôt avec une belle revalorisation à la clef !
Moi supporter du RCT, je soutiens Franck Azéma qui a choisi notre club moribond, avec il me semble beaucoup d’attachement pour l’histoire de ce club, de respect pour la culture toulonnaise, ses supporters. Merci à toi Franck !
Tout le reste, c’est de la littérature pour hommes de loi que je ne suis pas ou frustrés comme le sont certains dirigeants clermontois et sincèrement, je m’en cague !!
De ce que je comprends, l’échange entre FA et Guillon, autour du fait qu’il pensait qu’il était temps pour l’ASM de changer d’entraineur, n’a été que verbale. Il ne fait nulle part allusion à une démission écrite. Il n’a donc pas démissionné officiellement ni abandonné son poste. Il était d’ailleurs présent à la reprise. C’est le club qui lui a trouvé un remplaçant, qui lui a interdit l’accès et qui l’aurait « démissionné ». Les Prud’hommes trancheront sur le fait de savoir s’il s’agit d’un licenciement ou d’une démission (l’abandon de poste n’étant pas possible grâce au constat d’huissier), mais il y a fort à parier que le club soit débouté. En tout cas, l’ASM n’aura pas fait reluire son image avec cette affaire, Guillon est en train de plomber son club.
Le fond de ma pensée: ils sont gonflés chez Michelin!
L’ASM se ridiculise et ternit son image avec de tels agissements. Voilà un bien vilain comportement pour remercier un entraîneur qui s’est investi à fond pour le club pendant plus de 10 ans. Ingratitude quand tu nous tiens!
Les prud’hommes vont se faire un plaisir de débouter M. Guillon.
À fond derrière Franck!